22-10-2005, 12:33
Football: le directeur financier de Nike France mis en examen
sam 22 oct, 12h21
PARIS (Reuters) - Jean-Baptiste Mayer, directeur financier de Nike France a été mis en examen pour "faux, usage de faux et complicité de travail dissimulé" dans l'enquête sur le club de football du ParisSaint-Germain, a confirmé une porte-parole de la société.
Comme l'écrit Le Parisien, Nike, équipementier officiel du club, est soupçonné d'avoir frauduleusement payé entre 1998 et 2004 des compléments de salaires à des joueurs sous forme de "contrats d'image", ce qui permettait au PSG d'économiser des charges sociales et des impôts.
C'est la seconde mise en examen du dossier après celle d'Olivier Jaubert, ancien responsable du marketing sportif de la société, le 13 octobre.
Nike se refuse à tout commentaire sur le dossier en avançant le caractère confidentiel de la procédure. Elle coopère avec la justice en fournissant "tous les éléments nécessaires", a dit à Reuters la porte-parole de Nike-France.
Le mois dernier, le parquet de Paris avait ouvert des poursuites sur ces faits visant Nike, mis au jour dans un rapport d'audit de Vivendi Universal, propriétaire du PSG via Canal+, qui a remis le document au juge. La police a perquisitionné début octobre au siège de Nike France.
Olivier Jaubert a reconnu lors de ses auditions l'existence du montage frauduleux. Les paiements aux joueurs du PSG s'effectuaient par l'intermédiaire d'une filiale hollandaise de Nike, depuis un compte luxembourgeois, sur des comptes bancaires à l'étranger désignés par les footballeurs.
Le PSG remboursait les versements des contrats d'image à Nike en acquittant de fausses amendes infligées par l'équipementier, justifiées par un prétendu non-respect des clauses de l'accord sur le port obligatoire de chaussures ou de vêtements du sponsor par les joueurs.
Une douzaine de joueurs auraient touché des compléments de rémunérations grâce à ce système. Le Parisien de samedi publie un tableau des compléments de rémunérations, qui vont par exemple, pour 2000, de 53.000 euros pour Jérôme Leroy à 335.000 euros pour le Nigérian Jay-Jay Okocha.
D'autres mises en examen sont attendues dans ce dossier où le parquet de Paris s'est prononcé pour des poursuites contre Nike et le PSG en qualité de personnes morales.
Le juge Renaud Van Ruymbeke était initialement saisi d'une enquête visant de présumées irrégularités en marge de transferts de joueurs du PSG entre 1998 et 2003.
sam 22 oct, 12h21
PARIS (Reuters) - Jean-Baptiste Mayer, directeur financier de Nike France a été mis en examen pour "faux, usage de faux et complicité de travail dissimulé" dans l'enquête sur le club de football du ParisSaint-Germain, a confirmé une porte-parole de la société.
Comme l'écrit Le Parisien, Nike, équipementier officiel du club, est soupçonné d'avoir frauduleusement payé entre 1998 et 2004 des compléments de salaires à des joueurs sous forme de "contrats d'image", ce qui permettait au PSG d'économiser des charges sociales et des impôts.
C'est la seconde mise en examen du dossier après celle d'Olivier Jaubert, ancien responsable du marketing sportif de la société, le 13 octobre.
Nike se refuse à tout commentaire sur le dossier en avançant le caractère confidentiel de la procédure. Elle coopère avec la justice en fournissant "tous les éléments nécessaires", a dit à Reuters la porte-parole de Nike-France.
Le mois dernier, le parquet de Paris avait ouvert des poursuites sur ces faits visant Nike, mis au jour dans un rapport d'audit de Vivendi Universal, propriétaire du PSG via Canal+, qui a remis le document au juge. La police a perquisitionné début octobre au siège de Nike France.
Olivier Jaubert a reconnu lors de ses auditions l'existence du montage frauduleux. Les paiements aux joueurs du PSG s'effectuaient par l'intermédiaire d'une filiale hollandaise de Nike, depuis un compte luxembourgeois, sur des comptes bancaires à l'étranger désignés par les footballeurs.
Le PSG remboursait les versements des contrats d'image à Nike en acquittant de fausses amendes infligées par l'équipementier, justifiées par un prétendu non-respect des clauses de l'accord sur le port obligatoire de chaussures ou de vêtements du sponsor par les joueurs.
Une douzaine de joueurs auraient touché des compléments de rémunérations grâce à ce système. Le Parisien de samedi publie un tableau des compléments de rémunérations, qui vont par exemple, pour 2000, de 53.000 euros pour Jérôme Leroy à 335.000 euros pour le Nigérian Jay-Jay Okocha.
D'autres mises en examen sont attendues dans ce dossier où le parquet de Paris s'est prononcé pour des poursuites contre Nike et le PSG en qualité de personnes morales.
Le juge Renaud Van Ruymbeke était initialement saisi d'une enquête visant de présumées irrégularités en marge de transferts de joueurs du PSG entre 1998 et 2003.