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En même temps, on compare tout et n'importe quoi aujourd'hui.... Melville est éternel, pas touche.

Le Péril jeune est considéré comme la meilleure entrée en matière dans son oeuvre réticente aux plus profondes analyses.

Ni pour ni contre je n'ai pas vu, je m'abstiens donc. J'ai vu Peut être aussi mais c'est un autre sujet de plaisanterie. Allez je vais faire dans l'élitisme bien crasse et citer quelques revues intello-parigot

Les Cahiers :

"Le cinéaste est encore une fois à son aise dans la blague potache et terriblement maladroit dans l'analyse introspective des forces obscures travaillant les caractères en profondeur."

Télérama

"Plus que de la violence des jeunes, voilà probablement de quoi voulait parler Klapisch : la bêtise crasse que ses personnages ont reçue en partage. La connerie noire qui baigne ce film sombre. Un vaste sujet qui reste, malheureusement, à l'état brut"

Ah ben non tiens, même Première n'a pas aimé

"Ici, Klapisch n'a pas à rougir de l'efficacité de son scénario (...), ni de son honorable séquence de casse. Mais il ne faut pas chercher le suspense, l'ambiguïté ou la dimension tragique qui font la richesse du genre dans Les Affranchis ou Le Samouraï, auxquels le réalisateur fait référence. "

Melville est un génie inimitable, que dire de plus

Première ma revue réference, mais ils n'ont pas toujours raison. Ils avaient descendu 2046 de Wong Kar Wai, les enfoirés, alors qu'il est tres bon :n:
C'est sur que comparer ça au Samourai ou aux Affranchis, ça obscurcit forcément le film

En tout cas c'est vrai que les critiques ne sont pas laudatives. J'attendrais l'avis de Paddy, en tant que fan de Klapish, il a du surement le voir.

Dav_ a écrit :Première ma revue réference, mais ils n'ont pas toujours raison. Ils avaient descendu 2046 de Wong Kar Wai, les enfoirés, alors qu'il est tres bon :n: .

J'ai été un peu déçu je dois avouer. Peut être dû à trop d'impatience... C'est loin d'être une horreur c'est sûr, Certaines personnes allaités à In the mood for love l'ont trop vite descendu. Faut connaître son oeuvre entière, c'est dans la continuité.
Je trouve qu'il a poussé son style à son maximum, c'est un peu en roues libres parfois non? Je parle de la construction narrative, du fond ; pour le reste je me garderai bien d'émettre des critiques sur ses compétences techniques ou sa direction d'acteurs.
Bah... Wong Kar Wai quand même. ^^ Smiley smoke de rigueur. :smoke1:

Moi j’ai vu « In the mood » et « 2046 » seulement de lui. Tu as raison sur le style, et c’est d’ailleurs ce qu’on lui a reproché, d’avoir joué les narcissique et d’être complètement tombé dans l’esthétisation à défaut d’appuyer une structure narrative. Mais moi j’apprécie justement les films qui ont une certaine beauté et qui s’appuie sur cela pour dérouler leur contenu. Dans ce film, Wong Kar Wai met en avant son talent et son personnage principal, Tony Leung, qu’il transcende à l’écran, tout ceci accompagné par une bande son magnifique. Alors bien sur le film n’est pas exempt de langueurs et d’incohérences mais il faut voir ça avec un minimum de détachement pour pouvoir apprécier l’½uvre du réalisateur chinois. :smoke1:

Dav_ a écrit :En tout cas c'est vrai que les critiques ne sont pas laudatives. J'attendrais l'avis de Paddy, en tant que fan de Klapish, il a du surement le voir.

je n'ai rien à rajouter sur ce que je t'ai déjà dit plus haut.

Ah si, juste un truc, je suis surtout impressionné et envouté par le jeu de Romain Duris, pas spécialement par le réalisateur Klapisch, comme je te l'explique également plus haut (histoire que l'on ne se trompe pas de combat).

quand certains tirent à vue, je préfère baisser ma garde et m'en aller voir vers de nouveaux horizons

tu as tes yeux, ta tête, ton analyse, ta façon de penser. esaie le péril jeune sans tout ce que j'ai pu te dire ou que tu as pu lire ici ou là et prends ton propre avis. c'est encore mieux pour découvrir sans à priori.

Pas mieux l'Irish, et en écho je rajouterai qu'il faut peut-être arrêter de vouloir tout comparer, Melville c'est comme Klapisch, huhu porqué no, enfin moi ça me fait doucement ricaner, le jeu de la comparaison à outrance est synonyme de manque d'imagination.

Pour Klapisch, dire de lui qu'il est superficiel reste du domaine de la simple subjectivité, mais le mieux est encore de se faire une opinion avé sa propre cervelle plutôt que celle de tel ou tel quidam, sinon tu fais comme tout bon militant, tu ne penses plus avec ta tête mais avec celle de ton gourou, leader, etc...

Tu veux du Klapisch Dav, essaie le peril jeune ou ni pour ni contre, 2 styles et histoires diamétralement opposés à la base mais qui se rejoignent dans les liens tissés entre personnages.

Le peril jeune n'est certes pas un film intello au sens où je l'entends, pas besoin de mettre en pause le scope ou le dvd pour se précipiter sur la trousse à pharmacie histoire de s'enfiler tout un tube d'aspro et vitamine c pour tenir la distance , je m'y suis retrouvé à plus d'un titre mais ça fait appelle à des parcours de vie qui ne sont pas tous les mêmes, soit ça va te parler soit tu vas te dire ouais bof, comme pour beaucoup de films somme toute.

Ni pour ni contre est un très bon polar, t'attends pas à du Scorcese, ça n'en est pas, c'est du Klapisch en forme, un Elbaz comme je l'aime, une petite Marie délicieuse à souhait et en filigrane moi j'y ai vu un superbe clin d'oeil à ascenseur pour l'échafaud de Malle :mf_bluesb .

Paddy a écrit :quand certains tirent à vue, je préfère baisser ma garde et m'en aller voir vers de nouveaux horizons

Dans mes bras grand fou, tain j'apprécie ta sagesse mon gars, c'est ça les montagnards et les géants verts, de la répartie, de la non violence et du savoir vivre, ta philosophie de vie vaut largement qu'on y adhère et punaise j'aimerais bien l'avoir parfois :)

Tiens ce soir je dois en principe me matter au coeur de la nuit si y'a pas d'imprévu de dernière minute

Bon allez zou je me recasse dans ma twilight zone

[QUOTE=Clarky

Pour Klapisch, dire de lui qu'il est superficiel reste du domaine de la simple subjectivité, mais le mieux est encore de se faire une opinion avé sa propre cervelle plutôt que celle de tel ou tel quidam, sinon tu fais comme tout bon militant, tu ne penses plus avec ta tête mais avec celle de ton gourou, leader, etc... [/quote]

:echarpe-o Je craignais ce genre de réponse après cette petite participation...
Je n'ai envie de convaincre personne ici, ni de me faire apprécier, c'est le cadet de mes soucis...

J'ai dit que sa nostalgie personnelle contenait pas mal de superficiel, oui... J'ai ressenti ça comme ça en regardant sa manière de raconter les évènements passés, ce que sont devenus les héros de son histoire au présent, sa façon de dépeindre les sentiments, en me basant sur mes émotions et de maigres connaissances c'est tout..., dont shoot me!
Après si tu veux de la pure objectivité, il y a plein de bouquins sur la postmodernité ou même quelque travaux de Freud (son article "deuil et mélancolie" qui parlent mieux de ces thèmes que moi. Même s'ils sont eux mêmes critiquées par d'autres, [...], on n'en finit pas!...
Ces mêmes théories sont très loin d'être mes bibles aussi, pour ne pas me prendre un retour de bâton là encore...

Inutile de me faire passer pour le méchant. En clair, je suis très très loin d'avoir la science infuse, en plus je pense que vous êtes tous mieux calés niveau cinéma français contemporain que moi dc mieux placé pour en parler car ça ne me branche pas outre mesure. C'était juste mon avis du moment présent, etc etc...

Dav_ a écrit :Moi j’ai vu « In the mood » et « 2046 » seulement de lui. Tu as raison sur le style, et c’est d’ailleurs ce qu’on lui a reproché, d’avoir joué les narcissique et d’être complètement tombé dans l’esthétisation à défaut d’appuyer une structure narrative. Mais moi j’apprécie justement les films qui ont une certaine beauté et qui s’appuie sur cela pour dérouler leur contenu. Dans ce film, Wong Kar Wai met en avant son talent et son personnage principal, Tony Leung, qu’il transcende à l’écran, tout ceci accompagné par une bande son magnifique. Alors bien sur le film n’est pas exempt de langueurs et d’incohérences mais il faut voir ça avec un minimum de détachement pour pouvoir apprécier l’½uvre du réalisateur chinois. :smoke1:

Oh my godness, tu as encore à découvrir entre autres le dyptique Chunkging Express - Les anges déchus. Et Happy Together, tango divin à Buenos Aires. Veinard...

paddy a écrit :je n'ai rien à rajouter sur ce que je t'ai déjà dit plus haut.

Ah si, juste un truc, je suis surtout impressionné et envouté par le jeu de Romain Duris, pas spécialement par le réalisateur Klapisch, comme je te l'explique également plus haut (histoire que l'on ne se trompe pas de combat).

quand certains tirent à vue, je préfère baisser ma garde et m'en aller voir vers de nouveaux horizons

tu as tes yeux, ta tête, ton analyse, ta façon de penser. esaie le péril jeune sans tout ce que j'ai pu te dire ou que tu as pu lire ici ou là et prends ton propre avis. c'est encore mieux pour découvrir sans à priori.

Merci à toi ainsi qu'à Clarky pour ces bons conseils. J'essayerais de voir ce film détacher de tout à priori. De toute manière je suis habitué à lire les critiques après avoir vu le film, par contre je regarde les notes pour voir ce qu'il ne faut pas louper. Mais la presse n'est pas toujours bonne conseillère, enfin je ne partage pas toujours leurs avis

Pour Duris, il m'impressione aussi, il joue tellement vrai. Il a tellement d'expressions faciales, de bonne humeur de fraicheur dans son jeu. Il a tellement de générosité dans le regard, on peut parler d'envoutement en effet

Vaudou a écrit :Oh my godness, tu as encore à découvrir entre autres le dyptique Chunkging Express - Les anges déchus. Et Happy Together, tango divin à Buenos Aires. Veinard...

Oui j'y ai pensé mais le coffret coute la peau des fesses, dis donc Déja que je me suis ruiné avec le coffret Delon à 150 euros, arf

Clarky a écrit :Tiens ce soir je dois en principe me matter au coeur de la nuit si y'a pas d'imprévu de dernière minute

Enfin, je vais avoir un avis autre que le mien. Et si ça colle pas avec ma version des faits, tu peux te garder la tienne au fond de ta salopette

Et dans le colis, t'as trouvé robbie le renne ?

Vous parlez bien du film fantastique découpé en épisodes des années 40? Nice.
J'ai du faire une recherche, je le connaissais juste sous le nom original Dead Night. Les contes de la crypte lui doivent beaucoup. Et je viens de comprendre du coup la référence de Clarky à "Twilight Zone".

Vaudou a écrit :Vous parlez bien du film fantastique découpé en épisodes des années 40? Nice.
J'ai du faire une recherche, je le connaissais juste sous le nom original Dead Night. Les contes de la crypte lui doivent beaucoup. Et je viens de comprendre du coup la référence de Clarky à "Twilight Zone".

Enorme ! Tout à fait, le premier film à sketchs

ça doit faire la 107ème fois que je pose cette pochette ici mais une fois de plus pour ce film sans égal, c'est encore très peu :echarpe-o

Pas problème, je ne suis pas faché ou quoi que ce soit, j'ai mis des smileys pour qu'il n'y ait aucune confusion.

Clarky a écrit :Ce que j'ai voulu exprimer, pitêtre de façon maladroite, c'est que le cinoche n'est pas forcément un décryptage technique, savoir si la caméra avait le bon mouvement, si l'actrice était bien dans l'axe de la bagnole qui arrive , j'en passe et pas nécessairement des meilleurs.

Oh si. Les faux raccords chez certains comme Godard sont désirés. Seuls les mauvais réal ne font pas gaffe à ça. Pour les questions d'axe, de mvts, de focale, ce que tu veux, c'est la même chose. La mise en scène est la base d'où tout découle. Et puis à cause de toi, Deleuze s'est retourné dans sa tombe.

Clarky a écrit :Pour la question de superficialité, je te laisse à ton interprétation, je ne la comprends pas ni même l'envisage sous cet axe, c'est un film pas une séance de psychanalyse, quant à envisager une relecture de Freud, pas pour le moment, ou alors une séance d'hypnose pour dire du mal des gens sans m'en rendre compte

Bah, plus tu as d'outils à dispo, de concepts, théroriques, philosophiques, poétiques, ce que tu veux, plus tu es apte à "capter" le discours d'un auteur et pas qu'au cinoche. Après, il y aura tjrs un ressenti personnel, c'est sûr et tant mieux.

paddy a écrit :Enfin, je vais avoir un avis autre que le mien. Et si ça colle pas avec ma version des faits, tu peux te garder la tienne au fond de ta salopette

La messe est dite
Bon t'es assis là, veau mieux biscotte j'ai franchement pas aimé, tain je me suis carrément régalé, j'avais de vagues souvenirs de ce film à sketches, donc le voir à nouveau a été une sorte de découverte, et ce genre de visionnage fait un bien fou.

Tout le film baigne dans une ambiance surnaturelle, insolite, étrange, paranormale, surréaliste, tout y passe, et l'effet est d'autant plus fort qu'il est accentué par le noir et blanc qui convient à merveille à ce type d'atmosphère

J'ai tout particulièrement apprécié le miroir, et celui du ventriloque, un who is who démoniaque où l'on se demande qui domine l'autre, idée maintes fois reprise , je pense à un viel épisode de colombo d'ailleurs un peu sur le même principe, mais bon c'est colombo, encore que Peter falks reste un acteur attachant

Pis la fin, avé cet enchainement hallucinant et génial, on y retrouve tous les protagonistes et leurs histoires respectives qui ne font plus qu'une...arghh rhâ lovely comme on disait dans la rubrique à brac, dring dring, bouse le bigophone dès le reveil, pile ou face ??!!?? damned, bizarre, bizarre, comme c'est bizarre, vous avez dit bizarre comme c'est étrange....

Thanks Pad, du grand et bon film :incline:

Maintenant je file faire de beaux rêves, huhu pourvu que ....... :mf_bluesb

Clarky a écrit :encore que Peter falks reste un acteur attachant

Plus qu'attachant même! Il n'a qu'à voir ses prestations chez Cassavetes et Wenders. Rien que ça!

Eh ben, Clarky :D

Pourtant j'ai jamais entendu parlé de ce film, moi

J’ai vu « La vie aquatique », film qui possède une structure étonnante, en effet le fil directeur est prétexte à nous montrer toute une galerie de personnage allant de Bill Murray tout simplement génial en vieux loup de mer jusqu’à Dafoe, Goldblum, Owen Wilson et Cate Blanchett. On ne tombe pas dans la comédie, car ce film est ponctué de touches dramatiques accompagné par une bande son magnifique. Le film burlesque à souhait fait réfléchir et nous laisse finalement rêveur devant les merveilles de la nature… C’est un film vraiment original et j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à le voir.



Je me suis acheté "Le peril jeune", 35 euros le salo Je l'ai vu ce matin, ah c'était très bon Je me suis régalé, il y a trop de réminiscences qui ont surgi durant ce visionnage. Film réaliste à souhait campé par un très bon casting, Romain Duris en tête, qui fait ressurgir de très bons souvenirs et qui nous passionne de bout en bout.

Ce soir, je vais tenté d'aller voir, le film 4 fois oscarisé, j'ai nommé "Million dollar baby"

Dav_ a écrit :

Je me suis acheté "Le peril jeune", 35 euros le salo Je l'ai vu ce matin, ah c'était très bon Je me suis régalé, il y a trop de réminiscences qui ont surgi durant ce visionnage. Film réaliste à souhait campé par un très bon casting, Romain Duris en tête, qui fait ressurgir de très bons souvenirs et qui nous passionne de bout en bout.

gloups pour le prix

sinon, tu t'es revu dans ta chambre en traindde jouer au foot avec ton pouf et de tirer entre les pieds de ton lit en guise de cages ?

Faut vraiment que je le vois ce fameux "Peril Jeune" !

Depuis le temps que j'y entends des louanges ici-bas, ça commence à me démanger la carte bleue