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Version complète : L'industrie du disque monte au créneau les internautes aussi.
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La triple alliance Microsoft-Intel-les majors de l'édition, à gerber !! Sick La plate-forme Pentium D d'Intel compatible avec les DRM

Lors de la présentation du Pentium D et du chipset i945G, un représentant d'Intel a admis que cette plate-forme était en mesure de gérer les droits numériques des fichiers multimédias.


Autre réjouissance du moment... Sick

En substance, le projet de loi DADVSI autorise les producteurs de films et de disques à déployer des dispositifs techniques de contrôle de la copie privée, et plus largement de contrôle de l'usage privé. Assimilant la neutralisation de tels dispositifs à de la contrefaçon, le projet de loi prévoit jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende pour quiconque proposera, fera connaître ou utilisera un outil permettant une telle neutralisation.. Il prévoit la même peine pour la suppression des informations électroniques rattachées aux oeuvres (licence électronique, tatouage numérique, ...) et pour la mise à disposition de moyens visant cet objectif.

En plus de déséquilibrer complètement le droit d'auteur français aux dépends du public et de fausser la libre concurrence sur le marché du logiciel dans son ensemble, ce projet de loi est bien évidemment une menace majeure pour les auteurs et les utilisateurs de logiciels libres. Certains auteurs de lecteurs multimédia libres ont ainsi été menacés sur la base de l'EUCD. En effet ce projet de loi, interdit de facto la publication d'un code source permettant de récupérer une oeuvre protégée sous une forme non chiffrée. Ce dernier point est d'ailleurs clairement précisé dans le rapport du député-rapporteur de la commission des lois.
C' est aussi un débat qui agite le monde Mac !

On imagine beaucoup d' arriere pensées depuis que Apple va utiliser des processeurs Intel en lieu et place des G3, G4 et G5 de Motorola et IBM .


-séduire Hollywood pour lancer un iTunes vidéo ?
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/...150,00.htm

-Et au passage, la particularité française
.... La future loi sur les droits d’auteur devrait garantir l’exercice de la copie privée, tout en interdisant les outils faisant sauter les dispositifs anticopie, ce qui pose immédiatement une forte contradiction.....
http://www.macplus.net/magplus/depeche-9...pie-de-dvd

Le dossier :http://www.01net.com/editorial/280991/dr...rs-la-loi/
La musique devrait etre gratuite ...

Droits réservés ( normal ) et distribution gratuite soit la License Libre, heureusement que quelques artistes et labels applique toujours ce principe. Pour ceux qui voudrait télécharger de la bonne pop tout en restant dans la légalité, je vous recommande le site d'Another record, un micro label indé blindé de titres de dizaines d'artistes le tout gratuit, et en plus y a plein de liens qui pointent vers des sites similaires :pouce:
Il nous prennent pour des billes !

Une dépèche Mac+ de ce jour

Universal va bien, merci

avec les chiffres et un best of de Pascal Negre .
1Quelle bande de fumiers!!!!Mad1
HunterSont pleins de rondsChair
Quand même!:choque:

Universal Music Group (UMG) :
Le résultat d’exploitation d’UMG s’élève à 142 millions d’euros en hausse de 178 % par rapport au premier semestre 2004 en base comparable à taux de change constant. Cette importante progression reflète l’amélioration des marges réalisée par des volumes de ventes, physiques et numériques, en hausse et la poursuite de la réduction des coûts de restructuration, partiellement compensée par des dépenses marketing en hausse.
C' est terrible.

Quand Pascal Nègre venait pleurer à la télé, il y a quelques mois, réellement, il me tirait des larmes.
Je l' imaginais vêtu de guenilles dans les mois à venir .

Bin non !
moi qui allait lui envoyer un petit cheque de soutien Cray
CrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylolCrylol
iMerle a écrit :C' est terrible.

Quand Pascal Nègre venait pleurer à la télé, il y a quelques mois, réellement, il me tirait des larmes.
Je l' imaginais vêtu de guenilles dans les mois à venir .

Bin non !
Tu ne confondrais pas Pascal Nègre avec RLD des fois ? Gateux
:lol: Même combat !
paddy a écrit :La Cnil refuse la surveillance automatisée des réseaux P2P:santa3:

La conclusion, c'est donc, on peut télécharger mais à doses modérées c'est ça ??
En théorie, t'es surtout puni si tu Upload (donc si tu proposes) tes fichiers...

Mais si tout le monde ne propose plus rien, y'aura plus de P2P Shutup

En fait, c'est comme la drogue.

Si t'es consommateur, tu morfles pas trop.

Si t'es dealer, tu prends grave corse (pourtant, si y'a pas l'un, y'a pas l'autre hein No ).
Sony, l'apple du pauvre va se bouffer les coroñes.......
Viendez télécharger au Pays Basque! corse

[Image: sudouest.gif]

:rld
Citation :« Je me sens plus victime que coupable. Il faut créer une loi contre ceux qui créent ces sites »
:pouce: je veux l'adresse de son avocat. :smoke1:
mac-boulette a écrit :Sony, l'apple du pauvre va se bouffer les coroñes.......

Hallucinant ça quand même!!

Quelle bande de fumiersSick!
Un site qui traite du sujet du point de vue des avocats

Avec notamment cet article :

Citation :Le 15 janvier 2003, la Cour suprême américaine a rendu un arrêt "Eldred contre Ashcroft" par lequel elle confirme la prolongation de vingt ans de la durée légale des droits d’auteur, décidée par le Congrès, en 1998.

La durée de protection des œuvres par le copyright était jusqu’en 1998 de soixante-quinze ans, quand ces droits étaient détenus par une entreprise. Sous la forte pression de grands groupes comme Walt Disney Company, qui craignait de voir Mickey tomber dans le domaine public, le Congrès a voté, en octobre 1998, le Sonny Bono Copyright Term Extension Act. Cette loi permet aux œuvres d’être protégées jusqu’à soixante-dix ans après la mort de leur auteur et jusqu’à quatre-vingt-quinze ans après la première publication ou édition, lorsque le détenteur des droits est une personne morale.
Ce texte législatif a déplu aux nombreux éditeurs qui voulaient utiliser des personnages célèbres ou préparer une nouvelle édition d’œuvres, devant tomber dans le domaine public. L’un d’eux, Eric Eldred qui publiait sur son site Internet des livres déjà exempts du copyright a considéré la loi de 1998, anticonstitutionnelle au nom d’un droit d’accès à la culture et a saisi la justice.

La cour de Washington DC et la cour d’appel l’ont débouté, puis la Cour suprême a décidé de se saisir de l’affaire. Le problème qui s’était alors posé aux juges résultait de l’interprétation de la Constitution américaine qui stipule que le Congrès est compétent pour "promouvoir le progrès de la science et des arts utiles en assurant pour un temps limité, aux auteurs et inventeurs, un droit exclusif sur leurs écrits et découvertes respectifs".

L’avocat Lawrence Lessig célèbre pour son combat en faveur de l’internet, défendait E. Eldred et a soutenu devant le Congrès qu’on ne peut "restreindre le domaine public dans son ensemble pour étendre le monopole de quelques groupes privés" avec la conséquence de priver le public de ces œuvres et qu’"en étendant encore la durée de la protection, le Congrès ne remplissait pas son devoir". Le but doit être de stimuler la créativité des auteurs, pas de constituer une rente éternelle à leurs héritiers et aux entreprises qui détiennent les droits, a également précisé E. Eldred. Enfin, un dernier argument juridique était soulevé : la durée du droit d’auteur ne pouvait être augmentée rétroactivement.

Le lobby du cinéma mené par Disney rétorquait que l’extension des copyrights et donc les produits financiers qui en découlent permettent la restauration de milliers de films classiques.
La Cour suprême a tranché. Elle a décidé que le Sonny Bono Act n’était pas anticonstitutionnel, et que l’extension de la durée du copyright n’était pas contraire au "temps limité" prévu par la Constitution. Elle a ainsi rendu une décision en faveur des intérêts des entreprises et des auteurs plutôt que ceux du public.
Elle a donc privilégié le droit de propriété par rapport au droit à la culture et à l’information.

Cette décision n’est pas étonnante, elle reflète bien la conception américaine du copyright pour laquelle les considérations économiques sont prépondérantes.
Le paradoxe, comme l’ont remarqué L. Lessig et son client, c’est que l’une des sociétés les plus actives dans cette lutte, la compagnie Disney, doit en partie son succès à des personnages tombés dans le domaine public.
En France, les héritiers de Victor Hugo avaient eu beau jeu de tenter d’interdire l’adaptation par le géant de l’animation pour enfants, du Bossu de Notre Dame, leur droit moral (qui n’existe pas en copyright) n’y avait rien pu.

Ici, c’est l’accès à la culture qui n’a pas résisté aux intérêts des poids lourds de l’économie cinématographique.

mac-boulette a écrit :Sony, l'apple du pauvre va se bouffer les coroñes.......

Tiens, un joli titre de Mac+ sur le sujet:
Sony capitule en rase campagne