JMAmours a écrit :Donc à ton entourage familial solide et correctement doté financiérement, qui est déjà une chance immense que beaucoup n'ont pas.
Oui, par rapport à beaucoup, tu es privilégié, comme moi. Après, la conscience qu'on a de ce privilège peut effectivement varier... voire se transformer en "c'est tout grâce à moi", la chance c'est pour les faibles !
Oui mais j'aurais tendance à dire, "Et alors ?"
Il est privilégié de quoi ? d'avoir eu des parents intelligents ? Et alors ?
L'intelligence et le savoir ont un rapport avec l'argent ?
Que tous les pauvres peuchères aillent s'inscrire à la nouvelle médiathèque à Belsunce au lieu de râler. Ca coute pas un rond et on a accès au savoir si on en a envie.
Qu'on arrête de faire caguer et de culpabiliser les pseudos riches en faisant croire au monde entier que ce qu'on leur prendra sera redistribué aux pauvres.
Tiens, une anecdocte qui me fais particulièrement vomir, sur l'état de notre beau pays :
il y a quelques quelques décennies , à l'époque ou les calanques ne valaient rien, parce qu'il n'y avait pas de Parisien dans les parages, ni résidences secondaire d'acteur moisis dans le dépârtement, ni route pour y accéder, les grands parent d'un ami ont acheté un petit cabanon, avec vue sur le petit port de pêche en bas de la falaise.
Ils y tenaient tellement à ce petit cabanon, posé sur la colline, qu'ils ont sués sang et eau pour en faire une maison habitable, ils étaient lourds les kerons, les sacs de ciment, et l'eau qu'il fallait amener de la ligne de chemin de fer parce qu'il n'y avait pas de source connue dans les environs.
A force de labeur, elle était belle leur petite maison de campagne à 1 heure de marseille, ils y venaientt en vélo le Week-end et y étaient heureux.
Ils eurent un fils, qui ne fit pas beaucoup d'étude, et qui trouva une place de maçon à Marseille, il se maria à une petite fonctionnaire, ils n'étaient pas bien riches, les deux tourtereaux, mais lui, il était fier de son petit cabanon. Fier de leur bonheur, heureux de pouvoir emmener sa belle s'échapper un moment de la dure réalité de la vie comme le firent jadis ses parents.
Ils eurent une fille.
Elle est aujourd'hui institutrice, mariée à un pompier, ils ont deux magnifiques enfants, ils ne sont pas bien riches, endettés jusqu'au cou sur 30 ans par l'achat d'une petite maison sans prétention dans un quartier périphérique de la ville.
Elle est heureuse, mais elle sait qu'un jour tout ça sera fini.
Quand ses parent auront le malheur de disparaitre, et qu'elle héritera de la maison de ses parents et de son petit cabanon durement construit, elle sait qu'elle n'aura pas les moyens de le garder et devra le vendre pour payer les droits de succession à cet état toujours plus vorace envers les petites gens.
Aujourd'hui, son petit cabanon vaut au bas mot 800.000 euros, il a vue sur la mer, et il n'a rien demandé à personne.
Un jour, un bureaucrate de la France d'en haut, va décider qu'elle est riche et la priver d'un bien hérité de génération en génération et entretenu avec tout l'amour que l'on imagine.
Oh, elle trouvera bien un Parisien ou un Hollandais à qui le vendre un bon prix, mais croyez moi, la paella géante du mois de juillet, la fête des enfants du mois d'Aout, l'oursinade, le concours de boule, tout ça aura un drôle d'accent.
Je vire à babord, mais pour tout ça, j'emmerde l'égalitarisme !