Football: le PSG dément les rumeurs de fronde
mar 08 fév, 16h14
PARIS (AP) - La défaite du Paris Saint-Germain contre Lens (0-2) dimanche en championnat au Parc des Princes a plongé dans la crise le club de la capitale, où la tête de l'entraîneur Vahid Halilhodzic est menacée.
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Mais le PSG veut garder la tête froide et a démenti les informations parues mardi dans la presse faisant état d'une fronde, jusqu'à présent cantonnée dans les rangs des supporters, qui aurait gagné les joueurs du PSG, désormais 12e du championnat de France de Ligue-1 avec seulement sept points d'avance sur le premier relégable, Ajaccio.
Selon le journal "Le Parisien/Aujourd'hui" de mardi, les joueurs cadres du club ont refusé un projet d'Halilhodzic de partir en stage dès mercredi pour préparer leur 16e de finale de Coupe de France contre Bordeaux, et se sont également opposés à une mise au vert dès vendredi.
"Il y en a marre de partir au vert pour un oui ou pour un non", a déclaré au journal l'un des "seize joueurs retenus contre Lens" ayant préféré garder l'anonymat. "On fait toujours la même chose! Si on veut relever la tête, il faut du changement, et vite."
Interrogé par l'Associated Press, l'attaché de presse du club, Matthias Barbera, a formellement démenti ces informations. "Nous avons décidé d'effectuer une semaine d'entraînement normal, c'est tout", a-t-il déclaré.
"Il n'y a pas eu de rébellion ou de querelle par rapport à une demande de stage. Le coach a demandé aux joueurs ce qu'ils voulaient faire et il a été décidé de rester sur place, comme ça les joueurs peuvent être avec leurs familles, c'est mieux. Il y a aura ensuite une mise au vert en fin de semaine, avec un départ prévu vendredi."
Le PSG a subi dimanche contre Lens sa septième défaite de la saison, contre six victoires seulement et 12 matches nuls. Pire, l'équipe parisienne, qui n'a toujours pas signé la moindre victoire en 2005, a obtenu seulement quatre points en six matches depuis la reprise.
Ce bilan comptable catastrophique devrait conduire le président du club à étudier en profondeur la possibilité de se séparer de son ami Halilhodzic, même si le coût d'un tel limogeage est estimé entre 2 et 5 millions d'euros. Graille, qui fera vendredi son entrée dans le capital du club avec Alain Cayzac, à hauteur de 34%, s'est toujours gardé de publiquement menacer le technicien bosniaque. Mais il a récemment parlé de "match couperet" pour qualifier la rencontre de Coupe de France contre Bordeaux.
Les joueurs avaient jusqu'à présent défendu avec force leur entraîneur. Leurs dernières déclarations sont beaucoup moins partisanes. "Ce n'est pas aux joueurs de dire si Vahid Halilhodzic est bien l'homme de la situation", a simplement commenté lundi le gardien de buts Lionel Letizi. "Des dirigeants sont là pour faire des choix. Nous sommes joueurs, et c'est sur le terrain que nous nous exprimons."
Critiqué la semaine dernière dans le journal 'L'Equipe' par Halilhodzic, qui semblait regretter de lui avoir confié le capitanat, José Pierre-Fanfan réclame de son côté "un électrochoc", avant de tempérer ses propos. "Nous avons besoin d'un électrochoc, mais ce serait trop facile d'imaginer un changement d'entraîneur", a-t-il dit sur le site internet du PSG. "Les joueurs doivent faire en sorte que l'équipe qui a débuté la saison la termine." AP
Je vais bien, tout va bien.
