Jeroemba a écrit :J'aimerai quand même bien entendre ton avis sur la pratique actuelle du pouvoir. Tu n'es pas horrifié? De Gaulle doit se retourner dans sa tombe...
Horrifié ?
Non.
Content de la politique qui est menée ?
Non plus.
Mais persuadé que ce serait et que ça a été exactement pareil lorsque la gauche était au pouvoir.
De toutes façons, quoiqu"ils fassent, l'opposition gueulera.
La taxe carbonne, voilà un sujet qui aurait du ralier la gauche et la droite. C'est une mesure écolo, plutot intelligente, plutot équitable (autant que cela puisse être)..et bien non, ça gueule.
Donc en fait, la politique me gonfle.
Il y a 15 ans lorsque j'étais étudiant, j'étais très politisé, je ne supportais pas la main mise totale de la gauche, voire de l'extrème gauche à la fac.
Je m'y suis opposé, violement, j'ai rameuté, et jamais la droite n'a fait d'aussi bon résultats que lorsque "notre" petit groupe a prospéré à la fac, pendant 3 ans. Pas assez pour remporter des élections, mais suffisament, pour ne pas se laisser imposer cette dictature.
Maintenant, j'ai pris du recul, je suis de plus en plus loin, mais je me fatigue des querelles incéssantes, des batailles de chiffoniers, de l'immense hypocrisie existante.
Je m'indigne des indignations pueriles qui naissent ici ou là, en fonction des bords politiques qui en sont les catalyseurs.
Donc non, je ne suis pas "horrifié", loin de là.
Je reste persuadé que N.Sarkozy était l'homme de la situation compte tenu des autres prétendants.
Je reste persuadé qu'il a très bien négocié la crise dans laquelle on a été plongé et qu'il n'a vraiment pas eu de chance.
En revanche je lui en veux d'avoir commis de grosses erreurs et de ne pas être revenu dessus, la principale étant le "bouclier fiscal" qu"il traine comme un boulet.
Pour le reste, l'élection de Jean Sarkosy jusqu'à la mise au pilori de F.Mitterand, ça me fait doucement rigoler.