et opiom réinventa les poupées russes :punk1: avec tout ça j'ai oublié de vous dire que j'ai vu le deuxièmes benjamin gates mais ça tout le monde s'en fou

s'il y a bien un film de De Palma que j'adore et qui est pour moi un pur chef d'oeuvre c'est celui avec l'immense Michael Caine en psy. Là le grand Hitch est chatouillé... ça s'appelle
![[Image: 48fbab00052197bc8bd943498b89dd71.jpg]](http://www.web-libre.org/medias/affiche-films/48fbab00052197bc8bd943498b89dd71.jpg)
boeuf mode a écrit :s'il y a bien un film de De Palma que j'adore et qui est pour moi un pur chef d'oeuvre c'est celui avec l'immense Michael Caine en psy. Là le grand Hitch est chatouillé... ça s'appelle
La scène de la douche est d'ailleurs à la frontière entre hommage et plagiat.
Jeroemba a écrit :La scène de la douche est d'ailleurs à la frontière entre hommage et plagiat.
Je pense que c'est clairement de l'hommage, une citation, beaucoup de respect... De Palma est un bon cinéaste. Son problème est qu'il vient après un monstre...
Pour De Palma, dans son ancienne filmo, j’ai un faible pour Blow out avec Travolta en "chasseurs de sons".
Et le début de pulsions, quand même un grand moment. Angie Dickinson qui se paluche sous la douche, passe à la casserole dans un taxi avant de se faire trucider à coups de rasoirs....
Jeroemba a écrit :La scène de la douche est d'ailleurs à la frontière entre hommage et plagiat.
Hommage avant tout... Variations sur le même t'aime comme dirait l'autre.
Comme on trouvera les références à De Palma chez tant d'autres, à commencer par Tarantino pour citer un des plus évidents. D'ailleurs j'avais adoré la reprise de Twisted Nerve d'Herrmann dans Kill Bill accompagnée du split screen... Et hop la boucle est bouclée. :lpouletda
Kenneth-Brylle a écrit :Tarantino c’est une éponge, jusqu'à s’inspirer de Georges Lautner dans Kill Bill avec une scène de voiture filmé dans le désert dans le film la route de salina.
Je crois qu’il aime bien Melville aussi. 
Kill Bill est un énorme plagiat à lui tout seul, de "La mariée était en noir" de Truffaut avec Jeanne Moreau.
Synopsis :
Citation :Truffaut est en pleine écriture de son livre entretien avec Alfred Hitchcock lorsqu'il réalise son premier film noir. Cinq hommes, dans un jeu qui tourne mal, abattent le marié à la sortie d'une cérémonie de mariage. Peu de mystère, c'est l'histoire d'une vengeance, lente, raffinée et surtout utilisant les visions différentes que portent les cinq hommes sur la femme idéale. Chacun mourra, non pas suivant sa faute, mais conformément à sa personnalité. Fergus (Charles Denner), l'artiste, mettra en scène et transformera sa propre mort en œuvre d'art.
Toutes les similitudes des deux films ici :
http://www.tarantinofiction.com/mariee.php
boeuf mode a écrit :... l'immense Michael Caine ...
Sleuth ("Le limier" in french), le dernier Mankiewicz: ma partition préférée de Caine (et d'Olivier). Un vrai monument :incline: ...
Ligloo a écrit :Sleuth ("Le limier" in french), le dernier Mankiewicz: ma partition préférée de Caine (et d'Olivier). Un vrai monument :incline: ...
Le jeu, la manipulation, le duel... et la mort. Un chef d'oeuvre de raffinement ! Je l'ai vu quand il est sorti en France au grand Rex à Paris, j'avais 16 ou 17 ans. Inoubliable ! :happy2: Un type a consacré un roman dont le narrateur est obsédé par ce film et organise sa vie uniquement autour de lui...
D'ailleurs puisque c'était plus ou moins le sujet j'en profite pour signaler un des meilleurs livres que j'ai lu sur le cinéma américain post-63...
Présentation de l'éditeur
22 novembre 1963 : John F. Kennedy est assassiné à Dallas. À laide dune caméra Super 8, Abraham Zapruder filme lévénement et lexplosion du crâne du président.Vingt-six secondes au cours desquelles lAmérique bascule. Ce film spectaculaire, censé détenir la vérité dun événement dont les exégèses savéreront inefficaces, porte alors un coup fatal au principe de transparence sur lequel est fondé le cinéma hollywoodien classique. Cest toute lidéologie du visible, supposant ladéquation parfaite entre la visibilité et la compréhension, qui se trouve remise en question. Rapidement, le film de Zapruder devient lemblème dune innocence perdue et lun des foyers majeurs de lhistoire des images au XXe siècle. Il contraint ainsi le cinéma américain à inventer de nouvelles formes, repérables aussi bien dans les films dArthur Penn, de Brian De Palma et de Clint Eastwood que dans le film dhorreur réaliste, dont il fut lincontestable source. Quel rôle le cinéma a-t-il joué depuis, dans la fabrication de lhistoire américaine et de sa mythologie ? 11 septembre 2001 : les deux tours du World Trade Center seffondrent, sous les mille yeux des caméras de télévision. Un cycle sachève. En quoi ces deux événements sont-ils jumeaux ? De quelle singularité américaine sont-ils dépositaires ?
Biographie de l'auteur
Auteur de Dario Argento, magicien de la peur (Cahiers du cinéma, 2002), Une expérience américaine du chaos : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (Dreamland, 2000), Mythes et Masques : les fantômes de John Carpenter (avec Luc Lagier, Dreamland, 1998), Jean-Baptiste Thoret a réalisé un documentaire, Les Songes de Dario Argento : soupirs dans un corridor lointain (2001). Il codirige la revue Simulacres et participe à l'émission Mauvais Genres (France Culture)
Tu me feras penser à remonter ce post d'ici quelques jours

cynik a écrit :
J'ai vu Get Carter (La loi du milieu je crois en titre francisé) version originale (1971) avec le très grand Michael Caine.
Un gangster Londonien originaire de Newcastle retourne dans cette ville délabrée pour enterré son frère et accessoirement trouver son assassin.
C'est sombre, tout le monde est pourri et tout le monde se fout de tout le monde. La musique colle vraiment à l'ambiance. La transcription des pubs enfumés et délabrés, de l'ambiance surréaliste de cette époque et partie de l'Angleterre me parait bonne. Y'a d'excellents effets de réalisation. Et Michael Caine à là un de ces plus grands rôles, une ordure parfaite, pas plus bonne que les autres, mais qu'on comprend... Et la fin, brrr....
A noter que le film a fait l'objet d'un remake avec Sylvester Stallone. Bon c'est pas le plus mauvais Stallone, mais si vous faites la comparaison, on comprend vite ce qu'un film noir de noir devient en passant par la moulinette des grands studios américain sans l'appui inconditionnel d'un grand auteur/réalisateur : un truc forcément inférieur à l'original
L'appui de l'auteur qui apporte son point du vue peut vraiment augmenter l'intérêt d'une histoire, d'un film (voir Internal Affairs et The Departed) mais le remake réecrit par des scénaristes pour faire on the mood et filmé par un yes-man
Je viens de le voir, pas mieux que ton analyse
Ce retour d'exil a des faux airs de "
Baby boy franckie" mais le scénario est bien plus tortueux. Michael Caine est sublime, trench noir et carabine à la main. La fin est magnifique. Comme tu le disais rien à voir avec le remake ...
Je suis allé voir JCVD,excellent.Ca fait plaisir pour Van Damme
Godfather a écrit :Je suis allé voir JCVD,excellent.Ca fait plaisir pour Van Damme
Je ne suis pas fan de Van Damme mais le film avait l'air d'avoir de bonnes qualités (authenticité et ambiance assez noire). J'irais peut être le voir.
Sinon il y en a qui ont été voir le film de Kusturica sur El Pibe de Oro ? J'ai pas eu le temps d'aller le voir en salles

Marrant comme Van Damme va se faire une nouvelle carrière, second degré de la première, sa bêtise crasse transformée en poésie, son insondable stupidité relookée façon surréalisme... On vit une époque formidable...
boeuf mode a écrit :Marrant comme Van Damme va se faire une nouvelle carrière, second degré de la première, sa bêtise crasse transformée en poésie, son insondable stupidité relookée façon surréalisme... On vit une époque formidable...
Je disais ça aussi avant de voir JCVD.
Et franchement, soit il est extrêmement sincère, soit c'est devenu un excellent acteur, mais dans les deux cas, c'est un docu-fiction bluffant.
Pour le coup, ses délires hallucinés me le font paraitre beaucoup plus sain que pas mal d'acteurs
