Une ITW du joueur que j'ai trouvé sur un forum de Bruges. Elle a été réalisé avant qu'il parte. Ce que je comprend pas, c'est qu'il a refusé le Lokomotiv Moscou, il parle de piste italiennes et espagnoles et pourtant il s'est enterré à Donesk
Andres Mendoza, si vous n'aviez pas été footballeur, que seriez-vous devenu?
«Je ne vois pas! Je suis né pour être footballeur. J'ai appris à jouer dans la rue, pas dans un club. J'ai touché mon premier ballon à sept ans. J'ai débuté à San Jose, dans l'équipe fanion de mon village, à treize ans. Après trois ou quatre matches, les scouts de Cristal m'ont repéré. Je suis resté cinq ans dans ce grand club.»
Vous jouez à Bruges depuis quatre ans, vous êtes encore sous contrat jusqu'en 2005. Comment voyez- vous votre avenir ?
«Je veux d'abord aider Bruges à se qualifier pour la Ligue des Champions, à remporter la Coupe de Belgique et à aller loin en Coupe de l'Uefa. Puis j'irai ailleurs. Où? Le destin décidera. J'ai fait mon temps au Club. J'ai tout gagné ici. Pour progresser, je dois découvrir un autre football. L'Espagne, l'Angleterre et l'Italie m'attirent.»
Pourquoi n'êtes-vous pas parti à Moscou ?
«Pourquoi me pose-t-on toujours cette question? Le Lokomotiv a parlé avec Bruges, pas avec moi. C'est le Club qui est maître du jeu. Même si, en définitive, je conserve mon libre arbitre, je le laisse négocier avec mon agent. Moi tout ce qui m'importe, c'est jouer.»
Quel souvenir aimeriez-vous que Bruges conserve de vous ?
... (long silence embarrassé).
Quel souvenir conserverez-vous ?
«Mon goal à Milan, en Ligue des Champions, chez le tenant du trophée. Personne n'attendait cet exploit. On en parlera longtemps encore à Bruges mais aussi dans la Belgique entière. Et la chaleur des supporters.»
Sur le plan gastronomique, qu'avez-vous découvert à Bruges ?
«La soupe de poissons, les moules-frites et les côtes d'agneau.»
Pourquoi rechignez-vous à apprendre le flamand ?
«Ce n'est pas de la mauvaise volonté. Mais cette langue est difficile. Et au rythme d'une leçon par semaine, on ne progresse pas. Je suis sans doute aussi moins doué pour les langues que pour les maths par exemple.»
Quel est le meilleur joueur de Belgique ?
«Baseggio. Il a une touche sud-américaine .»
Une association Mendoza-Dindane serait-elle possible ?
«Bien sûr! En match amical. J'aimerais jouer avec lui, évidemment. À nous deux devant, on casserait la baraque!»
Et le meilleur joueur du monde ?
«Ronaldo! Sa grande différence avec moi est qu'il marque tout le temps.»
La grande différence entre le Pérou et Bruges ?
«Avec le Pérou, je ne dois pas reculer en deçà de la ligne médiane...»
Quel pourrait être votre plus grand bonheur cette saison ?
«Remporter la Coupe de l'Uefa!»
Si, dans quelques années, Bruges vous invitait à un dîner d'anciens, quelle serait votre réaction ?
«Je viendrais, bien sûr!»