Acarp47 a écrit :Les clubs riches et peu endettés, (Juve, MU, Bayern) finiront bien par ramasser les morceaux! Et les championnats non touchés par la flambée des salaires (Allemagne, France, Portugal, Hollande et Italie dans une moindre mesure) devraient profiter d'une inévitable baisse des salaires.
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En y réfléchissant (et en contredisant un de mes précédents posts), il est peut être urgent d'attendre...
Voilà deux points de vue avec lesquels je suis tout à fait d'accord.
1) Même si on ne peut pas prédire le timing ni l'ampleur ni les modalités concrètes du retour de balancier que les clubs anglais (notamment) vont se prendre dans la gueule (qui ça va toucher exactement, quand, quelles conséquences exactes ça aura?), ils vont se le manger, c'est inéluctable.
A titre de comparaison, les Anglais qui ont acheté des hameaux entiers dans le Périgord sont en train de commencer à vendre leurs maisonos, car ils n'ont plus la thune pour payer les mensualités, tandis que selon les agents immobiliers du coin, il n'y a plus d'Anglais parmi les acheteurs (il faut dire qu'il n'y a quasiment plus d'acheteurs du tout, mais bon). Vous cherchez une maison autour de Sarlat ? Il y a 2 ans, les prix étaient surcotés de quelques dizaines de % du fait de la présence des marché des Anglais, et vous ne pouviez pas acheter, alors qu'aujourd'hui, la déconfiture des Anglais fait que la chute des prix est plus rapide là-bas que sur le reste de la France, et vous êtes en position de force pour négocier votre achat (en particulier si le vendeur est anglais!)
Donc en effet, les clubs sains, non endettés, vont rafler la mise. Je vois bien le Bayern par exemple. Et malheureusement (ça m'en coûte de le dire, l'OL. Surtout que l'OL a effectué son introduction en Bourse à un moment où les cours étaient élevés, et a donc pu pomper un max de pognon (maintenant Pierre Mondy s'en tape un peu que le cours ait chuté, à la limite ça lui permettra de racheter les mêmes actions qu'il a mises sur le marché pour nemment moins).
2) En conséquence, on a intérêt à se méfier avant tout investissement significatif dans les transferts. Il y a déjà une déflation massive sur les actifs (actions, logements, usines, etc.), au point que ça tourne au krach. Il y a un an, pour la même somme, vous pouviez acheter 8 fois moins d'actions Renault qu'aujourd'hui !! Le prix des logements an Angleterre a baisse de 15% cette année (et en moyenne de 22% dans les 20 plus grandes villes des USA) Etc etc.
La phase suivante, ce sera la déflation sur les salaires, particulièrement dans le foot où le moins que l'on puisse dire qu'ils atteignent des niveaux stratobullesques.
>> Conclusion : faites signer un gros contrat sur plusieurs années aujourd'hui, vous avez toutes les chances pour que votre joueur reste chez vous quoi qu'il arrive, même s'il "ne s'adapte pas", parce qu'il ne trouvera jamais aussi bon salaire ailleurs, même chez les émirs. Si on ne fait pas gaffe, des Givet, on en aura bientôt à la pelle, apparemment ça commence déjà avec Samassa...

Revendre Erbate a été un cadeau de Noël, mais ça ne marchera pas à tous les coups.
Si un club décide, cette année et la suivante, de dépenser le moins possible pour garder tout son cash, de dégraisser un maximum, de vendre au prix forts ses meilleurs joueurs tant que le marché ne s'est pas effondré, de compter sur des jeunes pas trop payés ou des grognards revanchards, et si ce club fait le dos rond en priant pour ne pas avoir de blessure parce que le banc est léger, c'est une stratégie risquée (cf. la blessure de Niang)... mais ça peut être sacrément payant d'ici un an ou deux ans : ce club pourra alors arriver roi du pétrole sur le marché des transferts et ramasser pour des clopinettes des joueurs qu'il aurait eu pour 2 ou 3 fois plus durant ce mercato d'hiver.
Maintenant, on a le droit de penser que c'est une vision à courte vue, purement financière, etc. etc., et qu'un club c'est avant tout fait pour gagner des titres...
OK...
Mais faire le dos rond un an ou deux, c'est se donner les moyens de frapper fort d'ici 1 ou 2 ans, alors que prendre aujourd'hui un risque financier sur un ou deux cadors ("Anderson-like"), c'est courir le risque de traîner un boulet de plus et de se retrouver à poil pour les transferts de dans 1 ou 2 ans.