Le hic, c'est que j'ai aucune idée de qui ça peut bien être...
C'est juste un mail que j'ai reçu dans la journée...
Mais c'est vrai que c'est excellent. C'est peut-être sorti d'un livre collector du Midol ou un genre de beau livre comme ça.
En tout cas, je ne pense pas que ce soit l'ami Pierre Salviac qui l'ait écrit...:punk1:
:incline:
Très belle vision du rugby que tu nous livre ici Kala, z'aime beaucoup :y:
Y'en a encore ? :mf_dribbl
Hélas non...
Y'en a peut-être qui se baladent encore sur le Net, mais pour l'instant faudra se contenter de ceux-là!

Kalamáta a écrit :Le hic, c'est que j'ai aucune idée de qui ça peut bien être...
Du Denis Lalanne tout craché...le plus grand écrivain rubistique, l'Alain Fontan de la couille de rug, le plumiste dont les éditos d'avant match du Tournoi me régalaient souvent plus que les matchs eux même....enfin c'est peut être pas lui

[size=3]Les deuxièmes lignes [/size]
Ils chaussent du 50 et n’ont plus que quelques dents. Déplaçant laborieusement leur immense carcasse, ils dépassent facilement le quintal et ne passent pas inaperçus. Ils sont… les deuxièmes barres.
Le 4 et le 5 forment généralement une belle paire de mules. La principale fonction d’un seconde barre, comme on dit dans le jargon, c’est de pousser en mêlée et de sauter en touche. Bien évidemment, ne pas prendre le verbe "sauter" au pied de la lettre car l’immense majorité de ces Gulliver de l’ovale éprouvent les pires difficultés à s’arracher du plancher des vaches. Soit il est une deuxième ligne "moderne", c’est-à-dire parfaitement filiforme, presque athlétique et dans ce cas comme le règlement l’autorise, ses copains peuvent le soulever très haut pour qu’il s’empare du ballon, soit c’est une deuxième ligne "à l’ancienne" : 120 kg et une détente verticale de morse sur la banquise, ce qui le rend inutile dans l’exercice de la touche. Dans ces conditions, il convient hélas de constater que le gros deuxième ligne est une espèce menacée, un peu comme les éléphants d’Afrique.
C’est bien dommage, car le bougre a une place bien à part dans le paysage rugbystique, voire dans le sport en général. Quelle discipline autre que le rugby aurait bien pu accueillir de pareils mastodontes, aussi vaillants que vicelards ? Eh oui, les 4 et 5, le fameux attelage de la mêlée, les deux poutres, occupent des postes si particuliers dans la conception traditionnelle de ce sport, qu’ils ont façonné leur propre mythe. Au c½ur de la mêlée, enfermés dans la cage, les deux cerbères sont dans le secret des dieux : eux-seul savent vraiment ce qui se passe sous cette éphémère bâtisse de seize corps humains dont ils forment l’indestructible clé de voûte.
L’art de la mêlée relevée
En l’occurrence, rien de très romantique, puisque seuls les deuxièmes lignes cultivent l’art de la mêlée relevée. Les deux géants occupent un poste stratégique dans la cabane : bien campés sur leurs appuis, ils ont toujours un bras de libre, celui qu’il passe sous les cuisses des piliers de façon à bien s’arrimer. Et puis, quand le moment est venu, quand le deuxième barre a bien prémédité son coup, ou quand il entend le signal (le 9 annonce une « Gabriel ») il exerce de ce bras un savant mouvement de balancier sous la mêlée en direction du camp adverse. Résultat : une tomate dans la gueule du talonneur, la mêlée se relève, c’est l’échauffourée. Sous ses airs de géant débonnaire, avec son élasto qui lui écrase les arcades, sa vaseline qui déborde et ses Rivat montantes, le bon vieux deuxième ligne pourrait faire rire les enfants, comme le ferait un monstre gentil. Il n’en est rien.
Le seconde barre de métier est un concentré de vice, un type bien énervant qui vous nargue en arborant un sourire sardonique tout en protège-dents. Il ne s’énerve jamais et accomplit tous ses gestes, même les moins recommandables, avec un sang-froid de professionnel. Quand ça fait pas de bruit et que ça fait mal, il est probablement passé par là. Bref, le 4 ne s’embarrasse pas avec le maniement de la balle, qui se limite au cas échéant à l’arrachage ou à la passe de sac de patates. Pour le style, on frappe pas vraiment à la bonne porte.
Le deuxième ligne a une vision plus périphérique du jeu. Tout ce qui tourne autour du ballon l’intéresse. Une main adverse qui traîne dans un regroupement, un talonneur un peu trop fouineur, une troisième ligne un peu top hardie… et hop, notre deuxième ligne fait le ménage, de façon licite, voire un peu moins si nécessaire.
Aujourd’hui, le rugby moderne consacre le deuxième barre joueur de ballon, coureur, sauteur. La mort annoncée de nos éléphants d’Afrique. Prince d'Euphore
Le demi-de-mêlée
1,40 m, 60 kg, des pattes courtes et une forte gueule, tel est le cliché du demi-de-mêlée, concentré de rugby devant l’éternel. Car si sa carcasse est loin d’évoquer les grandes armoires envaselinées, c’est tout l’esprit de l’ovalie qui chante dans sa gouaille…
Ces propos choqueront, mais hélas, correspondent bien souvent à la réalité : un bon 9 est une vraie boule de pus, une ordure. Si tous ces lutins maléfiques s’organisaient en syndicat national, Sodome et Gomorrhe règneraient sans partage.
La place si particulière occupée par les demis-de-mêlée dans le monde du rugby vient essentiellement du fait de son rôle sur le pré, incontournable. Tous les joueurs le savent : une équipe qui possède un bon 9, c’est l’enfer tout l’après-midi, c’est se gratter la tête pour trouver l’antidote qui tuera le poison.
Bien protégé par ses huit molosses, le farfadet distribue les ballons, oriente le jeu, impulse les jaillissements, man½uvre les gros comme un dompteur les lions… ou les éléphants. Sa voix rocailleuse et chantante hurle des ordres, réclame le cuir sur un ton hystérique.
Le demi-de-mêlée est un enfant gâté, couvé par son pack, par sa cocotte, il passe son temps à faire des caprices pour faire joujou avec sa baballe.
Le néophyte trouvera d’ailleurs le n° 9 sacrément gonflé : " comment fait-il pour ne pas se prendre de mandales par les huit marmulasses qu’il commande comme un garde-chiourme ??". Et bien monsieur, sachez que ce garçon jouit des mêmes privilèges que la vache en Inde, c’est un nain sacré. Pas touche au 9, c’est trop précieux, trop vital pour la survie du groupe.
Un vicelard hors normes
Bien entouré par sa garde prétorienne, il n’est d’ailleurs pas rare que ce rôle central dans le groupe confère à l’intéressé une certaine suffisance, une certaine morgue, une condescendance caractérisant ceux qui peuvent tirer la langue sans se faire tirer les oreilles par les méchants d’en face. Le garçon, donc, abuse un peu de son statut d’intouchable et devient un vicelard hors norme.
Provocations diverses et variées, petit crachat discret, noms d’oiseaux, séances de "chambrages" en règle ( un bon 9 est fréquemment doté d’une répartie fulgurante...), petits sévices dans les regroupements (piétinements, arrachage testiculaire, petite pichnette sur le bout du nez) précédés d’un bref coup d’½il vers l’arbitre pour accomplir son forfait discrètement. On ne parlera pas non plus des feintes de KO accompagnées par des cris de martyrs assassinés (un bon 9 serait un excellent footballeur). Bref, ce nabot matois, est un renard spécialisé dans le pétage de plomb.
Si vous en rencontrez un flegmatique et bien élevé, si vous rencontrez un 9 gentleman, c’est qu’il doit avoir une sacrée belle passe vrillée de 40 m, qu’il doit courir vite ( un bon 9 est souvent une ruine physiquement, sa vie est dissolue, il fume, il boit et baise de façon irraisonnable) ou qu’il doit être anglais.
Enfin bon, si jamais vous croisez un demi-de-mêlée dans la rue, changez de trottoir.Prince d'Euphore
17,39 E chez alapage.com
Commentaires
La plume de Denis Lalanne a ressuscité la chanson de geste médiévale en s'illustrant de Buzzati dans un genre littéraire original : l'épopée sportive. Lalanne était alors le Tintin malicieux du journal L'Equipe, il se baladait sur la surface du globe pour y glaner de quoi étancher les fringales de son lyrisme. Il aimait passionnément le journalisme, le sport, la littérature, l'amitié. la vie, en somme, conçue comme une aimable plaisanterie parfois teintée d'amertume. Puis il laissa longtemps sa plume se morfondre dans son fourreau. Voici qu'il dégaine, pour une commémoration joliment nostalgique des années 50 et 60, les plus fruitées de l'histoire de la France moderne. Toute épopée exige un héros. Celui de Lalanne est un couple : Guy et André Boniface, les fameux " Boni " d'une légende aux sources mystérieuses et à l'épilogue tragique. Dans le prisme magique de leurs cavalcades, on voit défiler les attendus d'une fureur de vivre empreinte de désinvolture, et on se dit en pensant à Blondin, l'ami des Boni, qu'au temps du rock et du twist, de Gabin et de Montand, de Kopa et d'Anquetil, toute illusion était plausible.
le 15 novembre 2000
LA DEDICACE DE L'AUTEUR
Tous ceux qui eurent 18 ans à la Libération avaient une grande fringale d'épopée. J'étais du nombre. Aussi je remercie le sort et le métier de reporter sportif, ils m'ont fait traverser le temps qui fut celui des frères Boniface, d'Antoine Blondin, d'Haroun Tazieff et quelques autres, le temps des gais cavaliers, des frères de fantasia, de Colombes, du faubourg Montmartre, le temps où nous étions tous des trois-quarts-centre, tous des fous. Les "Boni" mettaient le feu partout où ils jouaient au rugby. De stade en stade, Blondin les suivait comme Hemingway, de plaza en plaza, suivait les beaux-frères Dominguin et Ordonez. C'était un métier, le journalisme, avec de l'encre et du papier, plus excitant que la banque et même la gendarmerie. C'était un temps, le temps des Boni, où toute illusion était plausible.
Denis Lalanne
brève du site off du BO..
19 OCTOBRE 2004 13h00
Lalanne parle de Betsen
Journaliste et écrivain, Denis Lalanne est certainement l'une des plus belles plumes du rugby. Cet ancien reporter de l'Equipe fut un pionnier dans l'art d'évoquer et de commenter l'actualité du rugby. Comme tous les gens essentiels, le père de l'expression « troisième mi-temps » est indémodable. En témoigne la chronique qu'il nous offre chaque semaine dans les pages horizons du Midi-Olympique. Dans "Rue du Pack", Denis Lalanne évoque cette semaine le cas des joueurs de couleur noire dans le rugby :
"J'aurai assez vécu pour voir Arthur Ashe gagner Wimbledon, Tiger Woods gagner le Masters et Serge Betsen devenir la réplique bronzée de Jean-Pierre Rives"
...j'avais oublié que le père Denis pondait aussi de superbes articles sur le tennis et le golf, ses deux autres sports de prédilection :chinese:
boeuf mode a écrit :jolis textes kala, faudrait faire venir l'auteur dans la fumerie !:mf_bluesb
Le Prince d'Euphore...
A croire que tous les plumitifs talentueux sont bretons Bas ou Haut!
Cliquer sur archives et taper son pseudo ou rugby et le miracle opère ( Homère convient aussi tant le style est épique):pouce:
Le talonneur
Parmi tous les damnés de la terre, les talonneurs. Des pauvres bougres qui s'activent aux tâches les plus ingrates. Dans le registre du pire recensé dans le sport, il y a peut-être gardien de hand, ou piquet de slalom spécial…
D’accord, un pack de rugby, ça ressemble un peu à la cour des miracles. Entre ces oreilles en chou-fleur, ces arcades maltraitées qui donnent des airs d’intellos néandertaliens et ces pifs cabossés, difficile d’y trouver l’éphèbe de la prochaine pub Paco Rabane. Et parmi ceux-ci, un phénomène : le talonneur.
En effet, on choisit rarement de porter le n°2, on vous l’impose, on le devient par nécessité ou par sacrifice. D’ailleurs, ceux qui ont la vocation du talonnage sont rarement mentalement responsables, c’est pourquoi on leur pardonne tout… En gros, chers amis néophytes, le talonneur est ce petit trapu avec des chaussures montantes ridicules qui touche plus de poires que de ballons et qui de surcroît, adore ça. Plus on l’arrose, plus ça le stimule. Alors pourquoi prend-on ce malheureux en cible ? Simple, il est le seul joueur du pack, et qui plus est en première ligne, à se lier en mêlée avec ses deux bras.
Tel le Christ sur sa croix, le talonneur attend, placide, le châtiment des deuxième lignes adverses, qui, eux, experts en "relevage de mêlée", peuvent libérer un bras pour accomplir leurs moulinets vengeurs.
Couper la laisse du pitt-bull
Certes, et heureusement pour notre sport de gentlemen, toutes les mêlées ne se relèvent pas, mais quand même, jusqu’à un certain niveau, la mêlée relevée se cultive comme un art, voire comme une véritable action de jeu. Et dans ce cas, eh bien c’est le talon qui ramasse. Alors parfois, quand il charge trop, il s’énerve et veut se venger. Et là, danger ! Tous les capitaines de toutes les équipes du monde savent que si on coupe la laisse du pitt-bull, le carnage n’est pas bien loin. D’où l’intérêt de posséder, dans chaque groupe, une sorte de tuteur à talonneur qui le surveille comme le lait sur le feu. Comment faut-il amadouer un talonneur ? c’est simple, il suffit, quand vous sentez que la moutarde lui monte au nez, de lui faire miroiter une action dans laquelle il touchera le ballon. Même si neuf fois sur dix, il commet un en-avant, cela le calmera.
Le 2 n’est généralement pas méchant, il est volontaire, plein d’allant, souvent appliqué mais juste un peu frustré. Faut dire qu’il faut se mettre à sa place, la seule fois où il voit le ballon à portée de main, c’est quand il roule dans ses pieds sous la mêlée. S’il pouvait la talonner avec la langue, il le ferait…
Et puis, quand le ballon vole de mains en mains dans le champ, le talonneur court après, désespérément, un peu comme ces vieux chiens qui convoitent le même bout de bois que leurs jeunes congénères. Alors, si vous jouez au rugby, ayez la bonté d’avoir une pensée pour l’exclus de votre équipe : à la fin du match, quand tout est perdu, ou tout est gagné, faites une passe à votre talonneur. Et il revivra. Prince d'Euphore
et une spéciale pour kala !
Sous les douches
Lieu hors du temps où sont bannies toutes formes de fausse pudeur, où la nudité se montre brute de brute, le bloc douche est un petit eden pour les braves qui trouvent dans la moiteur apaisante source de réconfort.
Dans les vapeurs suffocantes, des corps sculpturaux se détendent. Les griffures qui décorent les torses torturés témoignent de l’âpre combat qui vient de se dérouler. L’écume savonneuse à la fleur d’oranger n’en finit plus de couler sur ces buffets d’acier, ces pectoraux saillants, le long de ces dos puissants jusqu’à la naissance de fesses bien rebondies. Dans la brume d’étuve, on entend des soupirs, des regards complices se croisent, les éphèbes s’effleurent, les savonnettes tombent. Michel-Ange n’aurait pas craché sur ces scènes de mâle poésie.
Mais bon ça, c’est pour le folklore… et les phantasmes.
La réalité est bien différente. Question force en présence, conservez quelques bellâtres à la plastique flatteuse et ajoutez-y une bonne dose de gros culs poilus, de grands échalas et de petits trapus afin d’obtenir la composition vraisemblable des douches de rugbymen.
Car le rugby, c’est quand même la diversité, et question nudité, c’est un mélange curieux qui donne à l’endroit un côté un peu clip vidéo pour une marque de slip et à l’envers un côté un peu cour des miracles, ou pub pour Cochonou.
Mais bon, quand on y est, on s’en rend pas compte, à force de se doucher ensemble, on finit par se connaître par c½ur et on a renoncé depuis bien longtemps à se détailler mutuellement, sauf quand on est d’une humeur chambreuse.
Place au Phénomène…
Pas de complexes, on est tel qu’on est… on trouvera toujours mieux ou toujours pire, comme thérapie de groupe, c’est pas mal. Bon d’accord, il y en a toujours un ou deux, des vrais exhibitionnistes, qui conscients de leurs formes avantageuses aiment se montrer. Genre de mec qui met trois plombes à se rhabiller, debout sur un banc, de préférence quand la porte des vestiaires est grande ouverte.
Mais en pratique, les douches, c’est avant tout un bel embouteillage. Trop de joueurs, pas assez de places, pas assez de pression dans les tuyaux, trop de crasse à laver, top de traînards, trop de passe-droits aussi.
Qui n’a jamais pesté contre un sénateur du groupe, un vieux loup du club qui prétend avoir, depuis le temps, une douche attitrée, ce qui l’autorise à regarder les petits jeunes attendre se cailler à poil dans le bloc, jusqu’à épuisement de l’eau chaude. Pas très sport certes. Comme ceux qui, économes ou avares, et un brin parasites, n’apportent jamais de gel douche et se contentent avec cynisme de piquer l’Ushuaïa à la pomme verte du pauvre gnangnan qui lui se ruine en budget soins corporels… Classique.
Et puis, dans les douches, c’est toujours l’occasion de pointer le Phénomène, celui qui fait parler de lui toute la saison parce qu’il a tendance à transformer les endroits où il se balade en véritable vivarium à cause du reptile, genre boa constricteur, qui pendouille où vous savez. Curiosité de la nature qui ne manque pas, à chaque fois, de méduser tous ses camarades qui évoquent cette anomalie soit avec un effarement amusé, soit avec une commisération sincère envers sa conjointe.
Toujours est-il que le garçon, heureux élu, aura gagné le droit d’être appelé par tous les surnoms possibles et imaginables, style "Dumbo", "la béquille" ou "la théière" . Le "lauréat" n’en prend généralement pas ombrage et en tire même parfois un certain orgueil, quand il est assez benêt pour ça…
Grand merci aux rugbymen du Rennes Etudiants Club pour leur aimable collaboration Prince d'Euphore
Au foot, on retrouve quelques tranches de vie similaires sous le jet d'eau :pouce:
Le coup du gel douche et de la porte ouverte, on est en plein dedans :ball:
boeuf mode a écrit :. Dans la brume d’étuve, on entend des soupirs, des regards complices se croisent, les éphèbes s’effleurent, les savonnettes tombent. Michel-Ange n’aurait pas craché sur ces scènes de mâle poésie.
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Et puis, dans les douches, c’est toujours l’occasion de pointer le Phénomène, celui qui fait parler de lui toute la saison parce qu’il a tendance à transformer les endroits où il se balade en véritable vivarium à cause du reptile, genre boa constricteur, qui pendouille où vous savez. Curiosité de la nature qui ne manque pas, à chaque fois, de méduser tous ses camarades qui évoquent cette anomalie soit avec un effarement amusé, soit avec une commisération sincère envers sa conjointe.
Toujours est-il que le garçon, heureux élu, aura gagné le droit d’être appelé par tous les surnoms possibles et imaginables, style "Dumbo", "la béquille" ou "la théière" . Le "lauréat" n’en prend généralement pas ombrage et en tire même parfois un certain orgueil, quand il est assez benêt pour ça…
Grand merci aux rugbymen du Rennes Etudiants Club pour leur aimable collaboration Prince d'Euphore
Il est vrai que ce passage lève les derniers doute..
Ce n'est pas du Denis Lalanne .
Mais c'est drôlement bien écrit.
![[Image: act.JPG]](http://images.populus.ch/pixdir/bu//buz-rscl/act.JPG)
J'ai sa photo...Un peu freluquet pour un quinziste !
Personnage de Goldorak! ( moi j'me suis arrêté à Tintin ! )
"Actarus
Plus héros par la force des choses que par choix, Actarus est un grand pacifiste, philosophe à ses heures et même parfois un tantinet saltimbanque lorsque l'envie lui prend de gratter sa guitare.Natif de la planète Euphore, il s'est enfuit de celle-ci à bord d'un prototype de robot invincible, Goldorak, tandis que les forces de Véga ravageaient la planète. Echoué sur la Terre, il fut recueilli par le professeur Procyon et garda l'anonymat un certain temps en se faisant passer pour son fils. Doué d'un pouvoir qui lui permet de faire des sauts spectaculaires, il lui suffit de faire un bond en arrière pour être vêtu de sa tenue de combat."
Et il porte les couleurs rennaises.
Ernesto doit pouvoir facilement le reperer.:happy2:
Il va falloir remonter le moral à Kala ce soir
pour le moment la section perd 38-0

meme si c'est Toulouse en face ça fait une rondelle bien dilatée

Bah, c'est la différence entre une équipe de bourrins tout juste capables de se surpasser pour des gros matches à domicile en faisant tout exploser devant et une équipe qui a la classe, qui accélère quand elle veut...
J'étais énervé au début, puis j'en suis venu à espérer qu'on marque au moins une pénalité pour éviter de faire rire la France entière...
Courage Kala

Merci du soutien!
Mais bon, si je rajoute Pau-Orthez à la rue en championnat et qui va prendre une volée face à l'armada de Vitoria en Euroligue ce soir, et le Pau FC qui va lutter jusqu'au bout pour le maintien en National...

Le sport béarnais se porte bien...


Kalamáta de retour d'exams et de crève est demandé sur le topic du rug'
Le Stade et Toulouse sont presque en 1/4... je n'en dis pas plus, notre conteur des pyrénées arrive

C'est facile comme ça Cobl...
- Toulouse: victoire 30-10 chez les buveurs de whisky de Glasgow, avec des conditions de jeu très "scottish"... Clerc, en marquant le 4ème essai à la 68ème, assure un point de bonus qui vaut son pesant d'or. Le Stade, le seul, l'unique, est quasiment qualifié. D'autant que Northampton se rend chez les rugueux gallois de Llanelli cet aprèm...

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Miche à Claques, blessé, doit bientôt revenir mais il n'aurait au mieux que 2 matches dans les pattes avec le début du Tournoi. A la place de Laporte, je ne prendrais pas de risques...
- L'autre Stade: Béni soit le mammouth tarnais pour son essai miraculeux de la 87ème. La victoire face à Cardiff (35-16) était déjà scellée, mais il apporte un point de bonus dont l'importance sera non négligeable dans une semaine à Gloucester. Avec 5 points d'avance, il suffira aux dieux du Stade (accessoirement rugbymen) d'éviter de perdre avec 4 essais chez les ex-partenaires du sémillant Ludo Mercier :punk1:.
- Castres à strophe: Pour eux, il reste un petit espoir, à condition de gagner leurs 2 prochains matches. Cet aprèm' contre les Harlequins et dans une semaine à Neath-Swansea. Ca va être chaud pour eux, d'autant qu'ils sont décimés derrière (Fleming, Bory, Lhande, Mola).
- Perpignan: Ils sont seconds, à 7 points de leurs hôtes du jour, Newcastle (16h sur France2). Autant dire qu'il leur faut la victoire pour continuer à y croire. Et avec des essais pour ce fameux bonus, sinon c'est mort...

Mais bon, les volatiles de Châteauneuf (et ouais, après les Magpies, voici les Falcons...) est l'une des deux seules équipes encore invaincues en Europe. Et comme Jonny "Lame du club" Wilkinson fait son come-back, va falloir tout Aimé-Giral pour faire quelque chose de grand.
- Biarritz: Gros match demain pour les Basques à Leicester! Ils sont en tête de poule, mais ils ont seulement un point d'avance sur les Tigers qui dominent leur championnat... Une victoire et la qualif' est dans la poche, une défaite et il devront cravacher face aux Wasps, sans pour autant avoir leur destin entre les mains.
Damien Traille (positionné en 10 en l'absence longue durée de Peyrelongue) et ses potes ont du pain sur la planche, demain à 16h sur Sport+.
- Bourgoin: :lol: