17-10-2020, 16:22
Quatre choses qui me pèsent aujourd'hui, après la sidération d'hier.
- L'assassinat d'un prof. m'a plus choqué que l'assassinat d'un flic ou d'un curé. J'ai essayé de comprendre pourquoi, car le fait même de le réaliser, je me suis auto-choqué d'avoir cette réaction là. Peut-être que, vu que la plupart des tarés viennent de milieux délinquants à la base, ce serait plus légitime qu'ils s'en prennent à un flic qu'à un enseignant ? Au final, je me suis dit que je cherchais à trouver une forme de rationalité là ou en fait, il n'y en a jamais. Je me suis fait peur.
- Mes enfants ne 16 et 18 ne sont plus choqués, c'est ce qui m'a le plus marqué. Leur monde est comme ça, c'est acté pour eux, je trouve ça d'une violence abyssale.
- Là ou beaucoup d'observateurs pointent du doigt les réseaux sociaux, j'ai (je pense, ce n'est pas encore bien clair dans ma tête) une autre analyse. Pendant plus d'un siècle, la laïcité a peut-être été sous-marine. Tant qu'une bonne partie de la population ne connaissait pas Charlie (ou autres), les satyres de ce genre n'étaient "réservées" qu'aux amateurs. Donc au final, le réseau social n'est pas le problème, mais juste le vecteur qui fait que des gens découvrent aujourd'hui ce qu'est la laïcité, plus de 100 ans après 1905, et que certains ne la supporte pas. Je me demande par exemple comment auraient réagit les parents qui ont mis le feu à des salles de cinéma projetant "La dernière tentation du Christ" à l'époque, si ce même prof. avait diffusé le film en cours.
- La liberté d'expression, la république attaquée en son cœur l'éducation, etc. font logiquement la une alors qu'il y a quelques jours, on se demandait encore si un prof. tatoué était légitime face à des élèves et si une fille pouvait y venir en crop-top. Au delà du problème islamiste, nous avons je pense un vrai problème d'identité, nous ne connaissons peut-être pas encore le chemin à suivre dans ce 3ème millénaire.
Je ne sais pas trop si ce que j'écris en clair, sans doute que non vu que mon cerveau ne l'est pas du tout. Saleté de brique.
- L'assassinat d'un prof. m'a plus choqué que l'assassinat d'un flic ou d'un curé. J'ai essayé de comprendre pourquoi, car le fait même de le réaliser, je me suis auto-choqué d'avoir cette réaction là. Peut-être que, vu que la plupart des tarés viennent de milieux délinquants à la base, ce serait plus légitime qu'ils s'en prennent à un flic qu'à un enseignant ? Au final, je me suis dit que je cherchais à trouver une forme de rationalité là ou en fait, il n'y en a jamais. Je me suis fait peur.
- Mes enfants ne 16 et 18 ne sont plus choqués, c'est ce qui m'a le plus marqué. Leur monde est comme ça, c'est acté pour eux, je trouve ça d'une violence abyssale.
- Là ou beaucoup d'observateurs pointent du doigt les réseaux sociaux, j'ai (je pense, ce n'est pas encore bien clair dans ma tête) une autre analyse. Pendant plus d'un siècle, la laïcité a peut-être été sous-marine. Tant qu'une bonne partie de la population ne connaissait pas Charlie (ou autres), les satyres de ce genre n'étaient "réservées" qu'aux amateurs. Donc au final, le réseau social n'est pas le problème, mais juste le vecteur qui fait que des gens découvrent aujourd'hui ce qu'est la laïcité, plus de 100 ans après 1905, et que certains ne la supporte pas. Je me demande par exemple comment auraient réagit les parents qui ont mis le feu à des salles de cinéma projetant "La dernière tentation du Christ" à l'époque, si ce même prof. avait diffusé le film en cours.
- La liberté d'expression, la république attaquée en son cœur l'éducation, etc. font logiquement la une alors qu'il y a quelques jours, on se demandait encore si un prof. tatoué était légitime face à des élèves et si une fille pouvait y venir en crop-top. Au delà du problème islamiste, nous avons je pense un vrai problème d'identité, nous ne connaissons peut-être pas encore le chemin à suivre dans ce 3ème millénaire.
Je ne sais pas trop si ce que j'écris en clair, sans doute que non vu que mon cerveau ne l'est pas du tout. Saleté de brique.
