(09-12-2021, 13:59)Old Trafford a écrit : [ -> ] (09-12-2021, 13:12)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Je ne connaissais pas le terme "indigénisme", je suis tombé par hasard sur une chroniqueuse (ou journaliste) sur une chaine d'info qui parlait de ce qu'il se passe à Bagnolet. Ce mouvement serait en train de tisser sa toile, aidé en cela par des hommes et femmes politiques. Ce que j'ai entendu fait peur.
Si un opiomane en sait plus, je veux bien écouter/lire 
Je ne sais pas si c'est que tu as vu, mais voici une vidéo de ce matin sur la question :
https://www.youtube.com/watch?v=A4_tiyllw9s
Oui c'est ça, mais je n'avais pas vu le début.

(09-12-2021, 14:42)Kdom93 a écrit : [ -> ] (09-12-2021, 13:59)Old Trafford a écrit : [ -> ]Je ne sais pas si c'est que tu as vu, mais voici une vidéo de ce matin sur la question :
https://www.youtube.com/watch?v=A4_tiyllw9s
Une journaliste de Valeurs actuelles dans l'émission de Zemmour donc. 
Une facho, dans une émission de fachos, présentée, par conséquent, par une facho.

Compliqué d'y voir clair.
C'est pas franchement là que c'est le plus compliqué.

(09-12-2021, 14:57)Kdom93 a écrit : [ -> ]C'est pas franchement là que c'est le plus compliqué. 
Je suis à la recherche d'explications, c'est quand tu veux.

(09-12-2021, 14:42)Kdom93 a écrit : [ -> ]Une journaliste de Valeurs actuelles dans l'émission de Zemmour donc. 
Je n'ai pas dit que j'étais d'accord avec elle.
Pour la petite histoire, j'ai failli la serrer il y a une dizaine ou une douzaine d'années, mais j'ai dit finalement que j'avais trop mal à la tête ce soir-là.

J'en parle pour dire qu'elle n'est certainement pas raciste.
On peut ne pas être d'accord avec elle, bien que je ne la connaisse pas, pas plus que "valeurs actuelles". Je zappe, je tombe sur ça. Cette lettre elle existe ou pas ?
Au dela du facho, pas facho qui, comme à peu près tout dans l'air de notre temps, tend à binariser les réflexions et donc à diviser les gens, le clientélisme est un vrai problème sociétal. Et malheureusement, il est souvent l'essence même, le carburant qui mène au pouvoir.
Dans le cas cité plus haut, j'imagine (je ne connais pas du tout le dossier), qu'il y a une grande part de vrai. Sans doute, peut-être, cet élu a conquit sa mairie grâce à des compromis, qui ne sont pas démocratiques, en contre parti de services ou autres à une frange de sa population qui avait des exigences.
Là ou c'est devient dangereux, c'est d'en tirer une thèse sur le grand remplacement.
Le truc essentiel, c'est que le clientélisme, tu le pratiques avec ta "clientèle". Le maire de Bagnolet ne peut pas pactiser avec Xavier Niel, Macron si. Ils n'ont pas le même public, c'est la seule différence, car dans les deux cas, c'est un procédé illicite pour accéder au pouvoir qu'il faut combattre.
Donc, regarder la lune ou regarder le doigt, le clientélisme a été pratiqué et l'est toujours par tous les partis, de la droite à la gauche, de Deferre à qui tu veux.
Je t'invite à regarder : Il était une fois dans l'ouest, le roman noir des hauts de seine, dont voici le teaser.
Les ennemis de la république et de la démocratie, ce sont ces gens là, pas les arabes, les roux, les nains, ou les lyonnais.
(09-12-2021, 15:27)aqwarium a écrit : [ -> ]Là ou c'est devient dangereux, c'est d'en tirer une thèse sur le grand remplacement.
Je crois que c'est malheureusement le nœud du problème.
Dans ce cas précis, c'est peut-être des extrémistes islamistes qui ont obtenu des faveurs par le biais de la corruption. Il n'empêche que le vrai ennemi de la démocratie, c'est la corruption dans son ensemble, pas une poignée de fous d'Allah dans un coin, ou une poignée de Jeff Bezos dans l'autre.
C'était le sens de mon message, être libre, ce n'est pas avoir le droit de faire un choix entre être esclave d'Allah ou esclave d'Amazon.
Je suis indigéniste.
Mais pas cet indigénisme-là qui utilise un nom qu'il ne devrait pas pouvoir porter.
L'indigénisme c'est sud-américain, c'est une réponse politique au colonialisme et à l'oppression des autochtones en Bolivie, au Pérou, etc.
Schématiquement, les colons arrivent, massacrent, s'établissent, volent et maintiennent dans la pauvreté les "indigènes".
La réponse, c'est le katarisme et les mouvements qui ont suivi. Avec l'ethnocacérisme de Humala au Pérou ou le MAS de Morales en Bolivie.
On reprend ce qui nous a été volé. La terre et ses ressources, la culture, le pouvoir de décision, etc.
C'est quoi le rapport avec Bagnolet ? À part si on considère les habitants des quartiers comme des sauvages et qu'on les nomme de façon nauséabonde comme des indigènes, un travestissement sémantique qui ne surprendrait personne s'il avait été le fait de l'extrême-droite, mais visiblement cela vient des "indigènes" eux-mêmes... J'avoue ne pas comprendre la logique.
C'est du clientélisme orienté vers des extrémistes, rien de plus.
(09-12-2021, 15:09)deepbluebdr a écrit : [ -> ] (09-12-2021, 14:57)Kdom93 a écrit : [ -> ]C'est pas franchement là que c'est le plus compliqué. 
Je suis à la recherche d'explications, c'est quand tu veux. 
Tu peux écouter Lydia Guirous, d'origine algérienne :
https://www.youtube.com/watch?v=3LXVl0eWN4Y
De l'énergie grise des bâtiments. sachant qu'ils omettent d'expliquer que quand on rase un bâtiment pour reconstruire, on sacrifie toute son énergie grise pour rien, même si son bilan carbone de base était mauvais, et qu'il est donc 100 fois préférable de réhabiliter ce bâtiment que de le raser.
(09-12-2021, 17:58)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Merci Old, mais c'est à Kadom93 que je posais la question, mais pas grave, il n'a pas d'explications.
Des explications sur ? Leur texte "fondateur" ?
(09-12-2021, 18:32)Kdom93 a écrit : [ -> ] (09-12-2021, 17:58)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Merci Old, mais c'est à Kadom93 que je posais la question, mais pas grave, il n'a pas d'explications.
Des explications sur ? Leur texte "fondateur" ?
Je ne comprends toujours pas, désolé.
(09-12-2021, 17:58)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Les fascistes ne sont plus que d'un seul côté. Il y en a partout et de plus en plus. Certains avancent de façon dissimulée. Me dire ou me faire comprendre ce que je dois faire, ou ne pas faire, comment le faire, quand le faire, penser, ne pas penser, dire ou ne pas dire, me menacer pour ça, sous quelques formes que ce soit, c'est du fascisme, quelle que soit l'obédience politique.
Assez d'accord avec ça, à une exception. L'établissement d'un fascisme environnemental qui doit se faire au plus vite, et je parle bien d'environnement au sens large et pas seulement d'écologie, c'est à dire aussi bien le vivant, que le service public, que l'urbanisme, etc...
(09-12-2021, 18:43)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Si être contre la déforestation, toute discrimination ou spoliation des minorités, regretter la colonisation, ou comme tu le dis, reprendre ce qui a été pris, c'est être indigéniste, je le suis aussi.
Je te recommande cette lecture édifiante sur le sujet :
https://livre.fnac.com/a1269798/Eduardo-...que-latine
Comment les USA, l'Espagne, le Portugal, la France, et d'autres... ont méthodiquement vidé le sol des pays d'Amérique latine, réduit au silence leurs habitants, mis en place des gouvernements fantoches, etc.
Ça se lit très bien, et ça évoque les pays un par un. Haïti par exemple s'agissant de la France.
Tout a fait, j'ai traité un jour mon N+1 de nazzi, il me criait dessus comme un SS.
Je suis tombé sur ce livre par la suite
https://images-na.ssl-images-amazon.com/...3,200_.jpg
Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIᵉ Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'État au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital". Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
A noter que ce Reinhard Höhn a donné des conférence et des cours de management un peu partout dans le Monde.
L'Urbanisme ne m'en parle pas, je suis en plein dedans. (...)