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ça depend de la profondeur à laquelle est enfoncé l'aiguillon (vu la taille de l'engin...)

Et puis elle a quand même pas l'air commode là

[Image: raie-pastenague-a-tache-ble.jpg]

Et selon Wiki c'est une espece venimeuse et potentiellement dangereuse...

La raie pastenague (Dasyatis pastinaca) (Common stingray en anglais) est une raie de la famille des Dasyatidae.
  • Longueur maximale connue pour la femelle : 60 cm.
  • Longueur de la queue : 35 cm.
  • Profondeur : 5 m à 200 m.
  • Répartition : nord-est de l'Atlantique et mer Méditerranée.
  • Élément de biologie : elle prédate de petits poissons et des invertébrés.
  • Utilisation commerciale : péchée et vendue séchée, salée ou pour faire de la farine animale.
  • Espèce venimeuse et potentiellement dangeureuse.
Mister Ma a écrit :eclairez moi, mais je croyais que la piqure de cette espece de raie n'etait pas mortelle ....
je crois que kodiak s'y connait un peu en bestioles de la mer. j'ai toujours au dessus de mon lit son discours sur les requins suite au film Open Water (très bon du reste- le film et les palabres de l'ourson Biggrin2 ).
Paddy a écrit :je crois que kodiak s'y connait un peu en bestioles de la mer. j'ai toujours au dessus de mon lit son discours sur les requins suite au film Open Water (très bon du reste- le film et les palabres de l'ourson Biggrin2 ).

Fuck Trouduc

[Image: 1.jpg]


La voici la raie Pastenague, elle est magnifique. Elle est gentille si on lui fout la paix si on l'ennuie, elle a deux aiguillons vénimeux qui peuvent entraîner un malaise cardiaque en fonction de la quantité de venin.

Il y a aussi la Raie Torpille qui elle a deux aiguillons qui te balance du courant électrique et qui peut elle aussi être dangereuse en cas d'imprudence.

[Image: Torpille_1.JPG]


Mais la pire reste la raie callipige qui à la suite d' un coup de dard te refile plein de microbes et te fait mourir à petit feu Sick
Et de 2 cadres au dessus du lit :pouce:

Merci l'ourson Yepyep
Oh la raie pastenague, j'en ai vu une merveilleuse en Corse me passer tranquillement à quelques centimètres... Certainement le plus beau spectacle que je n'ai jamais vu sous l'eau Mf_cupid
Fanfarlo a écrit :Oh la raie pastenague, j'en ai vu une merveilleuse en Corse me passer tranquillement à quelques centimètres... Certainement le plus beau spectacle que je n'ai jamais vu sous l'eau Mf_cupid

En Mer Rouge, tu as énormément un régal pour les yeux.

Quant à moi, je rêve de croiser un jour la reine des océans : la Manta et son evergure impressionnante Wub
Hommage d'un autre genre sur DVDram :

STEVE IRWIN EST MORT : REQUIEM POUR UN CON !

C'est vrai qu'a force de traumatiser des bestioles dangereuse, on risque des bricoles Gateux
Fanfarlo a écrit :Oh la raie pastenague, j'en ai vu une merveilleuse en Corse me passer tranquillement à quelques centimètres... Certainement le plus beau spectacle que je n'ai jamais vu sous l'eau Mf_cupid


:hum:
Toi t'as jamais visité le désert de gobis ça se voit se suite.
ils ont pas tort sur DVDram, l'avait un peu cherché le Steve Irwin...

les piqûres de patenagues sont terriblement douloureuses et mettent un temps fou à cicatriser (risque d'infections), là il s'agissait d'une pastenague tropicale (peut faire plus d'1m50 d'envergure, dard de 30cm, un vrai poignard) et je crois qu'il s'est fait planter au niveau de la poitrine donc pas loin du coeur...il est mort sur le coup ou presque.

Kodiak tu es le roi de la raie assurément 59 [SIZE="1"]mais la torpille n'a pas de dards [/SIZE]

à ta liste, je rajoute la fameuse raie bouclée, Raja clavata :lol:
DVDrama a écrit :En effet, y a quelques années le vrai Crocodile Dundee - ayant inspiré le film éponyme - s'est fait abattre sur le bord d'une route par les forces de police, après les avoir menacés d'une arme alors qu'il était totalement bourré

Oh punaise :roll1:
Paie ta mort à la con Vghgbg
Cobl a écrit :ils ont pas tort sur DVDram, l'avait un peu cherché le Steve Irwin...

les piqûres de patenagues sont terriblement douloureuses et mettent un temps fou à cicatriser (risque d'infections), là il s'agissait d'une pastenague tropicale (peut faire plus d'1m50 d'envergure, dard de 30cm, un vrai poignard) et je crois qu'il s'est fait planter au niveau de la poitrine donc pas loin du coeur...il est mort sur le coup ou presque.

Kodiak tu es le roi de la raie assurément 59 mais la torpille n'a pas de dards

à ta liste, je rajoute la fameuse raie bouclée, Raja clavata :lol:

Tu a raison, elle a 2 organes sous le ventre je l'ai confondu avec une autre variétéSpoton
Fanfarlo a écrit :Oh la raie pastenague, j'en ai vu une merveilleuse en Corse me passer tranquillement à quelques centimètres... Certainement le plus beau spectacle que je n'ai jamais vu sous l'eau Mf_cupid
Etonnant, elle m'a dit la même chose à ton propos !Bye1
Une légende du foot n'est plus... Cray

Ferenc Puskas est mort [Image: pts.gif]


La légende du football hongrois Ferenc Puskas est mort. L'information a été annoncée vendredi peu avant 9 heures par l'agence hongroise de presse. Âgé de 79 ans et souffrant de la maladie d'Alzheimer, il avait été admis mercredi aux soins intensifs d'un hôpital de Budapest. Puskas est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps.

La statistique laisse rêveur : Ferenc Puskas a inscrit 85 buts en 84 sélections pour l'équipe de Hongrie de 1945 à 1956. Il a fait aussi les belles heures du Real Madrid, aux côtés d'Alfredo Di Stephano. A eux deux, ils avaient inscrit les 7 buts de la victoire (7-3) des Madrilènes en finale de la Coupe des clubs champions en 1960 contre l'Eintracht Francfort (4 pour Puskas, 3 pour Di Stephano).

L'Equipe.fr
Philippe Noiret nous a quitté...Sadwalk
Bye2
un ripoux de moins !!! merci à lui et bon whisky là-haut !!!
Au revoir Monsieur Noiret. Sadwalk
Cray Cray Cray Il était vraiment trop bon
Altaturk a écrit :Au revoir Monsieur Noiret. Sadwalk
C'est l'occasion de recycler ce magnifique texte de Pagnol écrit à la mort de Raimu...
La dernière partie étant d'une incroyable actualité...
cetace a écrit :C'est l'occasion de recycler ce magnifique texte de Pagnol écrit à la mort de Raimu...
La dernière partie étant d'une incroyable actualité...

et celui de Blondin à la mort de Céline :incline:

Un véritable abandon

Si le Tour de France n'était qu'une course cycliste, ce qui ne se vérifie que par intermittence depuis quelques jours, nous prendrions sur nous de parler de la transhumance qui ramène nos cordées de ramoneurs savoyards à quelques centimètres au-dessus du niveau de la baigneuse. Quand une sorte de courant électrique (d'où le nom de coureurs) sillonne les jetées-promenades, on éprouve en général un profond soulagement à voir surgir de l'eau des visages de sirènes prolongés par des queues de peloton, à renouer avec la muraille ruisselante d'un public dont le nombril attentif s'écarquille au passage de rescapés noirauds descendus d'une autre planète, à prendre sa part dans la tornade qui introduit la panique aux terrasses des salons de thé et relègue en bas de plage les éphèbes sculptés dans du pain d'épices. Si le Tour n'était que cette compétition ravageuse, en forme de violation de domicile, qui plie la coutume à sa loi, nous remettrions à plus tard, à la nuit tombante, le moment de méditer sur cette évidence, déplacée en ces lieux bruissants de colloques d'oiseaux et de refrains d'adolescents, que Louis-Ferdinad Céline ne nous dira plus rien des choses de la vie.

Mais le Tour est aussi un voyage. Quand l'état de siège s'y relâche, l'état d'âme reprend ses droits. Les tristes nouvelles du siècle nous parviennent. Nos chagrins passent les frontières. Aux douaniers italiens, nous avons dû déclarer, aujourd'hui, qu'il nous manquait quelqu'un. La mort de Céline ne frappe pas ses lointains confrères, elle bouleverse ses lecteurs, son prochain. Par un retour étrange, c'est nous qui avons l'impression de partir avant la fin et qu'on dépouille notre sensibilité. Nous sommes rendus à un mal, qui n'est pas celui du siècle, mais le mal de tous les siècles, et notre écho s'est tu, notre bréviaire s'est fermé. Il va falloir descendre en nous-mêmes pour entendre le chant que nous ne savons pas chanter.

Céline s'est éteint à Meudon, sur la route des Gardes, au milieu de cette côte, qui est à la fois le calvaire et le paradis des cyclistes. Mais je crois qu'ils s'ignoraient mutuellement. Il avait possédé jadis, quand il était le médecin des pauvres, une monstrueuse motocyclette à laquelle il tenait beaucoup. Ses ennemis y avaient mis le feu, comme on brûle une effigie, en l'occurrence celle du dénuement et du dévouement. Car il pratiquait le sport dangereux qui consiste à aimer les hommes sans le leur dire.

Bien plus : il n'était membre d'aucun club. Ce routier du bout de la nuit pratiquait en cavalier seul, drapé dans sa houppelande, appuyé sur son bâton, berger généreux et farouche, provocateur et humilié. Il est très honorable, pour tous les gens qui prennent une plume, de penser que l'un des deux ou trois plus grands écrivains du siècle vivait sans ressources et sans avidité, loin des récompenses, sinon livré aux outrages.

Nous avons appris sa mort dans les faubourgs de Turin, chantiers rocailleux qui eussent arrêté son regard bien qu'un peu trop lumineux. Une clôture plus fragile que les parois d'un coeur -on en percevait le moindre battement - nous séparait d'un hospice semblable à celui où il exerçait autrefois à Courbevoie. Un vol de cornettes d'une blancheur très douce passait et repassait dans la poussière du matin : les petites soeurs invisibles conduisaient au grillage leurs pensionnaires claudiquants, hommes et femmes aux yeux pailletés de naïveté que notre manège comblait de joie gloutonne et qui s'abandonnaient, loin des nuages, à la faveur tranquille de vieillir sans génie.

Nous attendions de la course qu'elle dissipât notre malaise. Les premières heures furent d'un défilé, scandé par l'apparition régu1ière des charmantes pagodes de cantonniers aux murs couleurs de Cassate. À l'image de ces monuments, qui prolifèrent dans le Piémont, où l'on voit des bersaglieri moustachus figés dans la position : " Arrêtez-moi ou je fais un malheur ! ", les coureurs semblaient coulés dans le bronze d'une agressivité paisible ; les inscriptions, tracées sur l'asphalte, demeuraient lettre morte ; les " Forza ! " de la route ne rencontraient aucun écho et le peloton aucun clin d'oeil. L'ennuyeux, disait déjà Céline, à propos de la guerre, c'est que ça se passe le plus souvent à la campagne. Il en va parfois de même du Tour de France.

Mais, tout à l'heure, nous nous endormirons face à la mer.