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Dopage: une erreur administrative aurait été commise dans l'affaire Landis, selon Le Monde

mer 15 nov, 12h44

PARIS (AP) - Une erreur administrative aurait été commise lors de la contre-expertise du contrôle antidopage positif du cycliste américain Floyd Landis, affirme le quotidien "Le Monde" dans son édition datée de jeudi.
Selon le journal, le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry aurait "bien commis une erreur dans le traitement du contrôle positif à la testostérone du vainqueur du Tour de France, Floyd Landis".
"Le Monde" affirme que l'échantillon B du coureur, dont l'analyse a confirmé la présence de testostérone exogène, "a malencontreusement été répertorié avec un mauvais numéro sur le procès-verbal (PV) de la contre-analyse". Le numéro d'identification de Floyd Landis était le 995.474, alors que sur le PV a été inscrit 994.474, précise le quotidien du soir.
Cette erreur, d'ordre administratif, "ne signifie pas que l'échantillon B déclaré positif n'était pas celui de l'Américain. Mais elle est utilisée aujourd'hui par ses avocats qui promettent de présenter de nouveaux éléments de défense vendredi 17 novembre, à Tucson, en Arizona pour contester son contrôle antidopage positif", poursuit "Le Monde".
Depuis le mois d'octobre, le laboratoire de Châtenay-Malabry n'est plus sous la tutelle du ministère des sports, mais un service de la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage. Contactée par téléphone, l'AFLD n'a pas immédiatement réagi aux affirmations du Monde.
Landis a réaffirmé son innocence dans un entretien accordé à la chaîne France 2 diffusé dimanche dans l'émission Stade 2. "Même les meilleurs laboratoires font des erreurs", avait-il alors déclaré.
Landis a été rattrapé par le dopage moins d'une semaine après le Tour. Il a été testé positif à la testostérone à l'issue de la 17e étape, dont l'arrivée était jugée à Morzine.
"Le Monde" revient également sur l'affaire de piratage informatique dont aurait fait l'objet le laboratoire français. Des courriels et courriers ont été envoyés en septembre et octobre à divers membres d'institutions sportives (Comité olympique international, Agence mondiale anti-dopage, l'Union cycliste internationale) et à des journalistes pour discréditer le laboratoire en affirmant sa propension "à commettre des erreurs".
Les courriels utilisaient notamment des passages de documents internes au laboratoire, relatifs à des rectifications antérieures de résultats d'analyse.
Michael Henson, porte-parole du vainqueur 2006 du Tour de France, soupçonné de dopage, a nié toute implication de Landis dans cette affaire de piratage. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour "intrusion dans un système informatisé de données" et "vol de données".
Landis présentera dans quelques mois sa défense devant une commission d'arbitrage dans l'espoir de conserver sa victoire dans la Grande Boucle. Il pourrait également décider de saisir le Tribunal arbitral du Sport. AP
Qu'il soit coupable ou non, je le vois mal sur une étape du tour cette année vu l'enlisement de l'affaire Jester
Au fait j'ai entendu sur RMC que l'enquête du piratage du Labo s'oriente vers un proche de Landis à priori les enquêteurs ont réussi à remonter la piste Crazy

Trop fort le Landis Crylol
http://lejournal.euskalherria.com/idatzi...190041.php


Faut-il légaliser le dopage ? Une question pas si provocante
·Anciens coureurs cyclistes, dopés ou "propres", directeurs, dirigeants, avocats, le monde du cyclisme a débattu sur le fléau du dopage




Entre Laurent Roux et Christophe Bassons, le fossé reste abyssal : le premier est dit-il "tombé dans la dope" quand le second luttait pour l’intégrité du cyclisme, et le désaccord persiste entre le repenti qui honnit le mot dopage et l’ex-coureur propre qui défend sa légalisation. "Si un mec gagne un Tour de France en se dopant et l’assume, ça ne me dérange pas. Je suis pour le contrat suivant : on légalise, on lève le secret médical et on concentre les moyens de la lutte antidopage sur les jeunes."
C’est un pavé dans la mare que Bassons, chargé par ailleurs de la lutte antidopage à la direction de la jeunesse et des sports à Bordeaux (!), a lancé lors d’une conférence au titre lui-même provocateur : "Faut-il légaliser le dopage ?" Laurent Roux, sorti de huit mois de détention pour trafic de pot belge, a été plus concis et moins surprenant dans sa réponse: "J’ai commencé sur le Giro 1996 et j’ai fini en 2006 en prison, alors c’est non".
Organisé à Laval par Antoine Vayer, ex-entraîneur des Festina de la triste édition 1998, le débat réunissait des figures du peloton de l’époque, invitées à témoigner sur la réalité non moins affligeante du dopage en 2006.

Entré dans les m¦urs
Et les participants ont vite remplacé la question originelle par une autre : et si le dopage était déjà légal ? Du moins toléré dans les faits ? L’explosion du nombre d’autorisations à usage thérapeutique (AUT) sur le Tour-2006 (60% des coureurs contrôlés en possédaient) est, pour l’ancien entraîneur, le signe le plus visible du terrain que grignotent les partisans de "l’encadrement médical du dopage". Sportifs, entraîneurs, médecins qui, à l’image du Dr Fuentes, figure clé de l’affaire de dopage sanguin Puerto, prétendent aider des sportifs et amoindrir les risques. "Si le dopage est possible comme il l’est actuellement, c’est qu’il est légalisé" de facto, dit Vayer, relayé par l’avocat spécialisé Thibault de Montbrial qui cite pêle-mêle les responsables : organisateurs ("Qu’on change la carte du Tour!"), parraineurs, fédérations ou médias. Ces derniers cultivent l’omerta en omettant, par exemple, de relever la bévue de Johnny Hallyday dont se délectent Montbrial et les autres : interrogé sur Canal+ sur le secret de sa forme éternelle, le rocker avait, en 2003, remercié Zidane de lui avoir conseillé une formidable clinique suisse spécialisée dans l’oxygénation du sang, également appelée dopage sanguin.

Une fédération propre, une sale
"Légaliser, poursuit l’avocat, ce serait moins hypocrite mais on ne peut pas tout autoriser et ça ne ferait que repousser les limites". Ni légalisé, ni légalisable, c’est au contraire l’avis de la plupart des repentis qui, à l’image de Jérôme Chiotti, vivent dans l’angoisse quotidienne d’être physiquement rattrapés par leurs "bêtises" passées ou, comme Bruno Roussel, dans le remords d’avoir failli à sa mission. Chiotti, unique sportif dopé à avoir avoué et rendu ses trophées -un maillot de champion du monde de VTT- sans avoir subi de contrôle positif, verrait bien un dédoublement des fédérations, l’une propre, l’autre "sale", parce "qu’il n’y a plus aucune crédibilité dans les résultats. Le doute est toujours là".
Roussel, directeur sportif de Festina en 1998, qui crut un temps qu’il était moins grave de tolérer le dopage en interne plutôt que de laisser les coureurs se débrouiller, a eu tout le temps de déchanter. "Non, il ne faut pas légaliser pour des raisons humanistes, humanitaires et d’équité, dit-il. Mais la tendance de plus en plus fréquente à faire du sport un spectacle existe et c’est un danger".
Faudrait demander au nouveau ballon d'or Dry
Bassons : "Si un mec gagne un Tour de France en se dopant et l’assume, ça ne me dérange pas."

Etrange cette phrase. On est contre le dopage avant tout car il a des effets néfastes sur le corps humain. La question de la tricherie vient bien après.
Si on legalise le dopage , a quoi ca sert de se doper vu que tout le monde sera sur un " pied d'egalité " autant le faire sans se doper . :)
Sinon en legalisant le dopage on aura qu' a decerner les prix au meilleurs laboratoires .
Y'a qu'a voir chaque fin d'annee dans l'equipe Mag, la aprtie des sportifs qui nous ont quittes cette annee.
Y'a toujours une 10aine de cycliste vers les 35ans...
Je veux bien qu'ils soient tous ashmatiques mais de la a mourir.

Pareil dans le football Americain, ils se chargent comme des malades et a 40ans, ils ecoutent Menelik qui leur dit "Bye Bye". (bon en meme temps les gars ont peut-etre le choix entre mourir jeune avec plein de tunes ou miserer comme on dit. Si c'etait notre seul choix ??? Bon moi je crois que meme en me dopant je serais tout de meme a la ramasse mais bon)
Usual a écrit :Faudrait demander au nouveau ballon d'or Dry

c'est fait.....Secret

Canavaro, interrogé sur sa fameuse photo où il se piquait lui-même, a clairement dit en direct sur C+, lors de sa remise du ballon d'or, que les footballeurs étaient obligés de se donner des reconstituants type hyper protéinique (EPO?). Que ça n'était pas du dopage, et que seuls ceux qui ne connaissent pas le milieu (sic) du foot, peuvent s'offusquer de cela.
Desailly prié de donner son avis a regardé ailleurs, et bravo n'as pas applaudi, il a dit qu'il n'avait pas d'avis là dessus, et n'était au courant de rien.:mf_bluesb

Denisot, a zappé rapidos sur autre chose.
c'est super dangereux!

que va t'on dire aux jeunes? dopez vous ptits cons! :lol:

c'est la porte ouverte à otut, je suis archi contre, mais je comprends ou il veut en venir sauf que c'est hyper dangereux

c'est quand un sacre aveu d'impuissance!

comment traiterons nous le dopage dans le monde amateur, beaucoup plus grand alors qu'on n'arrive pas à le combattre dans le milieu pro?
marrant ce débat ô combien capital, n'a pas l'air d'intéresser grand monde ! :meuh Y'aurait-il de l'autruche par minou minou ? Shipwrecked
boeuf mode a écrit :marrant ce débat ô combien capital, n'a pas l'air d'intéresser grand monde ! :meuh Y'aurait-il de l'autruche par minou minou ? Shipwrecked

Pour le moment le dépat à l'air à sens unique, y'a pas grand monde qui est pour la légalisation du dopage.
Pourtant, ce que dit Bassons est loin d'être abscons... je pense même qu'il a raison. Il dissocie la pratique du sport (amateur) de la société du spectacle (chère à Guy Debord)... Shades
Je comprend pas comment on peut lutter contre le dopage des jeunes et laisser les "champions" l'utiliser ouvertement Dry
Je suis pour car personne n'arrêtera jamais de se doper.
Alors autant que cette activité soit contrôlée par des organismes qui favorisent un dopage moins sauvage et plus égalitaire..
Je suis egalement pour, comme je l'avais déja dit dans le topic Tour de France.
je n'ai as le temps de developper, mais le ferai bientôt.
Espigoulien a écrit :Je suis pour car personne n'arrêtera jamais de se doper.
Alors autant que cette activité soit contrôlée par des organismes qui favorisent un dopage moins sauvage et plus égalitaire..

Y'en aura toujours qui voudront faire mieux que les autres et qui feront ça dans leur coin "à la sauvage" et on aura pas avancer sinon que pour faire du sport de haut niveau il faudra prendre des trucs. (laissez moi encore un peu croire que c'est pas le cas)

Au moins lors d'un record, on aura le nom du recordman, le temps qu'il a fait et le produit qu'il a pris (et le laboratoire qui l'a créé). C'est vrai que ça sera plus clair pour tout le monde.

En fait c'est un sacré constat de d'échec quand même. Ou alors c'est pour relancer la course aux records, dans certain discipline on arrive au limite de l'humain :blondblush1:
C'est comme pour les drogues douces : la fûme existera toujours, engrossera toujours les mêmes, sans aucun contôle de santé publique alors qu'on se détruira toujours autant dans les foyers.
Alors fort de ce constat fataliste, autant essayer de prendre la chose en main.
Espigoulien a écrit :C'est comme pour les drogues douces : la fûme existera toujours, engrossera toujours les mêmes, sans aucun contôle de santé publique alors qu'on se détruira toujours autant dans les foyers.
Alors fort de ce constat fataliste, autant essayer de prendre la chose en main.

ça c'est pas pareil, c'est mon petit plaisir personnel :langue:
La societé du spectacle de guy debord
Fichtre, il a de bonnes références le bougre boeuf:meuh

Par contre espi, n'accuses pas le médicament de tout les maux...Rasta