Manitas Delabitas a écrit :Et ça aurait intéressé les mecs comme moi qui ne s'intéresse pas franchement au vélo ? Non, je ne pense pas.
Faut du clinquant. Comme la coupe du monde 98 a aider les femmes à apprécier le foot.
Evidemment si les vélix s'en mêlent
Et franchement cette année tu t'y intéresse? Moi non...
Franchement depuis 98 j'ai vibré à chaque victoire de Richard Coeur de Lion. Il ne visait plus le général mais partait dans des grands raids pour conquérir le maillot à pois et les étapes.
Je me souviens de sa victoire à Morzine...
"Richard Virenque va remporter l'étape, Richard Virenque va prendre le maillot à pois, Richard Virenque va revêtir le Maillot Jaune!!"
C'était l'ébullition, moi je sautais partout dans mon salon.
Malheureusement il n'avait pas pu le défendre le lendemain dans l'Alpe d'Huez, trop éprouvé par ses efforts, mais quelle communion avec le public...
Je me souviens de sa montée en 2004 dans le plus haut col du tour, pour rattraper les échappés, on aurait dit qu'il volait (Moreau s'était gentiment garé après quelques kilomètres).
Et au temps de sa splendeur, toutes les montagnes étaient couvertes de pois rouges, de "Richard" écrit en géant dans les alpages, il n'y avait pas deux virages qui poussaient comme au stade, mais 21 virages à l'unisson... le plus grand stade du monde...
"Ri-chard! Ri-chard!"
A la question "mais qu'est-ce qui vous motive pour attaquer comme ça?" il répondait "c'est le public, quand vous êtes derrière personne ne vous voit alors que quand vous êtes devant tout le public est là pour vous et vous pousse, moi je veux communier avec le public". Il donnait tout pour le public.
C'était ça le tour de France sous Richard Coeur de Lion.
Avant lui j'ai aimé Fignon (le dernier super-champion français), Chiappucci et Bugno.
Miguel c'était l'avènement des coureurs-machines. Riis, Ullrich des gros bourrins qui ne décollent jamais le cul de la selle et chargés comme des mules, chiants à mourrir. Pantani, bof, jamais trop accroché... puis Lance... la mort du cyclisme.
Depuis je me suis donc raccroché au panache blanc (à pois rouges) du Varois, puis ensuite j'ai bien aimé le numéro Cyril Dessel il y 2-3 ans... Mais à la différence d'un Virenque ces coureurs français là ne savent pas se dépouiller si ils ne se retrouvent pas en tête sur un malentendu (no comment sur Moreau, le loser complet du cyclisme tricolore). Y'a eu Jaja aussi, c'était sympa mais ce n'était pas mon idole.
Voilà, je vous l'ai fait avec le lyrisme qui va bien mais j'ai vraiment vibré avec ces coureurs...
et suis d'autant plus écoeuré par le texan (le mec qui parle couramment français mais qui refuse de répondre en français dans les itw). Certains disent qu'il revient sur le tour comme une rampe de lancement pour devenir gouverneur du Texas dans quelques années...
Je ne suis plus trop le truc et ne connaît pas Contador, mais c'est un grimpeur stylé, en finesse et son attaque de l'autre jour démontre un certain panache.