24-03-2010, 10:35
Alors je vais le redire pour la x-ième fois, le but de la taxe carbone est bien à terme de modifier les comportements... en profondeur. Et qu'habiter plus près de son travail fait partie des choses à imaginer. Alors que personne ne monte sur ses grands chevaux, je vous vois le pied déjà à l'étrier, bien sûr nous sommes victimes du prix de l'immobilier qui nous oblige à émigrer toujours plus loin.
Mais pourquoi personne n'a gueulé contre ce système, qui a vu les promotteurs de tous ordres se gaver sur la populasse? On a accepté d'aller habiter à 50 bornes, 100 bornes de sont travail, car "on n'avait pas le choix"... mais c'est bizarre parce que pour l'environnement le choix on continue de se le donner.
Cette urbanisation dortoir a en plus bien d'autres retombées négatives (cité-dortoirs sans vie, besoin d'infrastructures dévoreur de finances, mitage du paysage, etc.etc.).
Et comme nous vivons dans une société libérale (pas au sens old-traffordien du terme) on estime qu'il faut faire une taxe carbone, et non des normes, pour rectifier cet état de fait dangeureux pour l'environnement et coûteux pour la société.
Cela marche aussi dans l'autre sens, l'idée qui sous-tend cette mesure (qui entrera en vigueur un jour où l'autre) c'est de relocaliser l'économie, à savoir renchérir à un point tel le transport que les entreprises auront tout intérêt à s'implanter à proximité de leur bassin de vente. Emploi non délocalisable... elle n'est pas belle la vie?
Enfin l'excuse européenne constitue vraiment un enterrement de première classe, car personne ne le fera en Europe sans un grand pays qui montre la voie. Il s'agissait d'exemplarité, comme on ne peut pas demander aux pays du tiers-monde de ne pas polluer si on ne le fait pas nous même en premier.
Sarkozy avait comparé cette mesure à l'abolition de la peine de mort (que Mitterrand avait ordonné alors que la majorité des gens était contre), en terme de portée historique... et bien nous avons la réponse, Sarkozy lui n'aurait pas aboli la peine de mort, pour ne pas fâcher l'électorat.
Comme l'a déclaré un homme politique anglais commentant la situation en France, "Sarkozy n'est qu'un homme politique, alors que les Français veulent un homme d'Etat".
Mais pourquoi personne n'a gueulé contre ce système, qui a vu les promotteurs de tous ordres se gaver sur la populasse? On a accepté d'aller habiter à 50 bornes, 100 bornes de sont travail, car "on n'avait pas le choix"... mais c'est bizarre parce que pour l'environnement le choix on continue de se le donner.
Cette urbanisation dortoir a en plus bien d'autres retombées négatives (cité-dortoirs sans vie, besoin d'infrastructures dévoreur de finances, mitage du paysage, etc.etc.).
Et comme nous vivons dans une société libérale (pas au sens old-traffordien du terme) on estime qu'il faut faire une taxe carbone, et non des normes, pour rectifier cet état de fait dangeureux pour l'environnement et coûteux pour la société.
Cela marche aussi dans l'autre sens, l'idée qui sous-tend cette mesure (qui entrera en vigueur un jour où l'autre) c'est de relocaliser l'économie, à savoir renchérir à un point tel le transport que les entreprises auront tout intérêt à s'implanter à proximité de leur bassin de vente. Emploi non délocalisable... elle n'est pas belle la vie?
Enfin l'excuse européenne constitue vraiment un enterrement de première classe, car personne ne le fera en Europe sans un grand pays qui montre la voie. Il s'agissait d'exemplarité, comme on ne peut pas demander aux pays du tiers-monde de ne pas polluer si on ne le fait pas nous même en premier.
Sarkozy avait comparé cette mesure à l'abolition de la peine de mort (que Mitterrand avait ordonné alors que la majorité des gens était contre), en terme de portée historique... et bien nous avons la réponse, Sarkozy lui n'aurait pas aboli la peine de mort, pour ne pas fâcher l'électorat.
Comme l'a déclaré un homme politique anglais commentant la situation en France, "Sarkozy n'est qu'un homme politique, alors que les Français veulent un homme d'Etat".