Certainement plus médiatisé. Mais bien réelle et le contraste est bien plus flagrant quand on voyage dans d'autres villes ( même européenne ) au hasard Londres par exemple. Comprenez moi bien je ne parle pas d'insécurité mais d'agressivité... Les insultes que tu te manges parce que tu traines avant de démarrer au vert, parce que tu vas pas assez vite à la caisse, les yeux qui grognent,...
Je bénis les rares lieux de pets !
(03-05-2011, 10:45)aqwarium a écrit : [ -> ]T'as un clavier à mots ????
Tin ca doit être énorme comme truc! 
Le top du top, le MO5 platoche.
c'est parce qu'on en montre plus qu'il y en a plus ou c'est juste qu'il y en a autant qu'avant mais qu'on en parle plus ?
Parce que bon, autant tirer sur quelqu'un qui vient de te cambrioler (pas sur que le type ait pu voir l'age du cambrioleur de sa fenêtre la nuit)on pourrait dire que c'est un fait divers relativement courant, autant poignarder quelqu'un juste pour un problème d'insulte dans la rue faut être taré (ou drogué@nil)
J'aurais dit que Paddy, c'est enfin débarrassé de son minitel !
Tiens, je viens de recevoir ma déclaration d'impôt sur le revenu.
François Baroin en personne m'écrit et m'informe, avec de beaux camemberts, d'où vient l'argent et où il va.
Alors bon, y'a plus de dépenses que d'entrées.
Et puis soudain, moi qui ne m'intéresse absolument jamais à tout ce bouzin, je me suis posé une question : l'argent que le gouvernement n'a manifestement pas mais qu'il dépense tout de même, il le prend où ?
Auprès des banques ? Des fonds secrets ? Une fontaine magique ?
Oui mais il rembourse comment ?
Ui c'est emprunté, la fameuse dette de l'Etat dont les intérêts seront bientôt supérieurs à l'impôt sur le revenu (toujours d'après les fameux camemberts). Après ça a toujours été confus pour moi qui sont les créanciers, des banques, des banques spécialisées, des particuliers...
C'est pas très clair.. J'imagine que je suis le gouvernement, chaque année je vais voir une banque, et je lui dis "bon bé cette année il me faut 90Milliards d'€, j'ai pas fini de rembourser les prêts des 10 dernières années, mais bon hein on va en faire un camembert, fais péter les deniers". Et y'a des banques qui acceptent encore de prêter ?
Enfin je suppose que c'est bien plus complexe que ça... mais bon, moi je vois ça comme un particulier qui chaque année contracte un emprunt pour se payer une baraque, sans avoir vendu les précédentes, avec les crédits sur le dos.
Ce sont les obligations d'état (les sociétés peuvent aussi en émettre)
En gros, l'état va sur le marché (pas celui de Cyrs hein), généralement auprès d'institutionnels, et dit qu'il compte emprunter par exemple 100M€ représenté par 10M d'obligations à 10€.
Admettons que tu en achètes, tu vas par exemple acheter ton titre 9,8€, et tu vas toucher par exemple toujours 3% de 10€ pendant 10 ans. Au bout des 10 ans, ils te rendent 10,2 €.
Toutes ces valeurs (les 0,2 en moins au début et en plus à la fin, le taux de 3% ...) dépend de la notion de risque.
Au moins tu es risqué, au moins c'est cher. Dans le cas des pays, étant donné que le risque se mesure essentiellement au travers des agences de notation, c'est pourquoi les dégradations des notes de certains pays, notamment le Portugal ou la Grèce, déjà dans la bouse, les plombent encore plus.
C'est un cercle vicieux en fait : Sachant que les Etats font des emprunts pour rembourser les existants, au plus tu es endettés, au plus ça te coûte cher de rembourser tes emprunts déjà en cours, et au plus tu t'endettes ....
D'ailleurs, les zétazunis ne doivent leur super notation qu'à leur "prestige", car si ils ne s'appellaient pas zétazunis, ils emprunteraient à plus cher, ce qui les mettraient dans un cercle vicieux, blablabla
Les chinois tiennent les USA comme ça.
Et ça peut durer combien de temps, n'y aura-t-il pas de cessation de paiement à un moment?
J'entendais des spécialistes dire, les Etats et les collectivités publiques sont les débiteurs les plus sûrs car ils rembourseront toujours...
Ok mais quand le déficit se creuse année après année... le truc c'est qu'ils tablent tous sur "le retour de la croissance" pour éponger la dette ?
Juste pour compléter (parce qu'entre le moment ou j'ai débuté mon post et ou je l'ai fini ya eu 12 interventions

), vu que dans le cas des obligations d'état, tu rembourses le capital à la fin, dans une situation stable, tu t'endettes pour rembourser les précédents.
Donc tu peux d'endetter sans pour autant accroître ton niveau d'endettement, puisque cette dette te sert à rembourser la précédente
Tu peux même te désendetter, si tu empruntes moins que ce que tu rembourses.
Comme dit Haydjan, vu que les chinois sont les principaux créanciers des étazunis, si demain ils décident de ne plus acheter les nouvelles obligations, et que personne en veut, le pays devra soit réduire son endettement, soit augmenter ses taux pour séduire d'autres investisseurs ... Dans les deux cas, ça serait une catastrophe pour eux.
La croissance économique basé sur l'emprunt ( et donc la dette ) montre quand même ses limites.
Dragnir, dans sa lettre Baroin il parle de sa gonzesse ou pas ?
(03-05-2011, 14:26)Mazargues a écrit : [ -> ]Et ça peut durer combien de temps, n'y aura-t-il pas de cessation de paiement à un moment?
J'entendais des spécialistes dire, les Etats et les collectivités publiques sont les débiteurs les plus sûrs car ils rembourseront toujours...
Ok mais quand le déficit se creuse année après année... le truc c'est qu'ils tablent tous sur "le retour de la croissance" pour éponger la dette ?
C'est prévu pour durer jusqu'à la fin des temps. Pour la cessation de paiement, c'est un risque. Mais pour certains pays (ceux de l'€, les USA, la Chine ...) il y a très peu de risques, car une cessation serait catastrophique pour eux (vraiment la dernière des dernières solution) mais aussi catastrophique pour les autres acteurs qui seraient entraînés dans la chute ...
Un peu comme une bande de poivrots qui se soutient tant bien que mal pour rentrer à la maison.
De même, les banques ne laisseront pas les états s'écrouler, elles en ont trop besoin. Et si les banques et les états s'écroulent, c'est la fin du capitalisme, donc bon c'est plus trop grave
Pour éponger la dette, il faut soit accroître les recettes (croissance) soit réduire les dépenses, d'où les politiques d'austérités un peu partout
(03-05-2011, 14:31)haydjan a écrit : [ -> ]La croissance économique basé sur l'emprunt ( et donc la dette ) montre quand même ses limites.
Dragnir, dans sa lettre Baroin il parle de sa gonzesse ou pas ?
Non, mais il me prie d'agréer l'expression de sa considération distinguée, ce qui n'est pas rien.
Enfin au final, si je comprends bien, le déficit peut devenir un trou sans fond, ça sera pas gênant, quoi. Arf, quand je pense que quand je joue à Civilization, au bout de 2/3 tours de jeu où mes comptes sont dans le rouge, j'ai droit à une révolution totale. C'est mal fait, tiens.