Mister Ma a écrit :j'ai peut etre ete un peu fort en utilisant le terme branleur.
mais c'est ca que je ne comprends pas: de quel droit se permet-on, meme pour 1 heure, de bloquer la liberte des gens ? De quel droit certains, souvent les premiers a donner des lecons de democratie patin couffin, s'arrogent-t'ils le droit de confisquer une partie des libertes des autres ?
Elles sont la les methodes du XIXeme siecle pour moi.
ah bon merci

franchement ça change tout les termes...
la question que tu poses a sa légitimité... moi je ne connais pas grand chose en droit pur, au sens juridique, alors je ne sais pas quel "droit" on a.
Ce que je sais c'est que cette action de bloquer un accès par exemple,
contrairement à ce que fait croire le mouvement médiatique et le gourvenement, c'est bien un moyen... pas une fin. Pendant le cpe les médias et le gouvernement auraient aimé ne parler seulement que du "blocage/anti-blocage" (rien que ces termes je trouve ça laid

laid comme ce débat artificiel), mais le mouvement était tellement énorme qu'ils n'ont pas pu.
La question c'était bien le cpe et pas autre chose... là rebelote, on n'a aucune info sur la loi en elle-même, on ne voit que des méchants étudiants poisseux se faire matraquer par des gentils crs soutenus par des gentils étudiants propres sur eux et non violents @ Renaud.
La légitimité c'est aussi quand tu vois que Sarkozy affirme avoir vaincu la grève des transports une fois que celle-ci s'arrête. Qu'ont gagné les syndicats à avoir une attitude "responsable"?... rien.
C'est une culture du conflit, il n'y a que ça qui marche... on peut le regretter... faire une grève ce n'est pas très marrant, c'est fatiguant et usant... à part les moments ou tu t'amuses dans une manif, en essayant d'être créatifs comme on avait pu le faire pendant le cpe (costumes, mannequins de chirac and co, musique,etc.)
C'est bien plus tranquille d'aller en cours... d'ailleurs je connais des gens,e ne archi, qui ont fait la grève et ont raté leur année... c'était courageux à eux
mais vu qu'on défend des idées, et non le droit à la glandouille, et ben on le fait quand même... avec les moyens que le pouvoir nous laisse. En France c'est le rapport de force (ailleurs aussi d'ailleurs... il y a des études qui montrent que la France est 15ème sur 30 en Europe en nombre de jours de grève...)
Usual a écrit :Il faut différencier deux choses. Les réformes annoncées vont bénéficier à des étudiants d'un certain niveau social, les frais d'entrées, la sélection, la culture d'entreprise, c'est l'apanage d'une partie seulement des futurs actifs. Il est plus facile de cautionner la loi LRU quand on a derrière une assurance financière parentale qui garantie un avenir. De voir la fac de Droit ou celle de Médecine s'opposer majoritairement à la grève c'est symptomatique d'un écart important. Ceux qui souffriront le plus de ces réformes, ce sont ceux qui n'ont que leurs petits boulots à côté pour étudier, ceux dont les parents ne peuvent assumer financièrement les études longues, ceux qui ne peuvent se permettre de faire une école d'ingénieur ou n'importe quelle école payante. Là où cette loi va faire mal, c'est dans les couches les plus faibles des futurs actifs, et ce sont ceux qui bloquent en majorité. Pas besoin de se plaindre quand on n'a pas besoin de croiser les doigts pour son avenir. Les débloqueurs qui crient "Liberté" me font doucement rigoler, ils l'ont eu, la liberté, celle de choisir plus facilement leur avenir. Les étudiants en Histoire, en Socio, en Psycho ne le font pas par choix, c'est évident, c'est par défaut, parce qu'ils n'ont comme exemple que des parents ouvriers/employés. Rares sont les fils et filles de notaires à choisir ces filières. Ce qu'on va casser, c'est la possibilité (même minime) de se faire une place dans une chasse à l'ascension sociale avec déjà peu d'élus.
Que ceux qui bloquent le fassent, c'est de cette manière que le Pouvoir sait qu'il a une opposition, c'est de cette manière que l'opinion publique peut être informée des tenants et aboutissements (aussi partisans soient-ils), c'est de cette manière que les acquis sociaux d'aujourd'hui ont été gagnés.
Dire Amen à tout, comme l'UNI le fait, se déclarer les chantres de la Liberté (mon dieu ...) au nom du déblocaque et du "On veut étudier", c'est de la démagogie complète.
Pour travailler en bibliothèque et en BU, sont rares les étudiants, même anti-bloqueurs, à se bouger le derche pour étudier pendant ces semaines d'agitation. Ils agitent les bras de la même manière, sans savoir pourquoi, en fustigeant les "gauchistes" et en faisant tout autant si ce n'est plus d'amalgames sur la loi Pécresse.
Moralité : M'font bien marrer les anti-bloqueurs, les croisés de la pensée unique, qui gobe ce qu'on leur jette en leur disant que c'est bon pour leur santé.
c'est vrai que c'est marrant tous ces jeunes qui "veulent étudier parce que j'ai un partiel dans 1 mois" (à la fac tu as toujours un partiel dans 1 mois vu que l'année dure à peine 6 mois coupée en deux

) quand tu connais comment ça se passe en fac...
ah les cons

