(26-01-2011, 17:24)Olorin a écrit : [ -> ]Oui y'en a un sur Pcinpact (c'est pour cela que je suis au courant d'ailleurs car j'ai pas de compte twitter, m'enfin j'en ai un mais j'y comprend rien
)
J'peux plus m'en passer, j'vais regarder mon compte avant même d'aller voir mes mails, complètement addict

Pareil
D'ailleurs je comprends pas qu'il n'existe pas de désintoxication à Twitter ou iphone

Vous trollez sur tuittère?
Il est était une fois un chat nommé Hadopi qui retombait sur ses pattes, quoi qu'il arrive.
(15-03-2011, 10:03)paddy a écrit : [ -> ]Ils ont gaulé Olorin 
Je ne suis pas un voleur môa môssieu!! je suis un emprunteur.
Puis de toute façon, je n'ai jamais reçu de mail de l'hadopi alors ça veux surement dire que ce que je fais n'est pas illégal
(23-03-2011, 10:38)Usual a écrit : [ -> ]Très très bon article sur le streaming audio : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011..._3232.html
Nil, si tu veux/peux reprendre le propos sur PC Inpact, j'ai le contact du gars 
Si on lit entre les lignes, reproche est fait d'une trop faible rémunération du streaming. Or, le son de cloche de la part des Deezer & co, c'est qu'ils sont à peine rentables. D'où la tentation de prendre dans la poche des FAI qui ont intégré le streaming dans leur politique globale (et parfois a racheté ces plateformes), comme produit d'appel. Pas con mais ça reviendra au même qu'une licence globale car au final ce sera l'internaute qui paiera.
(23-03-2011, 10:38)Usual a écrit : [ -> ]Très très bon article sur le streaming audio : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011..._3232.html
Nil, si tu veux/peux reprendre le propos sur PC Inpact, j'ai le contact du gars 
Oui très très bon article (dit-il en écoutant sa playlist sur Jiwa

), il y a quelques temps je m'interrogeais sur le retrait des orgres de barback de Deezer et leur réponse était exactement la même que ce môssieu. les ogres ont touché moins de 300€ pour plus de 200000 morceaux écoutaient entièrement

(bon l'histoire ne dit pas si suite aux 200000 écoutes il y a eu des répercussions sur leur vente d'album ou affluence en concert)
D'ailleurs Irfan le label fait partir de CD1D
La licence globale, évidemment, j'étais pour. Ils n'ont rien voulu entendre.
Du coup, on réfléchit à en faire une mais à petite échelle, celle des médiathèques.
En gros, le lecteur paie son forfait (emprunt, écoute sur place, écoute en ligne) et a accès de chez lui à soit une sélection d'actualité, soit une sélection thématique avec valeur ajoutée en lien avec la littérature ou autre.
De l'autre côté, les médiathèques paient les droits avec ce qu'ils n'ont pas dépensé en support CD (l'offre est encore importante mais de mauvaise qualité).
Avantages pour le lecteur :
-Offre ciblée
-Pas de publicité
-Fonds d'artistes locaux
-Liens directs avec les artistes (cf CD1D)
Avantages pour les médiathèques :
-Offre numérique
-Fidélisation des lecteurs
-Echanges entre lecteurs et avec les artistes
En gros, mélanger le numérique et les possibilités des concerts-rencontres.
Bientôt chez vous
J'en profite pour vous c/c une motion que l'on vient de rédiger et qui sera soumis à la profession en début de semaine prochaine :
Citation :Manifeste sur la place de la musique en bibliothèque (proposition de motion pour l’AG de l’ACIM le 28 mars 2011 à Auxerre)
La place de la musique en bibliothèque semble fragilisée. En effet la baisse des prêts et le développement d’une écoute en ligne ou du téléchargement poussent certaines élus et bibliothécaires à penser qu’on doit supprimer le support CD des médiathèques. Plusieurs nouvelles médiathèques ont ouvert récemment sans ce support mais d’autres continuent à l’inclure dans leur offre documentaire.
Il nous apparaît que ceci est une grave erreur non seulement la musique ne se résume pas à un support mais la musique est une pratique culturelle importante au même titre que la lecture ou le cinéma.
La baisse des prêts ne saurait tenir lieu de prétexte pour la suppression du CD et donc du support musical prépondérant en médiathèque. Selon la dernière enquête des pratiques culturelles, les CD représentaient encore 24% des prêts effectués en médiathèques alors que les offres de musique en ligne n’ont pas encore trouvé leur public. Comme pour les maisons de disques qui ont connu un pic de vente, les bibliothèques ont connu des niveaux de prêt importants qui reviennent à un étiage normal mais loin d’être négligeable face à d’autres secteurs documentaires.
L’article 7 de la Charte des bibliothèques. : « Les collections des bibliothèques des collectivités publiques doivent être représentatives, chacune à son niveau ou dans sa spécialité, de l’ensemble des connaissances, des courants d’opinion et des productions éditoriales. » Feu le Conseil Supérieur des Bibliothèques insistait d’ailleurs dans différents rapports sur le fait que la place de la musique en bibliothèque n’était pas suffisante.
Les pratiques culturelles ne sont pas étanches. Renoncer à la musique en bibliothèque risquerait de remettre en cause pour un public omnivore l’intérêt pour la littérature et pour le cinéma présents dans nos structures. Les artistes et les usagers ne sont pas uniquement lecteur, amateur de musique ou de films mais tout cela s’interpénètre.
Renoncer à la musique en bibliothèque, revient à l’abandonner aux acteurs du secteur marchand qui n’ont pas le souci de la diversité et de la pérennité des oeuvres musicales. Si la place du support CD est amenée à se réduire à moyen terme, c’est pour l’instant la meilleure manière de matérialiser dans nos locaux une offre musicale qui doit s’enrichir par une offre dématérialisée. Tous les supports présents en médiathèque sont bouleversés par le numérique, que ce soit les ebooks pour le livres ou la vidéo à la demande (VOD) pour le cinéma. Tout n’est pas sur le net et tout n’est pas visible sur internet. Malgré son apparente abondance (plus de 7 à 8 millions de titre annoncés sur des plateformes de streaming), l’offre de musique en ligne reste lacunaire dès que l’on sort de la variété. Travaillons à construire une offre numérique (sur borne ou en ligne) large et pérenne quelque soit les contenus.
Il nous semble important que les médiathèques continuent de jouer un rôle prépondérant dans le développement de la culture musicale à l’aide de fonds de musique enregistrée (sur CD ou en ligne), de partitions, de films et de livres mais aussi de concerts ou d’ateliers de créations musicales assistées par ordinateur.
La musique est un langage universel propre à fédérer tous les usagers présents ou potentiels quelque soit leur origine et leur catégorie socioprofessionnelle. Si l’écoute et la pratique musicale ne cessent de se développer dans notre société, en revanche la culture musicale est négligée à part dans quelques institutions et ne sera jamais la préoccupation des acteurs économiques ou des sites proposant de la musique sur internet. Les bibliothèques ou les médiathèques s’honoreraient à continuer d’œuvrer dans la défense et la promotion de tous les domaines de la culture.
Adresse temporaire :
http://acim2011.wordpress.com/2011/03/14...liotheque/
(23-03-2011, 11:17)Usual a écrit : [ -> ]La licence globale, évidemment, j'étais pour. Ils n'ont rien voulu entendre.
Du coup, on réfléchit à en faire une mais à petite échelle, celle des médiathèques.
Et voila, au lieu de prendre les devant et de proposer la seule chose qui sauvera le secteur, ils laissent chaque structure faire sa licence dans son coin...
Pour l'idée de faire les médiathèques les propriétaires d'une vraie licence globale multi support c'est une super idée en effet
(23-03-2011, 11:46)Olorin a écrit : [ -> ] (23-03-2011, 11:17)Usual a écrit : [ -> ]La licence globale, évidemment, j'étais pour. Ils n'ont rien voulu entendre.
Du coup, on réfléchit à en faire une mais à petite échelle, celle des médiathèques.
Et voila, au lieu de prendre les devant et de proposer la seule chose qui sauvera le secteur, ils laissent chaque structure faire sa licence dans son coin...
Pour l'idée de faire les médiathèques les propriétaires d'une vraie licence globale multi support c'est une super idée en effet
On se serait bien passé d'organiser ça. Ca fait des années qu'on lance les idées en attendant un écho du côté du ministère. Silence Radio. Et pendant ce temps là, ils renomment le ministère de la Culture en un sombre ministère des industries culturelles et négocient des droits avec toutes les start-ups aux fonds non-identifiables.
Maintenant, les labels s'organisent en dehors des majors. On va s'appuyer dessus pour innover, sans moyen, mais avec nos petits bras.
Le gars de CD1D est bien gentil, mais il est où son business model hormis de demander aux autres de mieux le rémunérer ?

(23-03-2011, 14:03)Nil Sanyas a écrit : [ -> ]Le gars de CD1D est bien gentil, mais il est où son business model hormis de demander aux autres de mieux le rémunérer ? 
Citation :cd1d.com est une plate-forme de distribution alternative de musique (physique et numérique)
cd1d.com ne réalise aucun profit, reverse 85% des recettes aux labels et aux artistes
cd1d.com est en marge de la "culture business"
cd1d.com est une plate-forme de vente en ligne équitable du producteur à l’auditeur
Le détail de leur buisness model inédit :
http://cd1d.com/fr/about
Pfff les noobs, ils ne réalisent aucun profit, c'est quoi l'intérêt alors ?! @ Pascal Nègre.
(23-03-2011, 15:11)Madinho a écrit : [ -> ]Pfff les noobs, ils ne réalisent aucun profit, c'est quoi l'intérêt alors ?! @ Pascal Nègre.
Franchement, je les ai rencontrés les gars. 1er regard : des beatnicks à percing (tout comme moi). 1ère écoute : "Ha ouais, les mecs, ils gèrent le buisness et la loi, bluffant".
Adoptés

On a un pote qui a reçu un mel d'hadopi, ce n'est pas un fake, il y a bien son nom adresse postal et ip dessus. On ne sait toujours pas comment il a fait pour tirer le pompon mais on est en train de lui préparer un cadeau de la loose
