Oups, je me suis trompé. En fait le projet du gouvernement
prévoit un plafond à 282 jours, ce qui correspond même à la fin des samedis en tant que jour de repos.
Bien sur, accord entreprise, bla bla bla...
Si ça continue je vais voter LCR moi

cynik a écrit :Le travail déteint même sur cetace
Nicolas prétend qu'on est sur terre pour travailler...Je comprends enfin pourquoi Oc a voulu être marin...

Hellborg a écrit :Ca n'existe plus les RTT?
Heu... tout le monde n'a pas de RTT hein. Je suis à 35h, et j'ai "que" mes week-ends et mes semaines de congés. Hey, c'est normal

Nil Sanyas a écrit :Heu... tout le monde n'a pas de RTT hein. Je suis à 35h, et j'ai "que" mes week-ends et mes semaines de congés. Hey, c'est normal 
Privilégié va.
Dans les TPME (moins de 20 salariés) les 35h ou RTT ne sont pas applicables: 39h (et plus) par semaines, 5 semaines de vacances par an.
Heu, je suis dans une TPME, et les 35h sont appliquées à tout le monde...
Tu veux dire qu'on gruge ? (ou alors ça ne vaut que pour les entreprises "récentes" sûrement)
Je vais devenir fonctionnaire alors je m'en fous. Attaque toi aux salariés du privé mon Nico : eux ils diront rien. Alors que mes nouveaux camarades ils mettraient le bordel. Et puis, comme ça, ceux du privé, tu pourras leur montrer ces fainéants de fonctionnaires qui font rien qu'à protéger leur privilèges, comme ça ils leur en voudront à eux et pas à toi. Tout bénef :rld
PS : quand je vois ce que je vais percevoir en comparaison de mon smic actuel, pour le même nombre d'heures et n'ayant réussi qu'un catégorie B, je me dis que les fonctionnaires sont pas si mal lotis
Nil Sanyas a écrit :Heu, je suis dans une TPME, et les 35h sont appliquées à tout le monde...
Tu veux dire qu'on gruge ? (ou alors ça ne vaut que pour les entreprises "récentes" sûrement)
En fait, je crois qu'il n'y a jamais eu obligation d'appliquer les 35h dans une TPE.
roudoudou a écrit :En fait, je crois qu'il n'y a jamais eu obligation d'appliquer les 35h dans une TPE.
Bah si, sinon on en voudrait pas autant à aubry. C'est pour ça qu'il y a les RTT entreprise (enfin je crois) aussi; ton chef choisit tes joours de RTT
Moi j'ai 24 RTT par an ... et je les prends quand je veux ...désolé
Ce que je comprends pas c'est les jours fériés...donc Noël, le 1er janvier, le 14 juillet les armistices, c'est fini ? il n'y a plus que le 1er mai ?
Ca va ressembler a ce qui se fait en Angleterre, la loi (commune a tous les travailleurs il me semble) c'est 24 jours de congé/an, jours fériés inclus (8 jours).en plus de les samedis et de les dimanches.
Dans les faits ma boite nous donne 22 jours en dehors des jours fériés, et quand tu bosses un jour férié t'es payé X2 et tu le récupères un autre jour, (je suis pas sur pour les cadres). M'enfin ca c'est l'exemple d'une grosse multinationale américaine qui prend bien soin de ses employés.. j'ai pas essayé autre chose.
En tout cas chez le camp d'en face vers la gauche ça n'a pas l'air d'émouvoir grand monde...
manolito a écrit :Ce que je comprends pas c'est les jours fériés...donc Noël, le 1er janvier, le 14 juillet les armistices, c'est fini ? il n'y a plus que le 1er mai ?
Ca va ressembler a ce qui se fait en Angleterre, la loi (commune a tous les travailleurs il me semble) c'est 24 jours de congé/an, jours fériés inclus (8 jours).en plus de les samedis et de les dimanches.
Dans les faits ma boite nous donne 22 jours en dehors des jours fériés, et quand tu bosses un jour férié t'es payé X2 et tu le récupères un autre jour, (je suis pas sur pour les cadres). M'enfin ca c'est l'exemple d'une grosse multinationale américaine qui prend bien soin de ses employés.. j'ai pas essayé autre chose.
Bah, deux boites en Angleterre, pas vraiment enormes, 25 jours de conges a chaque fois.
T'oublies de preciser qu'en Angleterre, y a moins de jours feries, mais au moins quand ils tombent un dimanche/samedi, ils te filent le lundi suivant pour compenser, alors qu'en France si le 15 aout est un dimanche, tu l'as dans le baba.
Marv a écrit :Bah, deux boites en Angleterre, pas vraiment enormes, 25 jours de conges a chaque fois.
T'oublies de preciser qu'en Angleterre, y a moins de jours feries, mais au moins quand ils tombent un dimanche/samedi, ils te filent le lundi suivant pour compenser, alors qu'en France si le 15 aout est un dimanche, tu l'as dans le baba.
En plus des jours fériés ? je m'étais pas rendu compte pour les fériés qui tombaient sur le Wend.
Usual a écrit :«Edvige» met en fiches l'homosexualité et la séropositivité
Michèle Alliot-Marie (photo), ministre de l'Intérieur, profite de la réorganisation des services de renseignement pour permettre le fichage de la santé et de l'orientation sexuelle de certains citoyens. Désormais, les services de police pourront enregistrer des données sur l'homosexualité d'une personne, ainsi que son statut sérologique. Ces données seront traitées par la direction centrale de la Sécurité publique.
En effet, dans le Journal officiel du mardi 1er juillet, un décret relatif au nouveau fichier de renseignement «Edvige» (pour Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) offre désormais la possibilité de mentionner «la santé et la vie sexuelle» de certains citoyens, ce que, jusqu'à présent, le service des Renseignements généraux n'était pas autorisé à faire. Détail troublant: Michèle Alliot-Marie avait souhaité que ce décret ne soit pas publié au Journal officiel, avant de devoir faire machine arrière, suite aux protestations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), organisme créé pour prévenir toute dérive informatique dans l'utilisation des données personnelles.
Dans son avis du 16 juin publié au ! Journal officiel, la C! NIL a ém is des «réserves» sur la collecte de telles données en vue de constituer un nouveau fichier de police. Par ailleurs, après la publication du décret, la CNIL a renouvelé certaines réserves dans un communiqué de presse en date du 2 juillet.
Concrètement, ce décret prévoit que la santé ou la vie sexuelle « peuvent être enregistrées [
] de manière exceptionnelle! » pour « des personnes [
] ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, économique ou syndical ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif », ainsi que pour des «individus [
] susceptibles de porter atteinte à l'ordre public», mais aussi pour des «enquêtes administratives [
] pour déterminer si le comportement des personnes [
] est compatible avec l'exercice des fonctions ou missions envisagées».
La CNIL avait souhaité que le décret «définisse explicitement la nature des données [dites sensibles, parmi lesquelles figurent la santé et la vie sexuelle] qui seraient susceptibles d'être enregistrées [
] et précise, en outre, que lesdites données ne pourront être enregistrées que dans la stricte mesure où les finalités du traitement l'exigent». Or cette recommandation n'a pas été prise en compte.
Dans son communiqué de presse, La CNIL a d'ailleurs «r! egretté que la possibilité de collecter désormais des informations relatives à la santé et à la vie sexuelle des personnes ne soient pas assortie de garanties suffisantes». Elle a ajouté qu'elle «sera particulièrement vigilante sur ce point et utilisera son pouvoir de contrôle pour s'assurer du caractère exceptionnel de l'enregistrement de ces données dans le fichier».
[url="http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=13220"]
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos...news=13220[/url]

J'ai encore vu cette année en cours de droit que c'était pas légal...
En ces temps où l'immigré est, au choix, une menace, un bouc émissaire ou une cible je vous laisse ce texte à méditer
"
Vivre donc sur le seuil de lEurope en étranger, plutôt en « étrangère absolue », ce sont les femmes émigrées en Europe, elles qui viennent du Sud et de si loin, celles que lon prend pour des analphabètes, qui lexpérimentent en cette fin de siècle, aujourdhui. Elles sont arrivées, un jour, dans ces grandes cités qui les ont éblouies, et pour elles linfini dune effraction sest ouvert, sest élargi, tandis que, autour delles, se creusait un vertige de silence.
[SIZE=2]Car la parole de tant de voyageuses et jévoque les émigrées maghrébines turques, maliennes, transplantées brusquement du douar, du village de la montagne, du hameau du Sahel vers les métropoles populeuses et bruyantes dEurope , cette parole, au sein dune mobilité aussi contrastée, si souvent gèle ou, tout au moins, devient vulnérable.
En France, venir de si loin pour rejoindre son mari, un bébé dans les bras, ses petits accrochés à ses basques, cela sappelle administrativement « bénéficier dun regroupement familial ». Cest dabord quitter les siens dans le vent dune sourde peur ou dune soudaine audace. Le monde des autres le « nouveau monde » pour elle, létrangère, lexotique, ce monde se perçoit désormais à travers un brouillard. [
] La mère cependant se maintient au premier plan, symboliquement et concrètement, dans le quotidien des migrations de banlieues. Tant quelle ne sancre pas dans une autre culture, dans dautres habitudes, une autre vie, le temps qui sécoule, pour la femme émigrée, est temps pour procréer encore, et voir grandir les enfants. Ceux-ci vont aller à lécole des Autres, devenir peu à peu des demi-étrangers à leur terre dorigine, en quelque sorte des Européens mais dans létrangeté.
Leur parler va se griffer de laccent du terroir ou du quartier denfance, cest-à-dire dici. Qui pourtant nest jamais « lici » de leurs mères
La langue du dehors, la mère la sent désormais comme une sorte de rivale qui vient lui happer le cur des enfants, eux qui, pensait-elle, devaient servir de passeurs entre elles et les autres. Or les enfants de migrantes deviennent rarement des intercesseurs.
Finalement, ces mères - quon appelle du terme presque barbare de « primo-migrantes » - gardent plus longtemps que prévu une mutité longue, lourde. Les voici, dans les rues illuminées, des silencieuses au-dehors, elles qui conservent au-dedans, avec leur dialecte, leurs fichus, leurs bijoux, leur effarouchement. [
]
Celles que je rencontre dans mon quotidien daujourdhui, les Maghrébines en région parisienne dont jentends dans le métro des bribes de dialogue, quelles viennent de Fès ou de Tlemcen, ou de Kabylie, je les reconnais à laccent de leur parler, et presque à leur manière de rire, ou de se fermer. Je contemple aussi des Maliennes, des Zaïroises dans les bus de banlieue du soir : elles portent en souriant leurs bébés sur leurs hanches, quelquefois sur leur dos
Je songe aux Turques en Alsace, en Allemagne, en Hollande, aux Indiennes et aux Pakistanaises en Grande-Bretagne, qui toujours semblent avoir débarqué le mois précédent, cela fait cinq ans ou dix ans déjà quelles se sont installées. Elles ne parlent au-dehors quentre elles; elles acquièrent quelques nouvelles stratégies. Enfin elles manifestent un peu de ruse, beaucoup de crainte ou une irrépressible nostalgie.
A toutes ces émigrées du présent européen, il faudrait dire, car elles ne le savent pas, quelles sont en train de prolonger, au-delà de la Seconde Guerre mondiale, deux générations plus tard, lexode des familles juives fuyant les ghettos de lEurope centrale pour la France et lOuest. Toutes ne se doutent pas quelles continuent lexode des familles kurdes, des réfugiés cambodgiens, viêtnamiens, thaïlandais, tant de « boat-people » hier débarqués. Elles ne se doutent pas non plus que souvent leur déambulation est lécho de lexil arménien des années vingt.
Inutile de sattarder sur ces histoires répétitives danciennes migrations. Il sagit surtout de faire sentir combien ces mères, accrochées à leur langue dorigine, arrivant le plus tard possible dans lautre langue, sont avant tout des figures de la poursuite et du refuge, un court instant, assuré. Elles demeureront silhouettes de fugitives essayant de tisser une durée dans le hasard de linstallation. "
Assia Djebar, Ces Voix qui m'assiègent :smoke1:
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la_chèvre a écrit :
J'ai encore vu cette année en cours de droit que c'était pas légal...
+1.
Voir les cours de Droit des personnes,la vie privée tout ça et voir aussi les cours relatifs à la CEDH. (dans les deux matières,jurisprudence pléthorique,trop fatigué pour la chercher maintenant,désolé).