bedo a écrit :Il serait peut-être bon de rappeler aux plus jeunes qui n'ont connu que le discours communistes=Staline+Mao que,en France, ce sont les premiers à s'être opposé aux nazismes et que Guy Moquet dont se réclame Sarko etait un jeune militant communiste et un des premiers fussilé par les allemands à Chateaubriant mort à 17 ans en criant vive la france!vive le parti communiste!
Bon là en même temps, c'est pas totalement vrai. Le pacte germano-soviêtique a rendu pendant quelques mois l'attitude du PC français assez ambivalente (principalement pour sa direction et ses élus).
Pour rappel (sources : wikipedia) :
En septembre 1939, après la déclaration de guerre et l'approbation par le Parti français de la signature du pacte germano-soviêtique, Daladier imposera la mise hors la loi du PC. Il s'en suivra une scission au sein des élus du parti et une période de clandestinité : l'essentiel de la direction du parti est alors regroupée en Belgique, et, sur un ordre de Dimitrov, Maurice Thorez déserte et rejoint Moscou. Suivant les consignes du Parti, certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises pendant la Drôle de guerre[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_fran%C3%A7ais#_note-0][/url].
La clandestinité, sera brièvement interrompue durant l'été 1940, pour demander en vain, via l'avocat communiste Robert Foissin, l'autorisation de faire reparaître L'Humanitéaux autorités allemandes, puis se prolongera jusqu'à la Libération, en été 1944. Une partie des élus communistes fonde le Parti Ouvrier et Paysan Français(POPF) qui regroupait les communistes partisans de la collaboration(plus d'élus que de militants).
Bien préparé à la résistance par la pratique de la clandestinité, le PC français s'engagera dans la lutte contre l'occupant à partir de juin 1941 lorsque les troupes d'Hitler envahissent l'URSS. Cependant, bien des militants ou des groupes locaux communistes, qui n'avaient pas tous cessé subitement en 1939 ou 1940 d'être antifascistes, s'étaient spontanément engagés dans la résistance, sans demander la permission du parti. On citera par exemple Auguste Havez et Marcel Paul dans l'ouest de la France, la grève des mines du Nord, en mai 1941, et plusieurs exemples locaux.
À partir de juin 1941, les différentes organisations rattachées de près ou de loin au mouvement communiste sont alors à même d'attirer un nombre important d'hommes et de femmes désireux de participer à la lutte contre l'occupant (en particulier le Front national et sa branche armée des Francs-Tireurs et Partisants (FTP)). La mouvance communiste devient importante au sein du Conseil National de la Résistance (CNR).
À noter qu'en 1943, le Komintern est dissout et le parti français est désormais appelé PCF.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_commu...n%C3%A7ais