paddy a écrit :ba tu vois, on aura pas eu le temps d'y goûter :blondblush1:
est ce bien raisonable quand on a des hémoroides ?

haydjan a écrit :est ce bien raisonable quand on a des hémoroides ?
qui mange une noix de coco a etc.etc...
sagesse africaine :santa3:
hermeister a écrit :Il faut arrêter avec les discours alarmiste. Contrairement aux énergies fossiles, les produits agricoles constituent une offre renouvelable.
A l'envers de l'idée répandue la production agricole et son industrie se vantent d'avoir la capacité de nourrir les 9 milliards de personnes que la planète pourra compter d'ici 40 ans. Pour info la FAO en 2007a annoncé une production céréalière record de 2,097 milliards de tonnes, une hausse de 4,8 % par rapport à 2006.
La nouveauté de la crise que l'on vit actuellement dans les pays pauvres et avec les violentes manifestations, c'est celle ou il y'a de la nourriture mais où les misérables ne peuvent pas se la payer. Notamment à cause de la spéculation sur le cours des matières premières ; la nouvelle bulle des investisseurs (d'ailleurs un bon banquier qui connait bien son métier t’aurait proposé quelques mois en arrière des produits sur ces matières), les stocks qui étaient pas déjà à un haut niveau sont conservés pour être vendus au moment opportun de la hausse du cours.
Bien sur certains avancent pour justifier cette spéculation, les biocarburants et la demande croissante des pays émergents mais s'arrêtent en bout de chemin pour ne pas faire le rapprochement avec la baisse de la consommation des plus gros producteurs de ces matières comme les états unis, l'Europe ou tout simplement comme la chine qui pour se mettre à l'abri de l'inflation engendré par la spéculation, favorise son marché national en mettant en place des taxes à l'exportation sur ces matières premières. Le seul point positif, c'est que compte tenu du fait que ce sont les spéculateurs qui font monter les prix, il y aura des prises de bénéfices d'ici cet été (vraisemblablement). Bien entendu les prix à la consommation ne baisseront pas...mais la hausse devrait ralentir... Enfin je l'espère.
Autre point qui n'est jamais évoqué le gaspillage des circuits de distribution de l'industrie agroalimentaire, des supermarchés, de la restauration et des ménages.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/4443111.stm
http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk/4444429.stm
Si l’idée est de donner raison à Malthus on se prendrait pas autrement.
Sauf que tu oublies une chose essentielle dans ton postulat. La capacité de production de nourriture mondiale prend-elle en compte sa durabilité environnementale ? Non parce qu'en comptant sur des ressources d'énergie et d'eau illimitée, bien sûr que l'Agriculture intensive peut nourrir 9 milliards de personnes. Je suis sûr qu'elle pourrait même en nourrir 40. Oui mais voilà, l'énergie fossile se raréfie, l'eau potable aussi. Le réchauffement climatique conduit par ailleurs à une augmentation des zones désertiques (sans compter la montée des eaux qui va abaisser légèrement la surface terrestre globale) et le fait qu'il faudrait fournir un toit à tout le monde (donc encore plus de zones occupées).
Alors si c'est du Malthus tant mieux si ça t'amuse, mais je préfèrerais voir 6 milliards de personne avec un toit, à manger et à boire et dans un environnement et un approvisionnement énergétique stables et durable que 9 ou 10 milliards avec plusieurs milliards de personnes touchées par la famine et/ou l'absence de logement où l'on entretient la survie au prix de nombreuses atteintes à l'environnement.
Et puis c'est assez mignon les projections démographiques mais je doute que ça tienne compte des pertes humaines liées à des conflits déclenchés par les tensions créées par cet accroissement de population.
La seule chose qui fait que dans notre espace limité nous puissions accroître la population sans conséquences est l'avancée technologique (principalement maîtrise de l'énergie et génie agronomique). C'est celle qui a permis à ce que la population s'accroisse depuis le XIXe sans famine générale (mais avec des guerres quand même) mais au prix d'un pillage sans aucun précédent des ressources naturelles. Finalement, j'ai l'impression qu'on fait trop confiance à la technologie et à nous foutus scientifiques

Tiens un truc pour rassembler:smoke1:, si on faisait un bilan de Sarko an 1...

boeuf mode a écrit :Tiens un truc pour rassembler:smoke1:, si on faisait un bilan de Sarko an 1... 
Qué fouteur de marde...
Un été pourri mais de la neige jusqu'en avril ! Pour ma part je dirais donc mitigé

foutcheubol a écrit :Qué fouteur de marde...
Un été pourri mais de la neige jusqu'en avril ! Pour ma part je dirais donc mitigé 
arf c'est juste une tentative d'humour... noir, j'en conviens... :blondblush1:
sarkophage...

ma foi, ça sert pas à grand chose de s'égosiller puisque chacun sur ses principes sarkoboute

foutcheubol a écrit :ma foi, ça sert pas à grand chose de s'égosiller puisque chacun sur ses principes sarkoboute 
c'est quoi qui sert à grand chose, alors ? :ball:
hermeister a écrit :Il ne s'agit pas de mon postulat mais de celle de l'industrie agricole, mais il est clair qu'il demande l'effort majeur de tout un chacun pour revoir ses habitudes alimentaires, et là je peux comprendre que ça botte pas tout le monde.
Pour la question de l'eau sans vouloir la minimiser elle est n'est vraiment pas fondamentale, puisque c'est là que le réchauffement climatique peut être un bien pour mal. Je m'explique l'eau douce qui représente entre 2 à 3 % de l'eau de la surface terrestre se compose ainsi : les glaciers et neiges éternelles 68%, les eaux souterraines 30%, les lacs et rivières 0,3% et le reste dans les mares humidités du sol, permafrost... aujourd'hui seul le tiers de l'eau douce est utilisable et sur ce tiers 65% s'évapore, et sur les 35% restant 20% sont inaccessibles à cause du relief ou de la répartition inégale sur le globe. Pour ce dernier point l'exemple classique de l'Australie et du Moyen orient sont parlant. En sus de la distinction entre les eaux renouvelables, cycle naturel de l'eau, et celles ayant un cycle plus long de régénération et de l'étude de comportement de consommation sur le plan individuel. Donc aujourd'hui la grande inconnue c'est de connaitre les conséquences de cette mesure hydrique, qui n'est pour l'instant pas étudier.
Et là on arrive à la vraie problématique ou trouver des terres arables suffisamment bien situés pour faire face aux grandes variations climatiques entre les fortes précipitations qui apporteront plus d'eau que le drainage, pour compenser les périodes sèches, il faut trouver, aujourd'hui, une zone qui est peu peuplé, fertile et sauvage pour en faire le grenier de l'humanité
Tout ceci c'est bien joli mais ça n'explique toujours pas comment (et même si c'est possible) de fournir à la population mondiale, ne serait-ce qu'actuelle, l'ensemble de ses moyens de subsistance sans plus détériorer la planète.
Reste que l'eau, au contraire d'être minime, est un problème majeur du fait de l'épuisement des ressources en eau POTABLE (sans compter toutes les eaux considérées comme potables et qui ne le sont pas tant que ça).
Citation :Loin de moi l'idée de te reprocher ton point de vue, je note juste que le seuil que tu fixes correspond à la réalité actuelle de la population, je te laisse penser si on avait appliqué plutôt cette vue. Ensuite bon an mal an ce seuil dont tu sembles te satisfaire n'empêche pas les tourments promis, l'ONU dit qu'il y'a actuellement 850 millions de personnes qui meurent de faim et prévoit le milliard pour les décennies à venir, sans parler des bidonvilles et des sans abris qui pullulent. Donc la question est de savoir quel est le bon seuil pour nous permettre de vivre tous heureux et profiter de la planète.
Je n'ai jamais fixé de seuil, encore moins avancé de chiffres. Je fais juste un constat : l'accroissement annoncé de la démographie m'inquiète au plus haut point. On arrête quand, quand on arrive à 2 milliards d'affamés ?
Citation :
Malheureusement les projections sont nécessaires à nos économies pour permettre une prospective, d'ailleurs comment veux-tu parer aux besoins et aux évolutions de la population sans projection, Malthus, en fut un précurseur, pour la démonstration de son principe.
Maintenant je suis prêt à partager tes doutes sur cette méthode, sans forcément faire un lien avec ta conclusion et son idée sulfureuse qui nous conduirait à l'intense concurrence à la vie.
Je te parle de limiter la croissance de la population et tu me parles d'intense concurrence à la vie ? Ah mais t'inquiètes, ça va se limiter tout seul par la famine et les maladies (sans compter qu'une épidémie se développe d'autant plus facilement que les "cibles" sont nombreuses et mobiles).
Citation :Mais c'est vrai qu'il ne faille attendre de morale de la part d'une personne qui meurt de faim, situation bien décrite par Agnès Owen dans une de ces histoires de Histoires Maigres et qui fais dire à un de ses personnages : " le vol c'est quand on le retrouve dans ma poche ou chez moi mais pas dans mon ventre"
Mouais... jolie citation, mais ça ne répond toujours en rien à ce que j'ai dit
Citation :
Aussi vrai que l'explosion démographique est vraiment un phénomène du 20è siècle puisque entre le 1M du 19é et le 2 M atteint dans la période de l'entre de guerres, la magnitude de ce phénomène est remarquable, et que les explications se trouvent dans toutes raisons que tu avances. Mais tu peux aussi noter qu'aujourd'hui un des meilleurs moyens de contraception, vu que tu l'évoquer plus haut dans un autre post, reste quand même le développement, il suffit de regarder la différence du taux de natalité entre les pays riches et les pays pauvres, donc favorisons les transferts de technologies, et évitons d'ériger autant de barricades législatives, réglementaires et techniques dont le seul progrès est de préserver et protéger notre petit confort, et je suis sur que l'on aura avancer de moitié sur les vraies enjeux de l'humanité.
Oui, je suis bien d'accord. Mais ce n'est pas qu'une question de développement économique, même loin de là. Enfin disons qu'il y a un facteur qui va avec, c'est la possibilité économique et matérielle d'accéder à la contraception. C'est aussi une question d'éducation, malheureusement trop souvent de religion aussi, de mentalité. Quand on voit le fait de faire des enfants comme une possibilité de nourrir sa famille il y a une logique mais aussi un paradoxe : il faut d'abord les nourrir ces enfants...
Finalement on en vient aux deux pans majeurs des enjeux de l'humanité : tendre vers une égalité sur les besoins fondamentaux (on est à l'envers sur ce plan là depuis toujours) tout en le faisant dans des conditions durables et stables.
foutcheubol a écrit :ma foi, ça sert pas à grand chose de s'égosiller puisque chacun sur ses principes sarkoboute 
Bein, à la Courbis, j'attends qu'on me démontre comment alors qu'à 6 milliards on en laisse un bon tiers sur le bord de la route (tout en foutant notre planète en l'air), on peut s'en sortir en étant encore nettement plus tout en arrêtant de foutre notre planète en l'air.
tout le reste, comme le dirait Boeuf, n'est que littérature...
boeuf mode a écrit :c'est quoi qui sert à grand chose, alors ? :ball:
Non mais chacun son truc. En bon amateur de voile je préfère privilégier l'écoute
Mais vrai que si personne ne s'égosille j'aurais plus qu'à me la mettre derrière l'oreille...
J.R. a écrit :Bein, à la Courbis, j'attends qu'on me démontre comment alors qu'à 6 milliards on en laisse un bon tiers sur le bord de la route (tout en foutant notre planète en l'air), on peut s'en sortir en étant encore nettement plus tout en arrêtant de foutre notre planète en l'air.
tout le reste, comme le dirait Boeuf, n'est que littérature...
Franchement j'en sais rien. Du peu que j'ai suivi ces temps ci il y a deux choses que j'ai retenu :
1- je comprends pas qu'on puisse spéculer (financièrement j'entends, of course) sur la nourriture.
2- il apparait que ces dernières années l'effort de transmission des connaissances des techniques agricoles auprès des populations défavorisées à sensiblement baisser. C'est dommage. Plutôt que produire encore plus là où on a déjà trop, mieux ne vaut-il pas se pencher sur les zones qui en ont besoin ?
C'est un peu tout bête, mais j'ai pas trop le temps et la volonté de m'arrêter sur tout ça. Je préfère vous lire.
Et puis j'ai un Mario Kart à tester...qui a dit sale merdeux d'occidental ? :Pixie
foutcheubol a écrit :2- il apparait que ces dernières années l'effort de transmission des connaissances des techniques agricoles auprès des populations défavorisées à sensiblement baisser. C'est dommage. Plutôt que produire encore plus là où on a déjà trop, mieux ne vaut-il pas se pencher sur les zones qui en ont besoin ?
z'auraient surtout besoin qu'on les laisse tranquille, qu'on ne détruise pas leur système et leur savoir agricole qui était souvent le mieux adapté au pays (ben oui des siècles d'expérience) à coup de colonisation puis de FMI et Banque Mondiale...
Malheureusement le mal est fait... puis l'occident n'a jamais fait de cadeau aux autres et ne semble pas avoir envie de commencer.