Kenneth-Brylle a écrit :Sans faire le léche, j'espère que ton caca nerveux sera passager, j'aime bien te lire dans ce topic et ne pas être d'accords avec toi. (Pas toujours le cas d'ailleurs).
Ce qui n'empêche pas que tu supportes un club de tromblon qui s'est cagué dessus la dernière fois bien sur. 
Ce n’est pas d’être de droite dans un biotope gauchiste qui me pose un problème, j’ai l’habitude ! ce qui me saoule c’est la pauvreté d’un débat qui se concentre sur des postures morales voire moralisatrices essentiellement sur des détails merdiques.
Si j’avais des positions aussi tranchées que certains sur la France de Sarko, j’en tirerais des conclusions plus radicales, soit en quittant cet affreux pays soit en me battant réellement sur un front Politique. Or je constate jour après jour qu’Opiom qui n’est pas constitué que d’abrutis, sombre dans une démagogie généralisée et finalement incarne à merveille ce que je pense de la gauche française.
Ce curieux pays encore bien marqué par des idéologies tenaces, souffre d’un clivage gauche/droite à 50/50 tout en n’ayant aucune culture du compromis.
La seule solution que nous ayons trouvé a été le fameux « radical socialisme » de Mitterrand et Chirac qui a gouverné la France de 83 à 2007. Cette solution ne tire personne vers le haut, elle consiste à entériner les évolutions du monde et ses conséquences le plus tard possible et souvent dans les pires conditions. Une sorte de conservatisme abscond, plus défensif qu’autre chose qui ne mobilise que le plus petit dénominateur commun soit quasiment rien.
On le vend comme notre fameux pacte républicain, pour moi ça n’a aucun sens. De toute façon, quoi que nous fassions, le clivage droite/gauche en France stérilise encore le débat Politique et ce à tous les niveaux.
Oui j’ai voté Sarko, oui je l’assume et pour moi c’était un peu comme mettre un coup de latte dans le conformisme politique ambiant. J’ai bien conscience que le type est pétri de contradictions et d’imperfections, mais il est le seul à pouvoir nous sortir de notre ornière idéologique et par effet de balancier j’espérais qu’il allait contraindre la gauche française à s’engager et à se réformer en laissant plus d’espace que le ventre mou allergique au risque que nous avons connu si longtemps.
Malheureusement, j’ai l’impression que non seulement l’opposition n’en profite pas mais qu’elle ne saisie pas l’opportunité qui s’offre à elle de réfléchir à une alternative crédible et exigeante qui pourrait rassembler une majorité de français.
Je rêve d’une classe politique moins raide idéologiquement et plus en quête d’un compromis ambitieux et novateur.
La promotion de l’extrême gauche comme solution aux maux du PS me semble être au mieux une ânerie et au pire une gangrène. Sans parler de pacte républicain, il ne faut quand même pas dépasser certaines limites afin qu’un compromis soit encore possible.
Encore une fois je trouve la sortie de Marie Ndiaye insultante mais c’est absolument son droit, la réponse de Pivot à Raoult me semble être la bonne. Après il est clair qu’elle ne m’intéresse plus du tout.
Certains ici m’ont aidé à réfléchir comme RasSimmons, B½uf en d’autres temps et d’autres ont tendance à profondément me saouler et vont finir par me rendre encore plus con.
Clairement je ne vois plus l’intérêt de poster ici, il ne s’agit absolument pas d’une posture de victime, mais tout simplement une sombre impression de pisser dans un violon et de perdre mon temps. En plus l'humour gauchiste de certains ici me passe très au dessus de la tête. Faire 20 pages en cumulé sur a taille de Sarko, si ça vous fait marrer, moi pas !
Si je peux en rassurer certains, je ne suis absolument pas un béat du règne Sarkosien, bien au contraire, rien que le fait de laisser un micro à cette ordure de Lefèvre me dresse les poils sur la tête, le coté bling bling, le népotisme et les man½uvres politiciennes globales me gênent. Je n’hésiterai pas une seconde à voter socialistes aux prochaines présidentielles si j’avais le sentiment qu’ils avaient un projet ambitieux et crédible et s’ils arrêtaient de se réfugier dans une posture morale chiante et stérile.
En tout cas merci aux quelques uns qui n'ont pas parlés de la soeur que je n'ai pas et qui considèrent encore qu'être de droite n'est pas un délit.