Usual a écrit :Ouais mais tu glandais même quand y'avait pas grève toi non ? 
Les noyaux durs des bloqueurs sont assez au point sur les points de la loi Pécresse, comme le sont égalemet les anti-bloqueurs. Les enjeux sont bien connus, mais ils n'ont pas le même impact suivant que tu es d'un côté ou de l'autre des portes bloquées.
Tous les anti bloqueurs ne sont pas pour la LRU.
GodFather a écrit :Tous les anti bloqueurs ne sont pas pour la LRU.
oui, ce sont deux choses différentes...
Espigoulien a écrit :Dans les années 80, il avait neigé sur Marseille. J'étais en primaire. Toutes les écoles du centre-ville étaient bloquées pendant 3 jours. Sauf la mienne...:vod:
Je l'ai super mal pris et depuis, chaque fois qu'il y a eu un mouvement susceptible de faire sauter des heures de cours, à la moindre occasion de me retourner contre l'école publique , bah j'en étais. Mon plus grand honneur de Casque Bleu de la Glande, m'a été attibué à la FAC de lettres d'Aix. Une vieille prof qui n'aimait déjà pas mes cheveux gras m'a surpris en train de finir mon bambou dans un couloir. Elle m'a dit que je "contribuais directement à la clochardisation de l'université". :happy2:
Je sais pas pourquoi, j'ai trouvé ça vachement valorisant.
Voilà, ça n'a rien à voir, mais comme Cali, je n'ai jamais été foutu de savoir ce que les réformes proposaient. Je posais la question aux mecs motivés... bah y en a 1 sur 10 qui était en mesure de répondre. Par contre ils avaient tous des feuilles. Et ça, c'est quand même bien pratique.
étudiants, poil aux dents.
Big a écrit :Cali, tu m'autorises cette phrase en signature ? :lol:
Fais-en ce que tu veux Big...

Gamba a écrit :Celui qu'a dit (sans doute un p'tit slip) qu'à Sciences Po c'étaient des fils à papa mais pas trop quand même, je l'invite à venir passer une après-midi en ma compagnie rue Saint-Guillaume pour qu'il se rende compte par lui-même 
Sciences-Po, tu y rentres pas concours, je vois pas ce que viennent faire le fils à papa là-dedans... En gros, les non fils à pape sont exclus de Sciences-Po ? C'est beau
Après, Paris est peut-être différent des autres IEP.
GodFather a écrit :Tous les anti bloqueurs ne sont pas pour la LRU.
Je parle de ce que je vois, les anti-bloqueurs à Caen sont noyautés par l'UNI, qui approuve en totalité la loi LRU. Après que des étudiants lambda se joignent au mouvement c'est logique.
Pour info', à Caen, sur deux campus sur trois, décision de reprise des cours votée et validée, appliquée par les bloqueurs sans problème, avec proposition acceptée par les anti-bloqueurs de deux matinées par semaine de débat et de suspension des cours. Comme quoi, le débat existe.
Les professeurs de l'UFR d'Histoire montent au créneau contre la loi LRU et l'absence de concertation avec les personnels enseignants, avis de grève de tous les enseignants. Hoplà.
PassiOM a écrit :Etrange, j'ai pas eu la(les) même(s) version(s) : tu sais qu'ils ont fait rentré des lycéens aux AGs pour obtenir prolongation du blocage il y a peu ? :lol: Pathétique en tout cas...
Lycéens, actifs, étudiants, sans-emploi, étrangers, ils ont tous le droit de vote depuis le début à Caen. Il suffit d'avoir sa carte d'étudiant, une carte vitale, une carte bancaire ou une carte de tram. Les revendications des plus vindicatifs dépassent largement Pécresse.
Maintenant si tu veux plus d'infos, ami parisien, n'hésite pas à demander, j'étais avec eux ce soir

chichiman a écrit :Rien à voir, ou peut-être si.
L'autre jour, je suis à Chatelet Les Halles, j'attend le RER B pour rentrer. Y'avait du monde, soit, pas plus pas moins que d'habitude. Le RER arrive, je monte. On se retrouve bien serré comme d'hab. Ca démarre, prochain arret Gare du nord où plein de monde descend. Les portes s'ouvrent et les gens devant les portes ne descendent pas mais se tassent sur les cotés, sauf que ça bloque. Du coup je me retrouve coincé entre les ceusses qui veulent descendre et les ceusses qui veulent pas laisser descendre. Comme ça joue des coudes, je gueule: Vous pourriez descendre pour laisser passer les gens (étant prêt à le faire moi-même), la dessus t'as 3 connasses qui tournent la tête en faisant mine de rien comprendre et une 4è de me répondre: Non, moi je descends pas parce que sinon, je ne remonte pas. et cela en étant au milieu des portes ouvertes.
Voilà, en 1 minute, y'a plein d'espoir qui s'est envolé.
Je vois que je suis pas le seul à avoir vu ou à avoir été confronté à ce genre de situations. Ca fait plaisir :blondblush1:
Usual a écrit :Le chacun pour sa gueule a de l'avenir, c'est la grande tendance du moment 
Pas étonnant, c'est Paris et l'Île-de-France çà...

Je veux pas généraliser après mais c'est vrai que plus qu'ailleurs, on voit l'individualisme forcené qui règne dans le coin. Désespérant de voir aussi comment certaines personnes sont agressives et s'énervent pour si peu... un conseil chichi sur ce plan-là: ne viens jamais habiter dans le 16e , on fait difficilement plus conne comme mentalité dans le quartier.
Pour toutes ces questions de mentalité, je suis bien content de me considérer comme un "petit provincial"

. Plutôt que de jouer au Parisien qui pense qu'à soi et qui ne retient pas les portes par exemple en sortant du métro. Dieu m'en préserve :mf_popean
Usual a écrit :Lycéens, actifs, étudiants, sans-emploi, étrangers, ils ont tous le droit de vote depuis le début à Caen. Il suffit d'avoir sa carte d'étudiant, une carte vitale, une carte bancaire ou une carte de tram. Les revendications des plus vindicatifs dépassent largement Pécresse.
Maintenant si tu veux plus d'infos, ami parisien, n'hésite pas à demander, j'étais avec eux ce soir 
C'est peut-être çà qui ne va pas.. il ferait peut-être mieux de ne considérer comme étudiants que les seuls titulaires de la carte. Sinon, c'est la voie vers du grand n'importe quoi : en l'occurrence, c'est le cas-là, c'était déjà le cas lors du CPE... Je parle de Caen là, pour les autres facs, je ne me prononcerai pas car je ne sais pas de quoi il en retourne exactement.
PassiOM a écrit :C'est peut-être çà qui ne va pas.. il ferait peut-être mieux de ne considérer comme étudiants que les seuls titulaires de la carte. Sinon, c'est la voie vers du grand n'importe quoi : en l'occurrence, c'est le cas-là, c'était déjà le cas lors du CPE... Je parle de Caen là, pour les autres facs, je ne me prononcerai pas car je ne sais pas de quoi il en retourne exactement.
C'est une volonté, légitime ou non, de profiter d'une loi ou d'un évènement médiatique, pour faire ressortir les revendications beaucoup plus larges. Personnellement, ça ne me gêne pas, et ça ne me gênait pas plus quand j'étais étudiant, les débats n'en sont que plus intéressants. C'est peut-être le seul lieu où il peut se dérouler d'ailleurs.
Pour illustrer le propos, tract diffusé aujourd'hui sur le campus, et qui, même si il est irréaliste, m'a vraiment fait marrer :
Devant une telle incurie et la régression organisée, nous, l'AGP proposons globalement :- Gratuité de la totalité des services publics ;
redistribution sur la totalité de la population des bénéfices des entreprises ;
réquisition de tous les logements vides ;
dissolution des Compagnies Républicaines de Sécurité et de la BAC ;
réquisition des casernes transformées en logement (un effort de déco sera cependant nécessaire) ;
abolition du CAC 40, du système boursier, du FMI, de l'OMC et de DSK ;
abolition de la commission européenne ;
démission du gouvernement et dissolution des ministères de l'Intérieur, de l'immigration et de l'identité nationale.
Face à la situation de l'Université nous suggérons :- Abrogation immédiate et sans condition de la loi LRU ;
commissions de recrutements ouvertes aux assemblées plénières des UFR ;
obligation d'emploi des doctorants et docteurs sans poste ;
augmentation des crédits de recherche ;
suppression des expertises administratives et scientifiques (la communauté universitaire est suffisamment mature pour s'autodéterminer) et suppression des experts ; suppression des présidences et des directions d'UFR et création de comités d'orientation ;
ouverture de l'Université 24h/24h et ouverture gratuite des bibliothèques universitaires à l'ensemble de la population ;
libre reproduction des ouvrages et de tout support culturel ;
distribution gratuite de pilules contraceptives masculines et féminines ainsi que des différents moyens contraceptifs ;
prise en charge gratuite des enfants d'étudiants et des personnels ;
mise à disposition de la voiture de fonction de la présidence pour la communauté étudiante ;
faire de la salle Henry Bernard un théâtre ouvert et une salle d'exposition permanente (cela contribuera à une lutte efficace contre l'inculture crasse des enseignants) ;
collectivisation des terrains fertiles universitaires au profit d'une culture de produits bio éveillant tous les sens ;
transformer l'IUP banque-assurance en IUP Lutte contre la répression sexuelle ;
augmentation des budgets alimentaires du CROUS, pour une démocratisation des repas gastronomiques ;
interdiction de cours de plus de 2 H ;
mise en place d'une pause syndicale pipe ou lèche ;
interdiction de tout mouvement de droite sur les campus (Uni, Corpos, Jeunesse Populaire, PS, UMP, Snesup, FN, etc.).
Pour financer notre projet ambitieux, nous exigeons la :- Récupération les budgets du SUAPS et faire des gymnases des hamams mixtes ;
vente aux enchères des bâtiments sciences 2 et sciences 3 (les étudiants n'ont pas à étudier dans des prisons) ;
taxation des responsables de diplômes ;
récupération des taxes professionnelles ;
abolition des grandes manifestations sportives (Jeux Olympiques, Coupes du monde,
) ;
destruction des stades et des gymnases ;
récupération des budgets apéritifs de la présidence ;
récupération de la quête de la messe de 10 heures et réappropriation des budgets du Vatican ;
transformation des Zéniths, lieux d'abrutissements des masses, en salle de spectacles gratuits ;
interdiction d'émettre de TF1 et récupération des budgets des médias de masse.
:lol: Ma foi m'font bien marrer, et j'suis d'accord avec pas mal de points
Dans le même genre, un tract diffusé dans une université parisienne sur la grève qui la concerne et la LRU :
"Depuis + d'un mois, les étudiant(e)s, les personnel(s) IATOSS et les enseignant(e)s se réunissent en AGs. Depuis le 13 novembre, notre fac est bloquée et occupée pour permettre à tout(e)s de se mobiliser et amplifier ainsi la contestation.
Pourquoi ns luttons ?
Le fer de lance de la mobilisation est la loi d'autonomie adoptée cet été, dite LRU "Libertés et responsabilités des universités". La loi LRU donne un pouvoir de décision aux entreprises au sein même des formations, transforme le président d'université en chef d'entreprise, et précarise toutes(tout) celles(ceux) qui y travaillent.
Cette loi, c'est aussi le renforcement de la sélection sociale des étudiant(e)s entre ceux/celles qui pourront se payer des études prestigieuses et les autres qui iront ds des facs de 2nde zone pour avoir des diplômes bidons. Face à cela, nous revendiquons une université ouverte, gratuite, critique et populaire accessible à toutes(tous) quelque soit notre origine sociale, géographique...
Pourquoi le blocage des cours ?
Les étudiant(e)s mobilisé(e)s ont choisi le blocage des cours comme moyens d'action. D'abord pour des motifs d'égalité. En effet, chacun(e) doit pouvoir s'investir pleinement dans la lutte sans être pénalisé(e)s pour cause d'absence aux cours, particulièrement pour les étudiant(e)s boursiers qui peuvent être victimes de sanction. Ensuite, le blocage avec réinvestissement des locaux permet de développer un rapport de force par le débat et l'action collective. Nous dénonçons la consommation du savoir. Avec les cours alternatifs et les ateliers (Note de moi : débat autour de la loi, débat sur le conflit israélo-palestinien, atelier musique, etc.), nous cherchons à inventer de nouvelles formes d'apprentissage. Arrêter le quotidien (donc les cours) ouvre des espaces pour devenir réellement acteur de notre lutte.
Nous continuons...
Le mvt étudiant ne s'essouffle pas. De nvelles universités entrent dans la lutte depuis cette semaine (Clermont-Ferrand, Poitiers...). Près de la moitié des universités françaises sont aujourd'hui en mouvement. Malgré les pressions diverses et les déclarations de la ministre Pécresse, il n'est pas question de lâcher. Nous devons continuer à porter nos revendications, à défendre l'accès au savoir pour toutes(tous) et à construire la convergence avec les secteurs en lutte.
Ce lundi (le 26/11), les étudiants réunions en Assemblée Générale à un millier ont voté à une grande majorité pour la reconduction de la grève et de la suspension des cours."
Je laisse à celles et ceux qui en ont envie le soin de le commenter..
A ma fac(AIX u1) on a voté la greve sans le blocage :lol:.
Ces types-là me font surtout pitié et plus ils continuent leur mouvement gauchiste-anarchiste à 2 roubles, plus je me dis que la France a besoin d'une belle dose de libéralisme pur et dur à la Thatcher X10 vu les corporatismes persistants.
Ils ne sont pas même pas étudiants et n'ont que 2 objectifs précis : faire caguer , casser du gouvernement. La loi, ils ne l'ont même pas lue... Le problème, c'est qu'il y en a qui gobent, notamment les pauvres lycéens qui bloquent sans qu'eux-mêmes sachent pourquoi et qui manifestent sans qu'ils ne comprennent pourquoi. Rien n'indique que les frais d'inscription augmenteront, ni qu'il y aura sélection ou privatisation...Et pourtant, l'université aurait bien besoin d'une sélection au mérite car vu les zombies qu'on trouve en première année et même parfois après, ça ferait du ménage ! Un bon petit concours (gratuit je précise) début septembre ferait l'affaire. Mais ça n'arrivera pas... car les gauchistes se feront entendre et parce que le gouvernement faux cul préfèrent avoir des étudiants qui se plantent qu'un chômage à 10% (car un étudiant n'est pas chômeur bien entendu, on en profite pour se vanter d'avoir moins de 2 millions de chômeurs en favorisant la précarité de 3 millions supplémentaires !)
Bizarrement, seules les filières de sciences humaines hurlent à la destruction de l'université. Ailleurs, ça se passe (presque) bien. Pour fréquenter 2 facs radicalement différente cette année (L3 histoire, L1 droit), je le vois et je le ressens... Moi, je serais entrepreneur, je ne mettrai pas un centime en sciences humaines car il n'y a rien à en tirer. Aucun débouché, trop de gens perdus, trop d'anarchistes... Par contre, pour la médecine, l'économie, le droit et même le sport, ça va se bousculer car là au moins, y'a du boulot.
Alors, au lieu d'hurler, les filières de sciences humaines feraient bien de balayer devant leur porte et de retourner la question : au lieu de se demander à quoi sert la LRU, qu'elles se posent la question suivante : "Pourquoi on n'est pas fait pour la LRU ?". C'est pas moi qui pleurerait la disparition de Montpellier III vu les types sortis tout droit de l'Amazonie qui la fréquentent... A force de faire n'importe quoi, les facs de sciences humaines vont finir aux oubliettes. Elles n'avaient qu'à se réformer quant il le fallait.
Enfin, anti-bloqueurs noyautés par l'UNI, du grand n'importe quoi... Moi aussi je peux sortir bloqueurs noyautés par SUD... Et entre l'UNI et SUD, la peste ou la choléra donc, c'est bonnet blanc et blanc bonnet... Les deux sont aussi imbéciles l'un que l'autre. Qui me permet d'être fier d'être asyndical et apolitique puisque je critique l'un et l'autre.
Ca, je m'y attendais... Et comme j'ai un esprit de contradiction largement au-dessus de la moyenne haute, je confirme mes propos tout en me revendiquant apolitique, ce que je suis réellement. Néanmoins, j'affirme qu'un libéralisme pur et dur ferait du bien à la France, à tous les niveaux.
C'est vrai que c'est toujours très difficile d'avancer une idée de droite sur ce forum... Je m'en souviens car j'étais de l'autre côté lors des présidentielles...
Tarlak a écrit :Ca, je m'y attendais... Et comme j'ai un esprit de contradiction largement au-dessus de la moyenne haute, je confirme mes propos tout en me revendiquant apolitique, ce que je suis réellement. Néanmoins, j'affirme qu'un libéralisme pur et dur ferait du bien à la France, à tous les niveaux.
Et de mon côté je milite pour un internationalisme, une suppression des marchés financiers, des frontières imposées, des dogmes économiques et des désinformations médiatiques.
A priori, on ne vit pas dans le même monde, on ne cotoie pas le même quotidien, on n'analyse pas le monde avec le même prisme. Celui que je pratique est sûrement partisan, mais il me parait le plus en adéquation avec le respect des autres. Que certains bloquent des facs ne me gênent pas, les acquis sociaux ont été arrachés, jamais négociés.
L'angleterre va tellement mieux depuis Tatcher que la paupérisation de la population est encore plus avancée que chez nous. Chacun pour sa gueule, je prends ce qu'il y a à prendre, tant pis pour autrui, qui d'ailleurs ne m'est rien qu'un obstacle à mon petit confort personnel. Je caricature bêtement la pensée du jour. Quand on se prend 3h30 de télévision par jour, je comprends qu'on ne puisse pas se poser la question de la raison de son existence.
A priori aujourd'hui, on nait dans une maternité à 50 kilomètres de chez soi, on grandit avec une nourrice sous-payée parce que les parents doivent travailler rapidement tous les deux, on est éduqué dans un système à bout de souffle qui rend les professeurs dépressifs et les élèves incultes et analphabètes, on grandit dans un système Star Academy en pensant que Che Guevara est un joueur de basket américain, on devient majeur en pensant qu'il va falloir jouer du coude et niquer son copain d'enfance pour avoir une meilleure place, se trouver une blonde à forte poitrine, avec une mégane break pour les enfants, un pavillon à crédit sur 30 ans, un labrador pour la forme, on cotisera toute sa vie, les années bercées par les dimanches de Drucker, les réunions familiales annuelles, le tiers provisionnel en gueulant contre les fonctionnaires, et le tout pour avoir 20 ans de retraites dans des clubs Med après avoir tâté du VVF à la Bourboule pendant 40 ans. Au final, t'as vie c'est un relevé de compte bancaire.
Enjoy mon vieux, t'es pas sorti
