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Version complète : Crise à la Commanderie
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Avec le recul, c'est savoureux...Cool
En ce moment c'est plutôt la crise de foi des supporters
Georges Profond a écrit :Voilà l'intégrule de la déclaration de Pape ce matin

Diouf : <<
je tiens toujours sur mes 189 centimètres >>

Comme convenu nous avons tenu aujourd’hui une réunion avec l’ensemble du groupe, l’entraîneur, les staffs et certains accompagnateurs. Je pense que ça a été une réunion très instructive parce que pour nous, elle devait d’abord servir à délier les langues, à ce que les gens se disent un peu tout ce qu’ils pensaient, des uns, des autres et savoir un peu où nous en étions à cinq journées de la fin du championnat. Ce que je retiens de cette entrevue, c’est l’utilité de communiquer. Certaines choses se sont dites en face. Certains joueurs se sont eux-mêmes reprochés de ne pas s’exprimer comme il le faut. Ils reconnaissent tous, que le groupe est bien, qu’il y a une franche camaraderie mais que sur le terrain il y avait une timidité à dire à son voisin ce qu’il devait pouvoir lui dire. Donc je pense que globalement, évidemment s’il fallait simplement faire ça pour inverser le cours des choses, ça se saurait, mais c’était une étape utile, en tout cas intéressante, avant ce voyage prévu en Bretagne qui s’effectuera demain. Je pense que c’était une séance de thérapie collective au sortir de laquelle nous sommes confortés qu’il fallait la faire et qu’au moins, on aura, jusqu’au bout, essayé tout pour que les objectifs soient atteints pour qu’à défaut de ça, l’équipe se retrouve et joue au niveau où on peut l’attendre.

Le « psy » que vous êtes a vu que le problème était dans les têtes ?

Je ne pense pas qu’un « psy » puisse toujours faire un diagnostic très précis. Disons qu’il y a des directions, des indications et le fait de parler entre eux, entre nous, c’était une bonne chose à mon avis. On a privilégié cette séance à une séance de training classique parce que cela me paraissait capital.

La discussion a remplacé l’entraînement sur le terrain ?

Il y a un petit footing qui doit être effectué mais s’entraîner pour se retrouver dans le même contexte que contre Ajaccio ou contre Strasbourg, je ne pense pas que ça vaille quelque chose. Alors si cette séance là, peut avantageusement remplacer la classique séance d’entraînement pourquoi pas ?

Le ton est monté ?

Le ton est raisonnablement monté. Il n’a jamais dépassé les bornes. Il faut le souligner. C’est plutôt intéressant. Des garçons qui sont généralement dans leur coquille ont pu s’exprimer. Les leaders, les cadres de l’équipe se sont exprimés. C’était l’objet de cette rencontre.

Pourquoi ne pas avoir fait ça plus tôt ?

Mais ça marchait bien ! Les résultats étaient là. Je l’ai expliqué hier. A chaque jour suffit sa peine. A partir du moment où il fallait tenter et faire quelque chose, on a réfléchi à tout. D’où cette démarche d’aujourd’hui. Après coup, on peut toujours dire pourquoi pas ? Mais vous savez que les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

Le stage et la discussion font que l’équipe va se relancer ?

C’est en tout cas notre attente, notre souhait. On ne peut pas insulter le football en prévoyant ce qui va se passer avant que les choses ne s’effectuent. On pense avoir accompli notre devoir en ne laissant rien au hasard en cette période critique. Nous attendons. On verra.

Tout est encore possible ?

Heureusement, parce que si aujourd’hui nous avions complètement baissé les bras et démissionné, je pense que d’abord nous serons inférieurs à nos attributions, et deuxièmement ça serait une autre manière d’insulter le football. Il y a encore 5 matchs, quinze points à prendre, chacun en est conscient. C’est vers cet objectif là que nous allons tendre tous nos efforts.

On va voir les joueurs ?

Demain on verra en fonction de notre emploi du temps, mais vous êtes de bonne compagnie. Vous rencontrer c’est toujours agréable.

Vous avez des retours sur votre conférence d’hier ?

Non, je n’ai pas fait ça pour avoir le sentiment des gens, pour savoir si c’est bien ou si c’est mal. C‘est le cadet de mes soucis. Je n’attends pas un retour quelconque de satisfecit de qui que ce soit.


ça va mieux ?

Reconnaissez que je tiens toujours sur mes 189 centimètres. En dépit de la dureté des temps, de la complexité des choses, quand on est à ma place, on essaye de mettre un mouchoir sur ses états d’âme et de remplir le plus correctement possible la tâche qui est la sienne.
Sa syntaxe a beaucoup évolué en quatre ans.