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Version complète : Paule et Mickey, je t' aime, moi non plus
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jeroemba a écrit :Tu coupe l'aide aux écoles privées: tu te retrouve avec un afflux de nouveaux élèves dans le public. Tu en fais quoi? T'es obligé d'investir dans le recrutement de nouveaux profs, de nouveaux établissements, etc...Bref, tu ne résouds rien, tu déplaces juste le problème.
Cela est déjà nécessaire. Or pour le financement, cela peut être une solution.
Après, les parents souhaitants mettre leurs enfants dans le privé pourront continuer. Cela leur coutera plus cher soit. Mais bon, la configuration actuelle encourage d'une certaine façon l'école à deux vitesses. Et dessert la mixité sociale. Un peu comme à Neuilly avec les 1,68% de logements sociaux.
Alfred.Wallace a écrit :Alors là il va falloir étayer tes propos parce que je vois pas comment en France on peut faire quoi que ce soit de hors la loi sans être sanctionné.

Bounce
jeroemba a écrit :Tu coupe l'aide aux écoles privées: tu te retrouve avec un afflux de nouveaux élèves dans le public. Tu en fais quoi? T'es obligé d'investir dans le recrutement de nouveaux profs, de nouveaux établissements, etc...Bref, tu ne résouds rien, tu déplaces juste le problème.

Bah d'façon, les écoles, collèges, lycées publics sont déjà en sureffectif avec de moins en moins de profs... On n'est plus à une dizaine d'élèves près en plus par classe :fou:
dune a écrit :Bah d'façon, les écoles, collèges, lycées publics sont déjà en sureffectif avec de moins en moins de profs... On n'est plus à une dizaine d'élèves près en plus par classe :fou:

Attends, ça va permettre de relancer la fabrication de grandes tables et de bancs pour entasser 45 gremlins dans des salles conçues pour 25. L'aménagement d'intérieur aussi va être relancé. Enfin, un avenir pour l'école!!! :meuh
dune a écrit :Bah d'façon, les écoles, collèges, lycées publics sont déjà en sureffectif avec de moins en moins de profs... On n'est plus à une dizaine d'élèves près en plus par classe :fou:



Va falloir envoyer José pour une opérationde dégraissage massif de l'effectif... :mf_dribbl

Nau Kofi

Coucou.

Est-ce que quelqu'un aurait remarqué, à la fin du discours de premier tour de Sarko (1), son "vive la République et surtout vive la France" ?

La Patrie contre la République ?

Bigre...


(1) c'est la fin de son discours.

Nau Kofi

jeroemba a écrit :Tu coupe l'aide aux écoles privées: tu te retrouve avec un afflux de nouveaux élèves dans le public. Tu en fais quoi? T'es obligé d'investir dans le recrutement de nouveaux profs, de nouveaux établissements, etc...Bref, tu ne résouds rien, tu déplaces juste le problème.
Ben, pour les nouveaux profs pas vraiment, vu qu'ils sont déjà payés par l'État Prop
Nau Kofi a écrit :Ben, pour les nouveaux profs pas vraiment, vu qu'ils sont déjà payés par l'État Prop

lapin compris...:blondblush1:
Tu veux dire que les profs du privé sont déjà payés en intégralité par l'Etat?
dune a écrit :Bah d'façon, les écoles, collèges, lycées publics sont déjà en sureffectif avec de moins en moins de profs... On n'est plus à une dizaine d'élèves près en plus par classe :fou:

Vivement les cours de CP en amphi, ça les habituera

Nau Kofi

jeroemba a écrit :lapin compris...:blondblush1:
Tu veux dire que les profs du privé sont déjà payés en intégralité par l'Etat?
Ben oui, si l'école est conventionnée (c'est à dire qu'elle s'impose de suivre les programmes définis par l'EN), les profs sont payés par l'État.

C'est pour ça que les écoles privées conventionnées sont finalement assez peu chères.
Oui, l'école privée n'est pas vraiment privée (juste son fonctionnement administratif je crois en fait).

Nau Kofi

Petite précision (le texte intégral du ministère de l'Éducation Nationale ici) :

Les relations entre les établissements d'enseignement privés et l'État
  • Les contrats passés entre les établissements privés et l'État
Les établissements privés peuvent être hors contrat, ou bien liés à l'État par un contrat simple (pour les écoles primaires) ou un contrat d'association. Le contrat d'association s'est généralisé et témoigne d'un fort rapprochement des établissements d'enseignement privé avec l'État : l'enseignement est dispensé dans les mêmes conditions que dans le système public, et les professeurs ont la qualité d'agents publics.
Les pouvoirs publics prennent en charge tout ou partie des dépenses de fonctionnement des établissements privés, en échange d'obligations de service public.
- Le contrat simple pour les écoles primaires ou spécialisées. Les classes doivent avoir fonctionné pendant au moins 5 ans, et les locaux doivent répondre aux exigences de salubrité. L'établissement sous contrat simple doit ensuite organiser l'enseignement des matières de base par référence aux programmes et aux horaires de l'enseignement public. Les maîtres sont nommés par l'autorité privée et salariés de droit privé, mais rémunérés par l'État.

- Le contrat d'association. Les conditions préalables sont plus exigeantes : un besoin scolaire reconnu doit exister, les locaux et installations doivent être appropriés. L'établissement est tenu de dispenser les enseignements selon les règles et programmes de l'enseignement public. Les enseignants de ces établissements sont recrutés par concours, selon les mêmes modalités que les enseignants du secteur public.Depuis 1995, les maîtres des collèges et lycées privés sous contrat sont formés dans les I.U.F.M. et recrutés à l'issue d'un concours, le CAFEP (analogue du CAPES ou du C.A.P.L.P.).
  • Le contrôle de l'État sur les établissements privés
Tous les établissements privés, quelles que soient leurs relations avec l'État, sont soumis à un régime d'inspection.
- L'inspection des établissements privés hors contrat se limite aux titres exigés des directeurs et des maîtres, à l'obligation scolaire, à l'instruction obligatoire, au respect de l'ordre public et des bonnes moeurs, à la prévention sanitaire et sociale. Le contrôle sur le contenu de l'instruction obligatoire a été renforcé par la loi n° 98-1165 du 18 décembre 1998.
- Le contrôle est plus étendu pour les établissements sous contrat : il porte sur le respect des programmes et horaires d'enseignement ainsi que sur le respect total de la liberté de conscience des élèves. Les enseignants font en outre l'objet d'une notation pédagogique. Les établissements privés sous contrat sont par ailleurs soumis à un contrôle financier et administratif.
Le financement public des établissement privés

Tous les établissements privés d'enseignement peuvent obtenir des financements publics dans les conditions fixées par la loi.
Certaines dispositions sont applicables à tous les établissements d'enseignement privés : les collectivités territoriales n'ont pas le droit de financer les écoles privées. Les départements et les régions sont autorisées à attribuer un local et/ou une subvention limitée respectivement aux collèges et aux classes d'enseignement général des lycées.
Pour les établissements d'enseignement privés sous contrat, selon la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959, l'État prend en charge la rémunération des personnels enseignants, les charges sociales et fiscales incombant à l'employeur ainsi que les dépenses de formation initiale et continue des enseignants. Les collectivités locales participent quant à elles au fonctionnement matériel des classes sous contrat sous la forme de forfaits. Pour l'enseignement secondaire sous contrat d'association, la contribution financière des départements et des régions est obligatoire.
Sinon juste pour rebonndir sur un post precedent sur l'ecole pas besoin d'un fils à papa. Je parle de mon experience professionnel, je souhaite faire un bts CGO et c'est 4000euros . Mes parents ne peuvent pas m'aider, mon pere est un sale chomeur
(certainement parce qu'il ne veut pas se lever tot, a moins que ce soit du fait qu'il travaille dans la culture et qu'il soit handicapé et agé),
moi j'aide ma famillle a survivre, je suis donc souvent à découvert.

Donc oui effectivement l'ecole est ouverte à tous,
mais pourquoi pour certains metiers il est pratiquement impossible pour ceux qui veulent sans sortir d'avoir les moyens de le faire?

Mais j'admet je veux pas travailler, je prefere etre assisster mais ca c'est pas de ma faute c'est genetique je suis d'origine corse

Nau Kofi

Nau Kofi a écrit :Coucou.

Est-ce que quelqu'un aurait remarqué, à la fin du discours de premier tour de Sarko (1), son "vive la République et surtout vive la France" ?

La Patrie contre la République ?

Bigre...


(1) c'est la fin de son discours.
Ça ne fait vraiment flipper personne ?
melannemesis a écrit :Sinon juste pour rebonndir sur un post precedent sur l'ecole pas besoin d'un fils à papa. Je parle de mon experience professionnel, je souhaite faire un bts CGO et c'est 4000euros par mois. Mes parents ne peuvent pas m'aider, mon pere est un sale cgomeur (certainement parce qu'il ne veut pas se lever tot, a moins que ce soit du fait qu'il travaille dans la culture et qu'il soit handicapé et agé), moi j'aide ma famillle a survivre, je suis donc souvent à découvert.

Donc oui effectivement l'ecole est ouverte à tous, mais pourquoi pour certains metiers il est pratiquement impossible pour ceux qui veulent sans sortir d'avoir les moyens de le faire?

Mais j'admet je veux pas travailler, je prefere etre assisster mais ca c'est pas de ma faute c'est genetique je suis d'origine corse

Bah ouais t'es corse, cherche pas d'excuses Fuck
Nau Kofi a écrit :Ça ne fait vraiment flipper personne ?

ma foi
melannemesis a écrit :Donc oui effectivement l'ecole est ouverte à tous, mais pourquoi pour certains metiers il est pratiquement impossible pour ceux qui veulent sans sortir d'avoir les moyens de le faire?
Qu'est-ce que l'état et l'éduction nationnale y peuvent ? à part de dire que cette filière est plus ou moins génératrice d'emploi...
Ok à la base certains choisissent un métier qu'il leur plait, mais ensuite la finalité c'est aussi de gagner sa vie grâce à ce métier.
Pour ma part je suis sorti avec un DUT électronique, il n'y avait pas d'emploi alors que l'informatique embauchait à fond, je me suis donc dirigé vers l'informatique... et je t'avouerais que c'est loin d'être ma passion.
Des personnes qui arrivent à vivre de leur métier et qui sont pasionnées par celui-ci c'est une très très grande minorité.

melannemesis a écrit :Mais j'admet je veux pas travailler, je prefere etre assisster mais ca c'est pas de ma faute c'est genetique je suis d'origine corse
Quelle idée aussi ! Tongue
SONY30 a écrit :Qu'est-ce que l'état et l'éduction nationnale y peuvent ? à part de dire que cette filière est plus ou moins génératrice d'emploi...
Ok à la base certains choisissent un métier qu'il leur plait, mais ensuite la finalité c'est aussi de gagner sa vie grâce à ce métier.
Pour ma part je suis sorti avec un DUT électronique, il n'y avait pas d'emploi alors que l'informatique embauché à fond, je me suis donc dirigé vers l'informatique... et je t'avouerais que c'est loin d'être ma passion.
Des personnes qui arrivent à vivre de leur métier et qui sont pasionnées par celui-ci c'est une très très grande minorité.


Quelle idée aussi ! Tongue
Et ca ne te choque pas toi qu'on ne puisse plus faire de metier par passion mais juste par besoin.

Desole, je pense qu'il existe des moyens pour pouvoir aider les gens afin qu'il puisse s'en sortir.

Et puis travailler par besoin, je l'ai fais et je le fais mais c'est pas ce dont j'ai envie pour mon avenir et pour l'avenir de tous les francais et des etres humains en general.
melannemesis a écrit :Mais j'admet je veux pas travailler, je prefere etre assisster mais ca c'est pas de ma faute c'est genetique je suis d'origine corse


T'inquiète, généalogiquement parlant, on descend tous du singe.
Et il est très difficile de séparer les corses de l'arbre.
:blondblush1: