J'ai jamais été très fan d'Apatow pour plein de raisons, bonnes ou mauvaises... Film trop long, souvent le même pitch ou les mes thèmes décliné à l'infini (grosso modo quelqu'un qui doit grandir ou surmonter quelque chose etc), c'est souvent bien quand c'est réussi mais ca peut aussi être très laborieux quand ca veut pas... ceci dit l’honnêteté me pousse à dire que j'ai vu tous ses films et que je suis toujours partant.
/intermède
Top 3 Apatow (ca faisait longtemps)
40 toujours puceau
En cloque mode d'emploi
Funny people (mais une semaine sur deux ca serait Crazy amy)
/fin intermède
Et donc comment est le nouveau ?
Pour tout dire, je le classerai dans le haut du panier.
Pourtant il a pas mal de défaut que j'ai énuméré au-dessus, c'est long (2h20), toujours cette idée du mec qui doit surmonter quelque chose (ici le deuil de son père, une dépression carabinée et un comportement erratique pour dire ca gentiment bien aidé par une grosse consommation de weed) malgré ca, le film fonctionne très bien.
C'est pas son plus marrant, loin de là, on sourit beaucoup par contre, souvent jaune, le ton doux amer est super bien maitrisé, la galerie de personnages super bien tissée et au final c'est probablement son film le plus touchant (encore plus quand après le superbe plan final, on apprend que c'est plus ou moins l'autobiographie de l'acteur principal, très bon au demeurant. Son père, pompier, est mort le 9/11)
Je préfère la première partie bien acide, moins conformiste que la seconde mais je le répète, c'est du bon Apatow. Si vous êtes client, foncez!
Tks Mister Grieves, j'étais passé à côté de cette sortie, bien partant pour aller me mater celui ci !
Vu I don't feel at home in this world anymore. Sympa et très humain. Dispo sur Netflix (US) dans la section Hidden Gems.
Vu aussi sur le Netflix FR.
Je n'ai pas passé un mauvais moment mais je me souviens de plus grand chose...
Ils ont pour le moment tourné que 25% du film.
C'est pas mal, au moins sur le plan esthétique.
Je venais poster la même chose.
Ca donne très envie !
Strange but true, très bon.
L'avantage de Batman, c'est que contrairement à d'autres franchises de comics (humhum Superman...) c'est normal & cohérent de faire un film "sérieux & sombre".
J'ai hâte de voir le résultat, c'est peu dire.
Historiquement, Batman est très comique (voir les premières vieilles séries) au cinéma c'est sombre depuis Tim Burton non ?
Dans les comics par contre, aucune idée s'il y a eu une évolution comique --> sombre (lié à Burton ou pas du tout ?) ou même s'il y a eu une telle évolution. Quelqu'un s'y connait ?
En comics, tu as The Killing Joke (Alan Moore) et Arkham Asylum qui sont mortels (et sombres, longtemps avant Burton).
Le reste, à part un peu Batman Year 3, j'ai jamais trop accroché.
(23-08-2020, 16:17)Nil Sanyas a écrit : [ -> ]Historiquement, Batman est très comique (voir les premières vieilles séries) au cinéma c'est sombre depuis Tim Burton non ?
Dans les comics par contre, aucune idée s'il y a eu une évolution comique --> sombre (lié à Burton ou pas du tout ?) ou même s'il y a eu une telle évolution. Quelqu'un s'y connait ?
De ce que j'ai lu, Batman à sa création c'est polar/noir jusqu'à la fin des années 40, années 50 ça suit la mode de la SF vintage et c'est délirant, puis la sérié télé cartonne et influence les comics de la même manière, et gros virage au début des années 70 avec Dennis O'Neill et Neal Adams qui reviennent au sérieux, créent Ra's Al-Ghul et sa fille Talia, ça cartonne et depuis le Batman comique n'est plus revenu sauf dans les navets de Joel Shumacher ("Freeze, t'es givré").
Donc Tim Burton en 89 ne fait rien de plus sombre que ce qui se passait dans les comics, d'ailleurs les trucs cités par Aqwarium (Killing Joke et Arkham Asylum) sont sortis la même année je crois, et Dark Knight c'est 1986, Year One 1987.
C'est surtout le 2ème Burton qui a des personnages torturés mais y a quand même des trucs très kitsch comme l'armée de pingouins.
Le premier dans mon souvenir est pas si sombre que ça, y a la BO de Prince qu'on ne retrouve pas dans le deuxième, et le Joker version Nicholson fait un peut penser à celui de la série télé, bedonnant et physiquement inoffensif.
Bad Day for the Cut – Petit film nord-irlandais sans prétention sur la famille et la vengeance, une amitié improbable et un justicier qui l'est encore plus. J'ai bien aimé.
Bullethead – Espèce de huis clos dans un entrepôt désaffecté où des malfrats se retrouvent bloqués malgré eux. Du lourd dans la distribution avec John Malkovich, Adrien Brody et Antonio Banderas, mais c'est le chien qui crève l'écran. Pas mal du tout.
Blue Ruin – Écrit et réalisé par Jeremy Saulnier (Murder Party, Green Room, etc.) avec son pote Macon Blair en personnage principal. Je ne dis rien pour ne pas spoiler, mais j'ai trouvé ça vraiment très bien.
Piaf : Je viens de me rendre compte en postant ça que les trois derniers films que j'ai vus commencent par "B". Pur hasard (non, je ne suis pas au point où je parcours des listes dans l'ordre alphabétique).
Beaucoup aimé Bullethead meme si ça c'est fait éclaté par la critique apparemment.
(23-08-2020, 19:41)aqwarium a écrit : [ -> ]Beaucoup aimé Bullethead meme si ça c'est fait éclaté par la critique apparemment.
J'en avais pas du tout entendu parler, ce que j'avais trouvé bizarre vu qu'il est récent (2018, je crois) et que les acteurs sont très connus. C'est pas plus mal, si les critiques n'étaient pas bonnes, car je suis bien content de l'avoir vu. Je suis sans doute plus chats que chiens, mais (sans spoiler) ce pan-là du film reste un truc qui me tient pas mal à cœur et j'ai trouvé ça plutôt bien traité. Sinon sur le reste, j'ai pas vraiment ressenti de lenteurs, le rythme est bon, c'est pas surjoué et le cadre glauque correspond très bien à la trame et aux personnages.
Enfin reçu Full Alert dans l'édition blu-ray de Spectrum, de Ringo Lam réalisateur dont certains des meilleurs films ne sont même plus dispo y compris dans son pays.
Comme souvent antithèse du style d'un John Woo, ici c'est sobre et froid, le duel entre le flic et le malfrat façon Heat ne laisse aucun des 2 indemne.
Cambriolage à grande échelle, fausses pistes, trahisons, comme souvent j'admire le rythme des films HK de la grande époque où en un peu plus d'1H30 le récit est bouclé en ayant eu le temps de développer ses personnages (ça change des films coréens de 2h15).
Tenet: Prenez un doliprane avant et après le film
Encore plus chiadé que Inception, il faut s'accrocher pour suivre à certains moment.
Mais c'est très bien foutu, Nolan fidèle à lui-même.
Tenet est construit un peu comme un Inception, en bien plus et trop compliqué, moins bonne musique, ambiance encore plus froide.
Nolan avait enrichi sa filmographie avec Interstellar puis Dunkerque, là il revient à quelque chose de "facile", bien que difficile d'accès...un paradoxe pas temporel

J'ai trouvé que ça se la jouait gros cerveau pour pas grand chose. Clairement bien moins bon qu'Inception, Interstellar ou Dunkerque. Et les personnages sont tellement inexistants...

c'est le seul film qui me remotivait à aller au ciné... vous me faites douter
je vais aller me faire ma propre idée quand même je pense
