Gamba a écrit :Personne ne parle du film de Claudel "Il y a longtemps que je t'aime" ? 
Vu samedi soir et je l'ai trouvé vraiment excellent, avec une Scott Thomas exceptionnelle :y:
dimanche soir pr moi
l'anglaise incarne son personnage à merveille, c'est la vraie grande classe. et elsa zylberstein est tout autant dans le ton. au chapitre bémols toutefois, on sent que c'est un premier film, dont le style gagnerait à etre épuré. ça manque de rythme à certains instants, alors qu'à d'autres instants on aurait aimé creuser un peu plus.. Celà dit, rares sont les films français qui réussissent à jouer ainsi sur la corde émotionnelle sans pour autant tomber dans le mélo.. alors rien pour ça, et pour la justesse des interprétations, ça vaut le détour.
ps: coup de coeur ciné du moment pour la visite de la fanfare. le charme d'un ciné israelien plein de simplicité.
MR SWING a écrit :ps: coup de coeur ciné du moment pour la visite de la fanfare. le charme d'un ciné israelien plein de simplicité.
Vu il y a quelques mois également. Dis donc, c'est le charme du film que t'as aimé ou plutôt la bellissima Ronit Elkabetz ?
La scène de drague est d'anthologie en tout cas, j'en ai pleuré de rire
Essaie d'avoir "Mariage tardif" ou "Mon trésor", avec les mêmes acteurs/scénaristes à peu près, c'est du même niveau, excellent :y:
Et si tu veux revoir le film, mp moi, je te l'envoie 
je ne sais plus qui avait parlé de
Juno ici mais merci à lui

paddy a écrit :je ne sais plus qui avait parlé de Juno ici mais merci à lui 
Je te conseille aussi la BO du Juno.
Tres reposante dans les embouteillages par exemple ... :happy2:
Mr TATILLON a écrit :
je suis amoureux grâce à toi
Stern a écrit :Je te conseille aussi la BO du Juno.
Tres reposante dans les embouteillages par exemple ... :happy2:
Ouaip, j'ai cru flairer un bon vieux Velvet et surtout le merveilleux Expectations des Belle and Sebastian :incline:
Et si vous pouvez, écoutez la BO d'Into the wild ... Ecrite intégralement par Eddie Vedder de Pearl Jam, c'est magique si on a vu le film ...
![[Image: 1189796329_921383-300x300.jpg]](http://mediaportal.ru/uploads/posts/2007-09/1189796329_921383-300x300.jpg)
paddy a écrit :je suis amoureux grâce à toi 
Ouaip, j'ai cru flairer un bon vieux Velvet et surtout le merveilleux Expectations des Belle and Sebastian :incline:
T'as aussi du Kinks (vraiment sous-évalués, je vais peut-être lancer un groupe Facebook pour leur réhabilitation) sur la BO.
La vie des autres : moi ça m'a fait ressentir tous les sentiments en un seul film !!!
There will be blood : ouf !
L'orphelinat, excellent film espagnol. Fantastique dans tous les sens du terme.
Onirique, proche du conte, impliquant un secret comme un peu tout les films fantastiques espagnols.
On sursaute, on tressaille, on vit, on est ému.
Une erreur de montage mais qui n'est pas fatidique.
Une photo très jolie, mêlant quelque plan séquence bien sentie et toujours à bon escient.
Et enfin contrairement aux fantastiques américains toujours ancré dans une certaine réalité (qui manquait par exemple dans white noise).
Tout ça pour dire, si vous aimez le fantastique, beau, touchant, un peu à l'echine du diable ou le labyrinthe de pan (et même un peu de cronos), courrez le voir
melannemesis a écrit :L'orphelinat, excellent film espagnol. Fantastique dans tous les sens du terme.
Onirique, proche du conte, impliquant un secret comme un peu tout les films fantastiques espagnols.
On sursaute, on tressaille, on vit, on est ému.
Une erreur de montage mais qui n'est pas fatidique.
Une photo très jolie, mêlant quelque plan séquence bien sentie et toujours à bon escient.
Et enfin contrairement aux fantastiques américains toujours ancré dans une certaine réalité (qui manquait par exemple dans white noise).
Tout ça pour dire, si vous aimez le fantastique, beau, touchant, un peu à l'echine du diable ou le labyrinthe de pan (et même un peu de cronos), courrez le voir
J'entame le débat ...
Je l'ai vu en VO la semaine dernière et j'ai un sentiment beaucoup plus mitigé. Je mets de côté les errements scénaristiques qui tournent parfois pas mal en rond. Le gros souçi de ce film pour moi, c'est le rythme. Il n'y a pas de crescendo, mais des mini-accélérations dans l'histoire qui m'ont énervé rapidement, surtout que j'avais deviné la fin de l'histoire très très rapidement ... Chapeau bas par contre à l'actrice qui rend une copie parfaite.
'tention Spoiler :
Le nombre de pompage avec "Les autres", autre film espagnol d'ailleurs, est assez énorme je trouve, même si l'allusion au conte adoucit le plagiat ...
Pour dire donc que je m'attendais à mieux, même si le plus gros succès du cinéma espagnol est un vrai film, alors que par chez nous ... 
Mr TATILLON a écrit :J'entame le débat ...
Je l'ai vu en VO la semaine dernière et j'ai un sentiment beaucoup plus mitigé. Je mets de côté les errements scénaristiques qui tournent parfois pas mal en rond. Le gros souçi de ce film pour moi, c'est le rythme. Il n'y a pas de crescendo, mais des mini-accélérations dans l'histoire qui m'ont énervé rapidement, surtout que j'avais deviné la fin de l'histoire très très rapidement ... Chapeau bas par contre à l'actrice qui rend une copie parfaite.
'tention Spoiler :
Le nombre de pompage avec "Les autres", autre film espagnol d'ailleurs, est assez énorme je trouve, même si l'allusion au conte adoucit le plagiat ...
Pour dire donc que je m'attendais à mieux, même si le plus gros succès du cinéma espagnol est un vrai film, alors que par chez nous ... 
Ben justement ce coté langueur permet des sursauts de grande intensité et puis c'est le coté conte à l'espagnol, justment regarde le labyrinthe de pan et l'échine du diable.
Et le but, je pense de la fin de l'histoire c'est le coté émotion qui prime
melannemesis a écrit :Ben justement ce coté langueur permet des sursauts de grande intensité et puis c'est le coté conte à l'espagnol, justment regarde le labyrinthe de pan et l'échine du diable.
Et le but, je pense de la fin de l'histoire c'est le coté émotion qui prime
Le labyrinthe de Pan et l'Echine du diable sont deux films de Del Toro.
L'orphelinat est produit par Del Toro.
C'est surtout l'ambiance de Del Toro qu'on voit, plus qu'un "cinéma fantastique à l'espagnol". Et c'est dommage qu'avec sa patte, il se permettre de plagier Amenabar.
Pour le côté langueur (lenteur) du film, pour moi, il dessert le scénario qui n'est crédible qu'avec une fin extraordinaire et une montée en puissance tout au long du film, ce qui n'est pas le cas là.
Ca reste un film agréable, mais légèrement capillo-tracté, ou du moins, assez éloigné d'un "chef d'oeuvre".
</avis_perso>

Mr TATILLON a écrit :Le labyrinthe de Pan et l'Echine du diable sont deux films de Del Toro.
L'orphelinat est produit par Del Toro.
C'est surtout l'ambiance de Del Toro qu'on voit, plus qu'un "cinéma fantastique à l'espagnol". Et c'est dommage qu'avec sa patte, il se permettre de plagier Amenabar.
Pour le côté langueur (lenteur) du film, pour moi, il dessert le scénario qui n'est crédible qu'avec une fin extraordinaire et une montée en puissance tout au long du film, ce qui n'est pas le cas là.
Ca reste un film agréable, mais légèrement capillo-tracté, ou du moins, assez éloigné d'un "chef d'oeuvre".
</avis_perso> 
Effectivement, on sent la patte del toro comme on peut sentir une patte besson. Je ne me tarderais pas la dessus ça serait un autre débat.
Je répondrais plus sur la montée en puissance, je pense et dis moi si je me trompe, tu t'attendais à une montée fantastique plutot traditionnel et qui correspondrait plus à ce que l'on appelle le "twist".
Et c'est là, ou pour moi, il sort du genre thriller et/ou horreur fantastique car il fonctionne sur la tragédie avec une catharsis. Comme dans une pièce de Racine ou d'Antigone, on s'attend à la fin, mais là où c'est grand, c'est que cette langueur (et justement pas lenteur), on est amené irrémédiablement à la fin.
Comme une machine froide et implacable, où cette fin tragique est le fruit de l'homme et ses sens.
Ils ne peut agir autrement, c'est son fatum.
melannemesis a écrit :Effectivement, on sent la patte del toro comme on peut sentir une patte besson. Je ne me tarderais pas la dessus ça serait un autre débat.
Je répondrais plus sur la montée en puissance, je pense et dis moi si je me trompe, tu t'attendais à une montée fantastique plutot traditionnel et qui correspondrait plus à ce que l'on appelle le "twist".
Et c'est là, ou pour moi, il sort du genre thriller et/ou horreur fantastique car il fonctionne sur la tragédie avec une catharsis. Comme dans une pièce de Racine ou d'Antigone, on s'attend à la fin, mais là où c'est grand, c'est que cette langueur (et justement pas lenteur), on est amené irrémédiablement à la fin.
Comme une machine froide et implacable, où cette fin tragique est le fruit de l'homme et ses sens.
Ils ne peut agir autrement, c'est son fatum.
Besson et Del Toro dans la même phrase
Je ne critique pas l'originalité, juste le fait que la fin est téléphonée et prévisible (encore plus encore qu'un thriller) et que la manière d'amener le dénouement est chaotique, et à mon avis, involontairement. Je n'y vois pas le côté tragédie grecque, mais plus une pirouette qui récupère l'ensemble avec une analogie au conte trop facile.
Et l'analogie sur "le couteau dans l'eau" de Truffaut ? :183zm:
Non parce que mais bon hein quoi, il y a quand même de grands moments de solitude dans ce film (autant pour les acteurs que pour les téléspectateurs

).
Enfin, j'aurais au moins testé un film de Caligula

usual a écrit :Le couteau dans l'eau, c'est pas Polanski plutôt ? 
Voui ! m'est mélangé le pinceau

C'est à force de faire les 400 coups tout ça

A trop vivre dans les alpages tu hypertrophies le côté truffe haut...
