J'ai vu A l'Origine hier soir que j'avais raté au ciné... et le docu sur le personnage "escroc" Patrick Berre qui a inspiré l'histoire.
Le film est bon. Un peu complaisant sur la fin, le mélo gagne du terrain et meuble parfois mais bon, le sujet colle à l'époque, la métaphore de la route et le parallèle de la vie en chantier, le chômage, l'entreprise imaginaire et l'arnaque qui se retourne en crise de conscience... bref tout ça est impeccable et tombe à pic.
Mais... c'est très éloigné des faits réels, vous me direz peu importe...
Oui et non, oui parce que l'auteur en scénarisant la réalité la tire vers un propos qu'il veut édifiant.
Non parce que l'ambiguité du fait réel est utilisée sans détour et reste dans la tête de chaque spectateur -rappelé au générique qui plus est- et cela permet indéniablement d'avaler certaines couleuvres de scénarios un peu grosses comme des cordes à noeuds. Ce que d'autres appelleront ficelles...
Bref la réalité a bon dos et sans le vrai faux alibi du fait divers, l'avancée de cette imposture idéaliste reste assez peu vraisemblable . Ces allers retours entre fiction et réalité supposée au gré de l'intrigue s'avèrent bien pratique pour faire avancer la machine et une histoire pour le moins fumante, telle l'asphalte chaudement déposée. Le sujet est finalement ramené à sa dimension cinématographique au lieu d'être transcendé par elle. La réalité est souvent décevante pour un créateur, il peut et sans doute doit-il s'en affranchir mais en l'exploitant comme une veste réversible il prend le risque aussi de travestir un poil son propos. C'est le revers de la... manche.
Voilà... En gros, Une double imposture qui m'a un chouïa gratté aux entournures.
Après coup, j'ai eu un peu l'impression que le spectateur s'était lui aussi fait rouler dans la farine. La mise en abîme de l'arnaque en somme... l'essence du cinéma ou le gasoil du propos bulldozer... je me tâte.
Non? C'est que moi?
Je me souviens plus trop du film mais perso j'avais trouvé ça très bien

Fly&familystone' a écrit :J'ai vu A l'Origine hier soir que j'avais raté au ciné... et le docu sur le personnage "escroc" Patrick Berre qui a inspiré l'histoire.
Le film est bon. Un peu complaisant sur la fin, le mélo gagne du terrain et meuble parfois mais bon, le sujet colle à l'époque, la métaphore de la route et le parallèle de la vie en chantier, le chômage, l'entreprise imaginaire et l'arnaque qui se retourne en crise de conscience... bref tout ça est impeccable et tombe à pic.
Mais... c'est très éloigné des faits réels, vous me direz peu importe...
Oui et non, oui parce que l'auteur en scénarisant la réalité la tire vers un propos qu'il veut édifiant.
Non parce que l'ambiguité du fait réel est utilisée sans détour et reste dans la tête de chaque spectateur -rappelé au générique qui plus est- et cela permet indéniablement d'avaler certaines couleuvres de scénarios un peu grosses comme des cordes à noeuds. Ce que d'autres appelleront ficelles...
Bref la réalité a bon dos et sans le vrai faux alibi du fait divers, l'avancée de cette imposture idéaliste reste assez peu vraisemblable . Ces allers retours entre fiction et réalité supposée au gré de l'intrigue s'avèrent bien pratique pour faire avancer la machine et une histoire pour le moins fumante, telle l'asphalte chaudement déposée. Le sujet est finalement ramené à sa dimension cinématographique au lieu d'être transcendé par elle. La réalité est souvent décevante pour un créateur, il peut et sans doute doit-il s'en affranchir mais en l'exploitant comme une veste réversible il prend le risque aussi de travestir un poil son propos. C'est le revers de la... manche.
Voilà... En gros, Une double imposture qui m'a un chouïa gratté aux entournures.
Après coup, j'ai eu un peu l'impression que le spectateur s'était lui aussi fait rouler dans la farine. La mise en abîme de l'arnaque en somme... l'essence du cinéma ou le gasoil du propos bulldozer... je me tâte.
Non? C'est que moi?
Tout pareil que toi. En regardant le documentaire qui a suivi, je me suis dit la même chose que toi (dans l'idée, hein, pas exactement le pavé ci dessus

).
Un très bon film, surtout que j'ai passé le film à me dire que c'est une histoire vraie et que ça s'est passé à peu près exactement comme ça.
Le documentaire qui a suivi m'a fait bizarre, pourquoi travestir les faits réels ? Le documentaire, fort intéressant au passage, m'a un peu gâché le plaisir du film...
Vu HP 7-1.
Bon, on est plus dans la transcription que dans l'adaptation pour cet opus, logique, zont du temps.

Assez marrant de les voir introduire à l'arrache des personnages importants honteusement laissés de côté auparavant (Bill, Mondingus, Dobby...) même si je dois reconnaître qu'ils retombent plutôt bien sur leurs pattes.
L'atmosphère désespérée est plutôt bien reconstituée (ce qui a valu au film à la sortie de sympathiques "il se passe rien", ce qui est justement le charme de ce tome, comme le résume assez bien
Harry lors de sa rupture avec Ron "Qu'est-ce que tu croyais, qu'on allait trouver un horcruxe tous les deux jours? Que tu passerais Noël chez maman?") Le passage au Ministère de la Magie (avec l'analogie nazie, évidente dans le bouquin, poussée à l'extrême dans le film) est excellent. Et la narration du conte des Trois Frères, forcément casse gueule, est bien mise en scène pour le coup.
Restent quelques détails qui me semblent incompréhensibles si on a pas lu le bouquin (au hasard, pourquoi Harry et Hermione appellent Voldy "Tu-Sais-Qui", comme ça, pour rigoler?)
Mais c'était pas mal.

Vu Closers entre adultes consentants, c'est neul. Autant remater 5x2 (ou 2x5 je sais plus) de Ozon sur quasi le même thème et beaucoup beaucoup mieux foutu. Pis la sur à la femme au gonze, elle est plus chant-mé que Jules à Roberte.
Vu Jeu de dupes de Clooney, pffffffff, l'éclairage est réussi, Clooney se débouse pas mal pour un non-réalisateur. Sinon, pendant qu'on regarde le film, le temps passe.
Miki a écrit :Restent quelques détails qui me semblent incompréhensibles si on a pas lu le bouquin (au hasard, pourquoi Harry et Hermione appellent Voldy "Tu-Sais-Qui", comme ça, pour rigoler?)
En VO, le jeu de mot est "You know poo" au lieu de "You know who".
Le dernier bouquin, je l'avais trouvé assez chiant. Harry et ses copains font du camping, ça va bien 5 minutes...

Jeroemba a écrit :Harry et ses copains font du camping, ça va bien 5 minutes...
Dès qu'il y a Dubosc et Saigner, ca fait peur.
aqwarium a écrit :Clooney se débouse pas mal pour un non-réalisateur.
Avant celui-ci, il avait quand même réalisé les réussis "Confessions of a dangerous mind" et "Good night and good luck".
Miki, ton commentaire me fait plaisir ! dès que cette fichu neige fond un poil, je fonce !
Jeroemba a écrit :Avant celui-ci, il avait quand même réalisé les réussis "Confessions of a dangerous mind" et "Good night and good luck".
Le premier, j'ai vu, ca m'a plu sans plus, mais j'avais du grammage dans le plumage, donc à revoir peut-être. Le second, je le note

aqwarium a écrit :Le premier, j'ai vu, ca m'a plu sans plus, mais j'avais du grammage dans le plumage, donc à revoir peut-être. Le second, je le note 
C'est quand même pas encore Scorsese...

Mazargues a écrit ::meuh
Ne me dis pas que tu veux que je t'explique ce jeu de mot particulièrement nul?
Je veux bien. Puis la réponse à la question de Miki aussi au passage.
En Anglais, Tu-Sais-Qui devient You-No-Who.

Les jumeaux Weasley, farceurs dans l'âme, créent un bonbon "You-No-Poo", pour se moquer de Voldemort (He-Who-Must-Not-Be-Named quoi), qui comme son nom l'indique, constipe.
Sinon, si Harry et Hermione ne peuvent plus prononcer le nom de Voldemort, c'est parce qu'une malédiction a été jetée sur ce nom, permettant de retrouver la trace de quiconque le prononcerait. Dans le film, ce n'est pas précisé, et ç'eusse pourtant été utile (
d'autant que le père Lovegood avertit qu'il tient Potter de cette manière dans le film... C'est différent dans le bouquin.)
Voilà...

comme pour Pierre Mondy !