caveman a écrit :La seul chose que je trouve hypocrite dans cette article est l'article lui même..
Tant que l'on continuera d'appeler les noir les "minorités" dans les soit disant articles qui vantent plus la couleur le la peau d'un candidat que de sa réel ambition on avancera pas d'un iota.
Je déteste la notion de quota, de minorité qui ne font qu'accentuer les différences. On sait qu'il existe une réelle ségrégation politique pour arriver au plus haut niveau mais elle touche tout le monde. La politique est une famille qui ferme les portes à beaucoup de monde et ça va bien au delà de la couleur de la peau.
+1
si en plus on rajoute que depuis une décennie on fait un amalgame des situations de ces personnes dans les deux pays, pour essaier de nous vendre des solutions importées made in USA qui ne s'appliquent pas forcément ailleurs et/ou ne semblent pas répondre à nos propres questions, sauf à vouloir uniformiser la question pour rendre service aux extrêmistes de tous bords.
J'aurai aimé que cet auteur nous renseigne en quoi la société américaine va devenir égalitaire avec la possible arrivée d'OBAMA ? Enfin si c'est vraiment ça le sens de sa candidature.
Enfin si la question raciale est vraiment dépassé avec ce genre de raisonnement ?
Gamba a écrit :Je parlais pas de toi ;) Mais je comprends ce que tu veux dire... Encore que ce 'bon droit' a été déclaré par un tribunal privé sur coup de pouce de Bercy, donc bon... 
Je suis pas juriste, je ne me base pas non plus sur le dernier jugement rendu par le tribunal privé mais sur l'opinion de mon conseiller juridique personnel qui est également mon frère et qui me soutient mordicus depuis 15 ans que Tapie sortira vainqueur car sur le fond il a raison
(c'est entre autre un diplômé de l'ecole de la rue de l'hotel particulier de Bernard, tu sais donc mieux que moi que son opinion n'est corruptible par quelques sentiments relatifs à ses origines régionales

)
Maintenant tout le monde sait donc que c'est moi le raté de la famille 
Kenneth-Brylle a écrit :Parcqu'il nest pas Socialiste mais de gauche, cest lui qui le dit.
Personnellement je le vois plutôt comme un centriste.
Sans entrer dans le débat sur la différence entre être socialiste et être de gauche (je n'ai pas le bagage suffisant pour m'y risquer) à mon avis c'est ici une discussion terminologique inutile car, dans le fond, les valeurs d'un Valls restent les mêmes que celles des socialistes d'il y a 20 ans.
Il est simplement illusoire aujourd'hui de se passer du systeme economique qui régie le monde (si tu as des idées concrètes et applicables dès aujourd'hui à l'échelle d'un pays comme la France je t'écoute). Et dès que l'on évoque les termes capital ou libéral on est placé à minima au centre.
Je crois comme Valls que les valeurs de gauche ne sont pas forcement incompatibles avec le monde dans lequel on vit. Tout simplement parce que l'argent n'ai pas ma priorité, je ne construis pas ma vie en me demandant en premier lieu comment puis-je faire pour en gagner le plus possible ? Mais je tiens compte de cette contrainte dans mes choix et je ne rejette pas pour autant dans sa globalité le systeme dans lequel je vis car celui-ci est aussi une source de progrès.
Tu l'as donc compris, je me considère de gauche. Mais si ça peut te faire plaisir de me mettre au centre et bien soit, après tout on y voit mieux ce qui se passe sur le terrain

A propos de socialiste, le Tour est dans la Croix de Fer...

foutcheubol a écrit :Sans entrer dans le débat sur la différence entre être socialiste et être de gauche (je n'ai pas le bagage suffisant pour m'y risquer) à mon avis c'est ici une discussion terminologique inutile car, dans le fond, les valeurs d'un Valls restent les mêmes que celles des socialistes d'il y a 20 ans.
Il est simplement illusoire aujourd'hui de se passer du systeme economique qui régie le monde (si tu as des idées concrètes et applicables dès aujourd'hui à l'échelle d'un pays comme la France je t'écoute). Et dès que l'on évoque les termes capital ou libéral on est placé à minima au centre.
Je crois comme Valls que les valeurs de gauche ne sont pas forcement incompatibles avec le monde dans lequel on vit. Tout simplement parce que l'argent n'ai pas ma priorité, je ne construis pas ma vie en me demandant en premier lieu comment puis-je faire pour en gagner le plus possible ? Mais je tiens compte de cette contrainte dans mes choix et je ne rejette pas pour autant dans sa globalité le systeme dans lequel je vis car celui-ci est aussi une source de progrès.
Tu l'as donc compris, je me considère de gauche. Mais si ça peut te faire plaisir de me mettre au centre et bien soit, après tout on y voit mieux ce qui se passe sur le terrain
C'est bien ce que tu dis et très intérressant, puisqu'il ne s'agit pas ici d'une question de terminologie, Valls est dans la droite ligne de pensées de ce que font toutes les gauches occidentales moderne en emboitant le pas de l'Ane américain, et son virage des années 60, à savoir un retour au credo simpliste du mythe bourgeois du progrès.
C'est tout simplement la fin de l'alliance entre la gauche bourgeoise et le socialisme ouvrier, qui permettait à cette gauche de teinter ses programmes et ses luttes de colorations anticapitalistes. Aujourd'hui cette gauche se soucie très peu de ces travailleurs à qui elle a dit que la lutte des classes était plus à la mode, pour l'émancipation sociale. Elle se contente de timides corrections à la marge, dans une société où les inégalités sont de plus en plus criantes, pour sauver les plus faibles, pas étonnant que ce dernier soit plus sensible au discours de l'effort individuel et du mythe du self made-man que la droite lui montre.
Donc dire que le socialisme est dépassé faut vraiment avoir des œillères ou bien penser crédulement qu'en face il pense la même chose de leur corpus idéologique.
Il est également difficile de croire que le libéralisme comme on le connait maintenant est naturel, et qu'il n'y a pas d'alternative, toute la puissance de son argumentation réside d'ailleurs dans ces termes.
Il s'est imposé à la force de combats d'idées et de législations toutes aussi volumineuses pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Parce que tandis que la gauche renonçait à son idéologie, le camp d'en face s'arrimait de plus en plus, et convaincu, aux fondements de la sienne, et il récolte aujourd’hui le fruit sans grande opposition, tant son adversaire lui mâche le travail.
Tiens même Marx s'est trompé également sur cette question en pensant théoriser sur le passé, c'est drôle comme c'est vachement actuel :
« À ce stade les ouvriers forment une masse disséminée à travers le pays et atomisée par la concurrence. S'il arrive que les ouvriers se soutiennent dans une action de masse, ce n'est pas encore là le résultat de leur propre union, mais de celle de la bourgeoisie qui, pour atteindre ses fins politiques propres, doit mettre en branle le prolétariat tout entier, et qui possède encore provisoirement le pouvoir de le faire. Durant cette phase, les prolétaires ne combattent donc pas leurs propres ennemis, mais les ennemis de leurs ennemis, c'est à dire les vestiges de la monarchie absolue, propriétaires fonciers, bourgeois non industriels, petits bourgeois. Tout le mouvement historique est de la sorte concentré entre les mains de la bourgeoisie; toute victoire remportée dans ces conditions est une victoire bourgeoise »
Kenneth-Brylle a écrit :Lavenir de la gauche pour moi, cest se rapprocher de lextrême gauche plutôt que du centre.
Je sais pas, la stratégie politique ça m'intéresse pas des masses.
Mais je crois que la gauche s'en est pas trop mal sortie aux dernières élections sans pour autant se rapprocher de l'extrême gauche, donc bon...
L'avenir de la gauche c'est peut-être aussi la réaction des électeurs face à la politique de Sarkozy si tu veux mon avis.
Et ça continue.......
c'est pas tout neuf, mais ça va être d'actu, espère!
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales...htmlicolas Sarkozy veut la tête de Franz-Olivier Giesbert
Le président de la République a demandé la tête de "FOG" à François Pinault, le propriétaire du
Point. Il considère que l'hebdomadaire nest pas suffisamment sarkozyste.
Nil Sanyas a écrit :Rouquin 
Koko il a un train de retard et on ne peut même pas invoquer le décalage horaire...
Qui a dit l'age ?

cetace a écrit :Koko il a un train de retard et on ne peut même pas invoquer le décalage horaire...
Qui a dit l'age ?
Pas un train Céta, pas un train....un avion...
Sûr que toi c'est plutôt les bateaux, mais avec toutes ces grèves sur le port de Marseille, tu sais plus trop où t'es

Kenneth-Brylle a écrit :La réaction politique face a Sarkozy, ce n'est surtout pas un mec de gauche qui prône le libéralisme, sinon il n'y a plus d'espoir pour les ouvriers.
Mais libéralisme, ça ne veut pas dire "laisser tout faire et n'importe quoi".
Tu peux être libérale et trouver que le fonctionnement de la bourse est merdique et pervers.
Tu peux être libérale et te dire qu'il y a des problèmes sur les écarts de salaires.
Tu peux être libérale et apprécier que l'Etat garde certains monopoles bien précis (car en état de concurrence, il n'arrive que des excrément de phacochères).
Tu peux être libérale et faire preuve de protectionnisme.
Tu peux être libérale et invoquer une intervention de l'Etat.
Tu peux être libérale et ne pas te confiner aux fonctions purement régaliennes de l'Etat.
Jaimerais que tu ais raison Nil, en théorie cest certain. Mais dans la pratique je nen suis pas si sur.
Pour moi le libéralisme, cest lesprit de compétition en laissant sur le bas coté les plus faibles.
Oui je comprends, même si je pense qu'on peut garder un esprit de compétition (histoire d'avoir une certaine émulation tirant par le haut) sans pour autant jeter les "perdants" à la fourrière
Mais peut-être suis-je utopique.
Et si parallèlement à la médiocrocratie, on ouvrait un topic politique?????

:perv2:
Kenneth-Brylle a écrit :Jaimerais que tu ais raison Nil, en théorie cest certain. Mais dans la pratique je nen suis pas si sur.
Pour moi le libéralisme, cest lesprit de compétition en laissant sur le bas coté les plus faibles.
Bon bah alors c'est quoi l'alternative? a part une fois de plus nous dire de le libéralisme c'est de la bouse etc... c'est quand même hallucinant de critiquer sans cesse absolument tout sans ne jamais rien proposer.
Je suis d'accord sur l'ensemble des constats que vous faites, mais tant que vous ne m'expliquerez pas comment on fait pour régler ces problèmes, je ne vois même pas l'intéret de vos indignations...
Ah si j'oublie les grandes tirades sur une meilleure redistribution, sur le taxage des transacs boursières, le surtaxage des supers vilains profits etc...
Le problème messieurs, c'est que quand vous changez un paramettre dans une économie mondialisée, tout le reste bouge, ce n'est pas aussi simple que vous le pensez.
Bref la posture d'indignation me semble à la fois facile et inutile...

hermeister a écrit :C'est bien ce que tu dis et très intérressant, puisqu'il ne s'agit pas ici d'une question de terminologie, Valls est dans la droite ligne de pensées de ce que font toutes les gauches occidentales moderne en emboitant le pas de l'Ane américain, et son virage des années 60, à savoir un retour au credo simpliste du mythe bourgeois du progrès.
C'est tout simplement la fin de l'alliance entre la gauche bourgeoise et le socialisme ouvrier, qui permettait à cette gauche de teinter ses programmes et ses luttes de colorations anticapitalistes. Aujourd'hui cette gauche se soucie très peu de ces travailleurs à qui elle a dit que la lutte des classes était plus à la mode, pour l'émancipation sociale. Elle se contente de timides corrections à la marge, dans une société où les inégalités sont de plus en plus criantes, pour sauver les plus faibles, pas étonnant que ce dernier soit plus sensible au discours de l'effort individuel et du mythe du self made-man que la droite lui montre.
Merci pour cet éclairage historique et cette façon subtile de me faire comprendre que je suis un sale petit bourgeois de mèrde (mais néanmoins de gauche, ça fait quand même plus classe

)