25-05-2006, 10:19
paddy a écrit :Il parrait que c'est un film à prendre au 56ème degré.
Le cynisme pratiqué m'a dérangé et j'ai décroché.
Perso j'aime bien le film, Garcia y est carrément pas mal...
paddy a écrit :Il parrait que c'est un film à prendre au 56ème degré.
Le cynisme pratiqué m'a dérangé et j'ai décroché.
ARTE F Au Brésil, le grand tournoi du Peladao, organisé tous les ans à Manaus, au coeur de l'Amazonie, célèbre les deux cultes nationaux voués l'un au corps, l'autre au foot, en organisant conjointement tournoi sportif et concours de beauté féminine. Avec près de 500 équipes en lice, venues de tout le pays, le Peladao constitue la plus grosse compétition amateur au monde, et c'est un événement majeur au Brésil. On plonge dans ce tourbillon populaire de couleurs, de sons et de sensations à la suite du volubile Arnaldo Santos, grand organisateur du tournoi. Et on quitte quelquefois les terrains de Manaus pour ceux de l'immense forêt environnante, où se recrutent certains des concurrents. Dans son sillage, on découvre un univers baroque de danse et de fête, mais aussi une rage de vaincre qui ne va pas sans violences : les policiers présents à chaque match sauvent régulièrement la vie de l'arbitre, coupable de tous les maux. Le tournoi résume à lui tout seul la place sacrée du football dans la vie des Brésiliens : "Une façon de s'exprimer en tant qu'être humain", dixit Arnaldo, qui le considère comme "le sport le plus sensuel au monde". Sur fond de salsa et de cornes de brume, on suit avec délice la préparation intensive des artistes du ballon rond comme des jeunes reines de beauté : entraînement, massage, le tout sous une pression énorme. Pour les filles, le titre de Miss Peladao représente, outre la gloire, la promesse d'un travail et d'une voiture. Quant aux garçons, en majorité issus des favelas, ce tournoi leur permet de goûter une parenthèse heureuse loin des dangers de la rue. Le montage met en parallèle les concurrentes dénudées, dont les fesses sont observées à la loupe par le jury, et les joueurs malmenés par des entraîneurs qui les implorent, avec force larmes, de remporter la victoire, tandis que la fièvre embrase peu à peu la ville, public et champions mêlés.
ARTE F Petit Poucet du football mondial, l'équipe nationale de Palestine n'a été reconnue officiellement par la Fifa qu'en 1998. Maya Sanbar et Jeffrey Saunders sont partis à sa rencontre au moment où elle poursuivait le fol espoir de se qualifier pour la Coupe du monde 2006. Avec, en première étape des éliminatoires, filmées sur le vif, un match décisif contre le Qatar. La tâche, pour des joueurs venus de territoires qui ne communiquent pas entre eux et de pays différents, ne parlant pas tous la même langue, entravés par d'innombrables difficultés matérielles et administratives et portant les couleurs d'un pays qui n'existe pas, relève autant du défi sportif que de la prouesse politique. L'entreprise s'avère un véritable parcours du combattant, que l'on partage de bout en bout, entre hilarité et compassion, victoires et détresses, mais aussi, parfois, plaisir aérien du jeu. Face à la pluie de catastrophes qui s'abat sans discontinuer sur sa formation, l'entraîneur se laisse aller à de fréquents accès de désespoir. Obligée de s'entraîner en Égypte, en raison du morcellement du territoire palestinien, l'équipe voit ainsi une partie des joueurs bloqués à la frontière israélo-égyptienne. Champions absents ou blessés, staff décimé par la maladie, hébergement insuffisant, problèmes de communication entre les coéquipiers... : le manque chronique d'organisation et d'argent, la déveine et le caractère inextricable de la situation palestinienne voient l'enjeu sportif tourner à la tragi-comédie. "Avec la Palestine, c'est forcément politique", résume l'entraîneur, fataliste.

Nicolas le jardinier a écrit :Elle est vraiment sympa cette émission si on excepte la voix off de l'autre branquehu hu
Un moment, j'ai fermé les yeux et je me suis cru dans "le ciel les oiseaux et ta mère" :lpouletdaKr1Deg1 a écrit :c'est le caméra café de canal ce truc ?
http://www.canalplus.fr/pid903.htm

c'est encore dans la grille des redifs :mf_bluesbpaddy a écrit :c'est le caméra café de canal ce truc ?
Clarky a écrit :va, vis et deviens.....canal+pinaise ça a l'air de foutre le cafard ce truc, je l'ai regardé en diagonale de façon tournicoton (comme le manège).c'est encore dans la grille des redifs :mf_bluesb

paddy a écrit :pinaise ça a l'air de foutre le cafard ce truc, je l'ai regardé en diagonale de façon tournicoton (comme le manège).
remarque je suis sur amour chienne en ce moment, pas mal pour la dépression aussi
, tout y est abordé, du racisme à l'intégration et la quête de son identité, vraiment plaisant à matter, bref, je me sens moins con en voyant des films comme ça, mais bon question connerie j'ai encore pas mal de travail sur moi-même à effectuer, faut dire que je bosse pour conopost, ceci expliquant celà

Clarky a écrit :amour chienne est vraiment très bon paddy, je sais pas si t'accroches mais c'est véritablement kult ce filmJ'accroche oui, heu on va dire que j'accorche les accoudoirs de mon canapé devant certaines scènes relativement hémoglobinées et dans la violence psychologique de certaines situations (le coup ou le cono de frangin réveille son môme en pleine nuit par pur égoïsme, lorsque ce même môme est récupéré par sa mère par terre à coté du lit chez sa génétrice alcoolique et j'en passe d'autres).
paddy a écrit :J'accroche oui, heu on va dire que j'accorche les accoudoirs de mon canapé devant certaines scènes relativement hémoglobinées et dans la violence psychologique de certaines situations (le coup ou le cono de frangin réveille son môme en pleine nuit par pur égoïsme, lorsque ce même môme est récupéré par sa mère par terre à coté du lit chez sa génétrice alcoolique et j'en passe d'autres).
Je suis entièrement dedans la preuve, j'ai mal goupillé le timming du film et j'ai failli arriver à la bourre au taf cet aprem![]()
Il me reste la dernière demie heure, celle où toutes ces histoires parallèles ont l'air de s'imbriquer les unes dans les autres.