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J'viens de me taper la future super production américaine, le tres inattendu "Capitaine Sky et le Monde de Demain" !!! Au casting les 2 stars hollywoodiennes du moment : Jude Law et Gwyneth Paltrow.
Ca s'annoncait pas mal, mais alors, apres 10 minutes faut vite choisir son camp ! Soit on arrive a se dire que c'est un film a prendre au second degré mélangeant clichés et anachronismes et on passe 1h30 sympatoche, soit on est effrayé par les images de syntheses (doit aps y avoir une scene du film sans..) et par les histoires a la Indian Jones Vs Dark Vador et on passe 1h30 a se dire qu'on a niqué 2 CD et 1 journée de téléchargement...
J'ai mélangé les 2 ...

Ya Angelina en plus de cela

J'ai du voir la bande annonce deux ou trois fois, et ça m'a toujours surpris. Ca avait l'air vraiment space. Je pense que j'irais le voir, à mes risques et perils

Vi y a Angélina Jolie mais elle doit apparaitre 8 min 30 avec son oeil en moins... Bah si le style rétro en images de syntheses te petes pas les yeux et si tu arrives a te dire que c'est du second degré a la starship trooper, c'est un bon film !

Moi qui croyait qu'elle jouait les premiers roles

Starship Troopers c'etait assez sympa, mais c'est vrai qu'au vue des images, là c'est vrai que c'est space....

Ce soir j’ai vu « Deux hommes dans la ville», un film de José Giovanni dont l’histoire est celle d’un ancien truand incarné par Alain Delon remis en liberté conditionnelle grâce à son éducateur interprété par Jean Gabin. Ce film tragique et mélancolique délivre un message humaniste d’une très grande intensité, c’est un film à vous faire pleurer…. Jean Gabin endosse là un de ses plus beaux rôles, celui d’un vieux monsieur qui croit en la part d’humanité à l’intérieur de chaque être, il est opposé à un inspecteur interprété par Michel Bouquet et qui lui, ne croit pas en la réhabilitation et fera tout pour pousser l’ancien malfrat à commettre l’irréparable. Ce film prend partit pour les personnes condamnés, il montre les séquelles et les limites de notre justice, il montre aussi la malchance et la difficulté de s’en sortir pour un ex détenu. L’histoire est magnifique, la réalisation parfaite avec des échanges de regard entre Delon et Gabin tout à fait énorme ! Le casting est parfait car outre les performances excellentes du tandem cité précédemment, il faut souligner les présences de Michel Bouquet, de Gérard Depardieu et de Victor Lanoux. Philippe Sarde réalise dans ce film, une de ses plus belles compositions musicales. Chef d’½uvre...




J’avais vu récemment « Borsalino and Co », un film de Jacques Deray. Il s’agit du second volet de Borsalino, dans le premier François Cappella (Belmondo) et Rock Siffredi (Alain Delon), deux gangsters italiens s’installent à Marseille et leur bizness devient rapidement prospère. Ici l’histoire débute lors de l’enterrement de François Cappella tué par un nouvel arrivant nommé Volpone. L’histoire est simpliste et légère, mais c’est assez rythmé pour que l’on se prenne au jeu. Bien que ce ne soit pas un grand film, il y a quelques points sympas à noter, tout d’abord la prestation extraordinaire d’Alain Delon dans ce rôle de gangster des années 30 qui lui va à ravir et enfin l’atmosphère de Marseille. Bref un film moyen qui pêche par sa trop grande légèreté. Une atmosphère plus noire et des dialogues plus percutants, auraient pu donné au film, une toute autre ampleur.

Magnifique, j'en avais entendu parlé à sa sortie mais ne l'avais jamais vu.

C'est une évocation sans compromission ou parti pris sur cette fameuse journée de janvier 1972, ou comment une simple manif pacifique pour les droits civiques en Irlande peut déboucher sur une formidable boucherie.

Quand le pouvoir laisse les mains libres à l'armée, le résultat est terrifiant.
C'est filmé à la limite du doc, un rythme et un montage frénétique, sans cesse sur le qui-vive, les faits rien que les faits se régale à dire la justice, ici on est loin de l'effet rien que l'effet du cinéma hollywoodien, on en prend plein la tronche et ne peut que constater la débilité du pouvoir Anglais et notamment de son armée.

Derry, point de départ de la guerre en Irlande, et comment les politiques Anglais ont permis à l'armée de servir la soupe à l'IRA, en effet fin de la contestation pacifique pour laisser place aux adeptes de la terreur armée...

Sunday bloody sunday chantait Bono, bloody hell, 13 personnes assassinées...

Revu la Nuit des morts vivants, le vrai l'unique, suisse de 68 ! :hum: Inutile de tergiverser, ce film est un pur chef d'oeuvre... Non seulement il codifie pour des années et des années les règles du film fantastique (horreur) des années qui vont suivre (et qui suivent encore, pour le meilleur mais surtout pour le pire)...
Avec trois francs six sous et une camera quasi amateur, Romero montre qu'il a tout compris à la cinématographie. Il envisage son histoire démente sous un angle quasi-documentaire. La bande-son est extraordinaire. La radio omniprésente balance des infos aussi délirantes qu'hachées... L'image est somme toute beaucoup trop contrastée sur le plan technique mais augmente de ce fait l'effet de malaise... La fin résume ce chef d'oeuvre. Là, point de happy end hollywoodien. Les héros sont fatigués... Je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer l'histoire... A voir absolument !

Je ne suis pas du tout cinéphile mais j'ai vraiment apprécié le discours d'ouverture d'Isabelle Adjani lors des Césars :incline:

Sympa ces critiques, ça donne envie :echarpe-o Puisque chacun y va de son film, moi je vous delivre ce que j'ai vu dans la semaine.



« Le promeneur du champ de Mars » retrace les derniers mois de la vie de François Mitterrand marqué par la maladie et la fin de son second mandat. Guédiguian y dépeint son admiration pour l’ancien grand homme du parti socialiste. Tout est sublimé dans ce film, il y a un travail de mythification qui est effectué sur l’ancien président, chaque phrase résonne comme un vers de Virgile, lors de son allocution dans une usine par exemple où il termine par cela : « une victoire à gauche n’est possible qu’en oubliant pas que notre famille, ce sont les ouvriers ». Il y a une sacralisation évidente du personnage mais on décèle malgré tout, la volonté de ne pas retranscrire trop aveuglement le crépuscule de François Mitterrand. En effet, ce dernier est aussi montré souffrant, voir impotent comme lorsqu’il n’arrive même plus à sortir de sa baignoire. De plus même si toutes les zones d’ombre sont loin d’être évoqués, les accusations de participation au gouvernement de Vichy sont abordées. Certains ont trouvé le film ennuyant, je n’en fais pas partit. La profondeur des dialogues et le fait de pouvoir pénétrer dans cette sacro intimité présidentielle est ô combien intéressante. La prestation de Michel Bouquet est pour beaucoup dans la réussite de ce film, il est grandiose. Quand au journaliste interprété par Jalil Lespert qui lui sert d’interlocuteur afin de rédiger un ouvrage testamentaire, il apparaît un peu trop timoré, ne croyant pas trop en ce qu’il récitait. Mais ce qui peut paraître préjudiciable s’avère au final profitable puisque grâce à ce personnage plutôt palot, Michel Bouquet rayonne encore plus, ça a un effet amplificateur sur le charisme de l’ancien président qu’il interprète. Au finale ce qu’il retenir c’est qu’il s’agit d’un bon film avec enfin un cinéaste qui ose s’attaquer à notre histoire politique contemporaine. C’est une ½uvre emprise de passion et c’est en cela qu’elle se respecte. C’est un film à voir, avec tout le recul nécessaire que cela comporte mais indéniablement à voir.



« Neverland » raconte l’histoire J.M Barrie, celui qui a écrit « Peter Pan ». Le film s’articule autour des éléments qui ont su nourrir son imagination pour écrire cette ½uvre. C’est le récit d’un homme passionné qui avait foi en ses rêves, et qui voyait les choses de manières poétiques. C’est un beau film, assez profond et qui délivre un beau message, celui de ne jamais dénaturer la part d’enfance qui est en nous. A noter la belle prestation de Johnny Depp, on est tenté de dire, comme d’habitude. Le reste du casting tient la route. Bref un film qui oscille entre le bon et le très bon.



« Mon beau-père, mes parents et moi », c’est la suite des aventures de Greg Focker interprété par Ben Stiller et de sa belle famille. Il est désormais question d’une réunion afin que les parents du jeune coupe fassent connaissance. Au menu, un casting de vedettes dont De Niro et Hoffman, des gags bien lourds et un scénario léger. Bref c’est dans la lignée du premier volet avec Dustin en prime. Ca distrait et ça fait sourire mais pour rire, il faudra repasser. Je suis sans doute trop hermétique à l’humour bien gras estampillé USA, pour être objectif. Bref un bon film du dimanche soir, en seconde partie de soirée, bref le moment où l’on a pas trop envie de fatiguer ses neurones et l’où on a réellement besoin d’un souffle de bonne humeur afin d’entamer une nouvelle semaine.



« L’½il du monocle », ce film fait partit d’une trilogie, celle du « monocle », surnom du Commandant Théobald Dromard, un espion français interprété par Paul Meurisse. Il s’agit cette fois-ci, de récupérer un trésor enfoui par les Nazis dans une groote. C’est un film certes léger et d’un humour décalé mais qui conserve une certaine cohérence qui l’empêche de tomber dans le ridicule. C’est dans la lignée des « Barbouzes » et ça annonce cette série de film français dans la veine des « Tontons flingueurs ». Outre le scénario bien ficelé, le gros atout du film, c’est monsieur Paul Meurisse. Tout bonnement énormissime dans le rôle du « monocle. Il possède des allures de dandy, il allie une élégance subtile, une classe et un charisme hors du commun. Il a une démarche parfois efféminée et il possède la froideur impeccable du tueur. Il n’y a pas besoin de chercher longtemps pour trouver le paradoxe mais le personnage du « monocle » est fondé là-dessus. C’est un personnage atypique qui est capable de danser le twist d’une manière totalement saugrenue et capable de coup d’éclat, arme à la main. Il y a des scènes excellentes, outre celle de la danse déjà citée, il y a aussi une sorte de discours prononcé pour bluffer ces ennemis, où il annonce un brin dramatique qu’il désire mettre fin à ses jours et fait appel à des personnages illustres comme Pompée ou César pour qu’ils lui fassent un signe des cieux. Bref de bout en bout, c’est un festival de Paul Meurisse. Grand film de Lautner.



« Les damnés », c’est l’histoire d’une famille industrielle allemande spécialisée dans la vente d’armes. Visconti filme la vie de ces gens qui ont créé le nazisme, comme c’est dit au début du film. Ils ont provoqué cette montée du national socialisme par la distance qu’ils ont mises entre eux et les ouvriers et par leurs appuis financiers ensuite. A travers la déchéance de cette famille, Visconti montre la décadence humaine provoqué par le nazisme et nourri par la soif d’ambition de chacun de ses membres. Ils sont voués à la damnation et les différentes étapes de l’évolution nazie auront raison de leurs vies. Outre cette histoire passionnante, elle est donc mise en parallèle avec celle de l’Allemagne Nazi, ainsi on vit de l’intérieur : l’incendie de Reichstag, la nuit des longs couteaux. On pourrait disserter longuement sur la prestation remarquable de Dirk Bogarde, sur la beauté des décors et sur le talent de ce réalisateur italien mais le terme chef d’½uvre résume assez bien, ce trésor du 7eme art.



Ce soir les cesar. Un seul desir: Mathieu Amalric meilleur acteur. Si il y a pas d'injustice et que les dés ne sont pas pipés, il devrait le recevoir. Il a surclassé tout le monde cette année :mf_bluesb

oh pinaise, Will Smith , c'est quoi cet hommage aux Césars, arf, depuis Irobot j'peux plus :helpsmili

Clarky a écrit :oh pinaise, Will Smith , c'est quoi cet hommage aux Césars, arf, depuis Irobot j'peux plus :helpsmili

Tu l'as dit, c'est n'importe quoi. C'est comme si Sammy Naceri recevait l'oscar du meilleur acteur :fou:

La fille qui a reçu l'oscar du meilleur espoir, elle faisait bien pitié la pauvre

Exact, ridicule cette fille

Monica, toujours aussi magnifique :incline:

Oui tu fais bien de le dire

Ah le cesar du meilleur film etranger . Carnets de voyage ou 21 grammes, le merite, deux excellents films.

Pfiouu encore Lost in translation. C'est tres bien mais bon on aurait pu récompenser Inarritu ou Salles :vod:

bah, c'est vachement bien lost in translation, un film poétique et un Bill Murray extraordinaire, pinaise va falloir que je me matte 21 grammes quand même, il dort toujours sur une étagère

J'ai préféré 21 grammes moi. Il faudra que tu vois "Carnets de voyage" aussi, la jeunesse du Che, c'est vachement bien ;)

Pff n'importe quoi le second role. Dussolier Garrel voir Berleand le meritait plus

t'es dur là, Clovis Cornillac est un super acteur, moi je l'ai réellement découvert dans à la petite semaine, c'est un bon gars et ça me fait plutôt plaisir :mf_bluesb

Moi je l'ai jamais trop aimé. Bon les choristes gagne la bande son, c'etait sur

huhu, Alain Chabat et Gad Elmaleh

Gad Elmaleh assure bien en effet

Arf l'esquive, cesar du scénario