Mr.Grieves a écrit :si Paris est une plaie et le gros point noirs question supporters, ça nexonère pas les autres de balayer devant leurs portes
Que vat'il se passer ?
Le scénario probable -bien que cauchemardesque- c'est une hausse indécente des tarifs, censée décourager le vulgum pecus d'aller éructer et se défouler dans les tribunes d'un spectacle d'un si haut enjeu économique. Et une répression accrue, individualisée sans doute.
Le modèle Anglais, ouvertement prôné par Thiriez.
Sauf que, si l'érosion du nombre d'entrées constatée outre-manche (comme en Italie du reste) reste peu gênante en matière de revenus pour les clubs comme en matière de désertification de pans entiers des stades, je ne suis pas sûr qu'en France, pays d'assez bas salaires et de moindre attachement viscéral, il se trouve autant de bonnes gens que les Grands-Bretons...capables d'aller jusqu'à contracter un emprunt personnel et faire serrer la ceinture à la famille entière...pour financer un abobo au stade.
Collatéral à prévoir, donc.
On sait que les entrées + abonnements des tribunes populaires ne couvrent pas les frais généreusement dépensés pour sur-sécuriser les matches et payer, accessoirement, les amendes tarifées par la Ligue.
Je ne crois pas que le sort de nos travées tienne à grand'chose:
Une quinzaine de loges sont d'un rapport incomparablement supérieur à un virage vivant.
Sauf à considérer que le douzième homme a un rôle à jouer.
Ce qui est, je veux le croire, encore une opinion majoritairement répandue parmi les dirigeants des clubs de L1.
Pour combien de temps ?
Sinon, eh ...
Il se trouvera bien deux douzaines de Bastiais, une centaine de Parisiens ou une cinquantaine de Niçois (ou aucun de ceux-là, du reste, peut-être est-ce que ce sera devant une porte impeccablement balayée) pour générer un incident-prétexte, montable en épingle auprès de l'opinion grand-public.
Et puis il y a une crise des groupes, quand même.
Les groupes s'auto-dissolvent ces dernières années, beaucoup plus qu'ils ne sont dissous.
La fin possible des groupes, c'est aussi l'arrêt des interlocuteurs.
Ca va s'aggraver par le fait que t'encarter va bientôt valoir une inscription de facto sur le fameux fichier Ardoise, officiellement (possible sinon probable que cela existe déjà sans façade légale).
De cela naîtra une crise des vocations des petites mains du mercredi, de l'animation indépendante des stades, tôt ou tard.