Non je ne mets pas tout dans le même sac

Mais si je prend le train ou l'avion ou que je vais au supermarché crois moi que je vais mettre le masque de mamie Josette si je n'ai que ça, plutôt que rien par exemple
Après on ne peut pas être derrière chaque bon citoyen pour s'assurer qu'il change ou lave le masque de temps en temps
Comme de calbut finalement...
Bah moi j'aimerais bien qu'on me laisse vivre peinard, barbe au vent.
Me font caguer tous.
(19-07-2020, 11:04)Mazargues a écrit : [ -> ]Vous me ferez signe quand un politique parlera d'augmenter les capacités hospitalières parce que bizarrement c'est le seul truc qui n'est jamais évoqué.
Tu as vu qu'il y avait un Ségur de la santé ? Avec accord majoritaire des syndicats sur les salaires des personnels hospitaliers (2200€ de plus par an, une paille) et des médecins, avec 7500 créations de poste dans le public et 15000 nouveaux postes au total ? Et encore un volet sur la gouvernance à venir ?
(20-07-2020, 22:53)deepbluebdr a écrit : [ -> ] (20-07-2020, 22:24)aqwarium a écrit : [ -> ]Bah moi j'aimerais bien qu'on me laisse vivre peinard, barbe au vent.
Me font caguer tous.
ou mourir ? 
Sérieusement, je pense que le masque est utile. Il reste toujours, même si c'est infime....une barrière aux postillons dans un endroit très fréquenté.
J'aime bien l'exemple de l'incontinent et du pantalon pour parler du masque.
Jacques-Henri veut faire pipi sur Jean-Michel. 4 scénarios:
- Les 2 sont nus, Jean-Michel est désormais trempé.
- Seul Jean-Michel porte un pantalon, il est beaucoup moins arrosé maintenant
- Seul Jacques-Henri porte un pantalon, des micro-goutelettes d'urine sont les seules à pouvoir arriver sur Jean-Michel
- Les 2 portent un pantalon. Jacques-Henri a beau forcer sur sa vessie, Jean-Michel reste complètement sec.
@Papaver :
Sauf qu'ils demandaient 3600 pour être alignés sur la moyenne européenne et que les plans pour redescendre à 5000 lits de réa sont déjà à l'étude.
@deep :
Citation :Dans le détail, on compte 3 décès chez les enfants entre 0 et 9 ans, 3 entre 10 et 19 ans, 21 entre 20 et 29 ans, 84 entre 30 et 39 ans, et 230 entre 40 et 49 ans. La tranche d’âge suivante a été plus fortement touchée puisqu’on recense 864 décès parmi les quinquagénaires.
Faut relativiser, y'a plus de risque de mourir des particules fines (que les masques n'arrentent pas).
@elephant :
5 - Jakanri porte un pantalon, se pisse dessus, essaie d'essuyer son pantalon avec les mains, puis comme il n'y arrive pas, s'essuie ses larmes, se mouche et va faire un gros calin à tout le staff pour se faire consoler.
(21-07-2020, 09:47)aqwarium a écrit : [ -> ]@Papaver :
Sauf qu'ils demandaient 3600 pour être alignés sur la moyenne européenne et que les plans pour redescendre à 5000 lits de réa sont déjà à l'étude.
J'ai lu 6% sous la moyenne de l'OCDE.
Précaution : je ne défend pas le gouvernement, loin de là, mais j'aime bien avoir une vision qui s'approche le plus de la réalité, modulo tous les biais possibles et imaginables. Dire que rien n'est fait sur l'augmentation des capacités hospitalières est une contre-vérité.
Est-ce que c'est suffisant ? Est-ce que tout ce qui est annoncé sera appliqué ? Je n'y réponds pas. J'ai pas assez d'éléments à mon niveau. A voir, réfléchir, débattre...
Et sur les masque, un texte d'Aurélien Barrau :
La désobéissance civile est un geste fort. Il y a peu, des milliers de scientifiques ont appelé à y recourir face à la catastrophe écologique en cours. C'est, à ma connaissance, sans précédent. D'autres causes immenses méritent sans doute que soit envisagée cette forme radicale de résistance. Il y a là matière à penser et à agir. Avec solennité.
Mais comment n'être pas triste de constater que le refus des gestes sanitaires de base - qui ne sont qu'un infime effort d'intelligence collective élémentaire - soit aujourd'hui revendiqué comme une telle résistance ? Il me semble que cette obstination à mettre en danger la vie d'autrui relève en réalité plutôt de la bouderie presque obscène d'un enfant gâté paranoïaque qui ne veut rien, jamais, sacrifier de son confort. Fût-ce au prix de la mise en danger délibérée de la vie d'autrui.
Et, une dernière fois, pour rappel :
1) "Masquer" la population ne fait pas les affaires de l'État : rien ne fait plus peur à une société de contrôle que des citoyens non identifiables !
2) Nous avons réclamé - à juste titre - ces masques quand ils manquaient. Refuser de les utiliser, en espace clos, quand ils sont disponibles est totalement incohérent.
3) Nombreux sont ceux qui dénoncent les enjeux de pouvoir et d'argent des laboratoires pharmaceutiques. Raison de plus pour endiguer l'épidémie à moindre frais et sans médicament ! Même les plus "conspirationnistes" ne peuvent nier que le port du masque n'enrichira aucune puissance occulte...
4) Que le virus soit plus petit que les mailles du masque ne dit évidemment pas que ces derniers ne servent à rien : les gouttelettes qui portent une bonne partie des agents pathogènes sont arrêtées.
5) Oui, il y a d'autres maladies graves actuellement à l'oeuvre dans le monde. Et alors ? Que la seconde guerre mondiale ait été plus meurtrière que la première signifie-t-il que cette dernière soit anodine ?
6) Oui, nous pouvons - et c'est mon cas ! - avoir de nombreux griefs contre ce gouvernement et sa politique. Et alors ? En quoi cela nous autorise-t-il à mettre en danger la vie des plus fragiles ? Nous "entretuer" fragiliserait-il le pouvoir en place ?
7) J'ai souvent lu ces derniers jours que "bien respirer est essentiel à la santé". Certes. Bien boire aussi. Pour autant, quand l'eau de la mare est empoisonnée mieux vaut se retenir quelques minutes et aller à une source pure, non ?
8 ) N’y a-t-il pas une forme d’arrogance assez stupéfiante à penser que les experts n’ont rien compris et que des analyses ne reposant sur aucune compétence spécifique sont évidemment celles auxquelles donner crédit ? Comme si tout n’était qu’affaire de sondage, d’opinion et de choix personnel.
9) Refuser d'obéir aveuglément est sans doute une posture intéressante. Il y a tant de lois et de schèmes d'oppression à contester... Pourquoi manifester ce "courage" face à ce qui relève, justement, du soucis élémentaire de la santé d'autrui ? C'est un contresens radical.
10) Il n'y a aucune légitimité à craindre une "nouvelle normalité". De même que le confinement chez soi a été levé dès que possible (ralentir l'économie ne fait jamais les affaires de l'État), le port du masque (toujours terrifiant pour les forces de police) ne durera évidemment pas. L'émergence d'une société de contrôle assez terrifiante est possible et doit, à mon sens, être combattue. Mais, justement, c'est l'inverse qui a lieu ici !
11) Certains se vantent de n'avoir pas peur. Soit. La disposition psychologique de chacun est parfaitement légitime. Mais n'avoir pas peur des armes à feu n'autorise pas à tirer dans le tas. Tout est là.
12) Il n'y a vraiment rien de révolutionnaire ou de transgressif à nier les vérités médicales dans un geste d'égoïsme assumé qui prend la forme exacerbée de l'individualisme dominant du monde contemporain.
13) Et même si, de façon extrêmement improbable, le masque s'avérait essentiellement inutile, l'infime effort ne méritait-il pas d'être tenté ? Mettre en regard ce dérisoire inconfort (l'occident oublie si souvent les véritables maux de ce temps) face à la possibilité d'une vie sauvée ne clôt-il pas immédiatement le dilemme ?
14) Franchement, face à la souffrance des malades intubés, face aux 600 000 morts - ici et ailleurs -, le refus de l'infime effort dont il est ici question n'a-t-il pas quelque chose d'indécent ? Comme symptôme de l'oublie définitif de tout soucis du bien commun.
L'enfant gâté paranoïaque, c'est surtout celui que se met à demander des efforts aux autres lorsqu'il se sent lui même en danger de mon point de vue.
J'en reviens à la base : si c'est indispensable, que l'exécutif distribue gratuitement des masques efficaces avant de les rendre obligatoires.
Pour le salaire, les soignants parle,t bien du salaire moyen européen. Après, dans un pays exsangue, effectivement, les syndicats se comportent comme des mendiants et acceptent les miettes qu'on leur jette.
Ici, l'Institut de Santé Publique (qui a autorité pour les mesures liées au Covid) considère qu'il n'y a pas d'éléments factuels pour conseiller l'utilisation de masques par la population. De mémoire, les études qui sont sorties ne sont pas fiables, car elles n'ont pas isolé l'usage du masque d'autres mesures (distanciation sociale, travail à la maison, etc).
Personne n'en a mis ici, et on a 7 personnes à l'hôpital à l'heure où j'écris ces lignes, alors que tout le monde est en mode ballec depuis des semaines (photos du 29 juin):
Il n'y a aucun signe de reprise, alors que les zones touristiques n'ont jamais été aussi bondées. Oslo, c'est 1500 hab/km², c'est pas non plus la pampa. Mes parents qui étaient là il y a deux semaines croyaient être sur une autre planète. Rien que d'aller au resto et d'avoir des menus "normaux" que tout le monde peut toucher, ca les faisait marrer.
Donc, je sais pas si c'est le fait que la distanciation sociale soit ultra respectée dans les endroits clos ou un coup de bol, mais on n'a pas eu besoin de masques pour faire tomber les chiffres.
Aqwa, tu peux demander un asile médical si tu veux!

Question sans troll : quel est le coût pour chaque lit de rea et a-t-on vraiment besoin de plus de 5000 lits en permanence ?
En attendant, ça repart comme en 40 aux Etats-Unis, plus de 1000 décès enregistrés hier, pour la première fois depuis le mois de juin. Faut que je retrouve cette superbe étude anglo-américaine qui date du début de la pandémie, qui affirmait que les deux pays les mieux préparés à une pandémie étaient les USA et le RU.

@Nil : Je crois qu'il était question, il y a quelques temps, de fermer 5000 lits avant cette annonce
(22-07-2020, 00:40)Nil Sanyas a écrit : [ -> ]Question sans troll : quel est le coût pour chaque lit de rea et a-t-on vraiment besoin de plus de 5000 lits en permanence ?
Je laisse aux plus calés le soin de répondre à ta question.
Je rebondis sur le nombre de lits dispo, on ne sait pas de quoi demain sera fait et j'imagine que touts les soignants de France sont comme ca

en espérant que le combo (retour du coronavirus /grosse épidémie de grippe) ne frappe pas cet hiver parce que là, c'est probable qu'on serait pas bien...
Mais soyons optimistes, sans mutation ou autres conneries, on peut imaginer qu'on ne revivra pas le même calvaire. Si le travail est bien fait en amont et avec un peu de chance, les services hospitaliers ne devrait plus e^tre au bord de l'explosion.
Déjà parce qu'on en sait un peu plus et qu'on semble mieux préparé. On peut espérer que la séquence alsacienne qui a mis une bouse pas possible et qui a crée un des plus gros cluster mondial ne pourra plus se reproduire (rassemblement des fous de dieu le 17 février, première grosse vague de malade la semaine suivante, intervention du préfet et de l’état le 6 mars. On voit bien qu'on était totalement baisé et que le virus a eu le temps d'essaimer de partout quand maintenant l'ARS débarque sur un lieu de cluster dans les 24h -et même comme ca c'est tendu. La dernière fois que j'ai vu des chiffres, on avait clôturé que 70% des 300 ou 400 clusters repérés en sachant qu'heureusement certains s’éteignent tout seul.
On n'est évidement pas du tout à l'abri d'un cluster hors de contrôle ou à la limite du contrôle comme ca semble être le cas à Barcelone qui me semble être sur le fil du rasoir depuis un moment et sur qui je mettrais bien une pièce pour la première grande ville à reconfiner.
Sur un ton plus léger
la campagne américaine, comme si c’était déjà pas n'importe quoi entre le bouffon en place et le vieux sénile qui veut prendre sa place,...
Kanye

Bon, sinon, entre les masques jetés n'importe ou, les poubelles mal rangées, les gens trainés sur 800m en voiture, les chauffeurs de bus massacrés à coup de pieds, les pompiers sur qui on tire, il faudrait que ces incivilités cessent maintenant je trouve.
@Nil : réponse sans troll : pourquoi ne démantèle t'on pas l'armée lorsqu'il n'y a pas de guerre ?
N'oublie pas de relever aussi tout ce que font de bien les 67 millions de français pour sortir de la politique du fait divers

Je ne sais pas s'il s'est rendu compte de ce qu'il disait...Ou bien il a été très très maladroit et voulu signifier qu'il y aurait une tolérance 0, ou bien il est complètement perché.
Dans les 2 cas, l'utilisation de ce vocabulaire pour évoquer les 3 faits évoqués par le journaliste sont indignes.