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Olorin a écrit :Surtout que ça va aussi à l'encontre de leur serment Sleep

Ils jurent aussi de soulager les douleurs quel qu'en soit le prix.
Mr TATILLON a écrit :Ils jurent aussi de soulager les douleurs quel qu'en soit le prix.
oui je sais c'est un peu contradictoire ce serment.
extrait pris sur wiki
"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément"

C'est le serpent qui se mord la queue (ou le chien les coroñes...)
Olorin a écrit :oui je sais c'est un peu contradictoire ce serment.
extrait pris sur wiki
"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément"

C'est le serpent qui se mord la queue (ou le chien les coroñes...)

Entre provoquer la mort sans le consentement du patient, et la donner avec, il y a une marge qu'on devrait être capable d'apprécier et d'envisager légalement.
Olorin a écrit :Surtout que ça va aussi à l'encontre de leur serment Sleep

Mr TATILLON a écrit :Ils jurent aussi de soulager les douleurs quel qu'en soit le prix.
euh... cher le prix de préférence :rld


allez re serment un petitBeer
Mr TATILLON a écrit :Entre provoquer la mort sans le consentement du patient, et la donner avec, il y a une marge qu'on devrait être capable d'apprécier et d'envisager légalement.

Je suis tout à fait d'accord (je suis carrément pour une loi permettant de "légaliser" la mort assistée), je parlais du serment car je comprend aussi qu'il est difficile d'obliger un médecin de donner la mort (même avec accord du patient) surtout qu'il a fait veux de ne jamais la donner délibérément.

J'imagine bien, avec une loi, un patient qui attaque son médecin car il ne veux pas le tuer :fou:
Mr TATILLON a écrit :Entre provoquer la mort sans le consentement du patient, et la donner avec, il y a une marge qu'on devrait être capable d'apprécier et d'envisager légalement.

Exactement, il ne s'agit pas de filer un flingue au doc, juste de faire la part des choses et d'avoir ce recours dans des cas extrême pour abréger les souffrances sans que le médecin soit poursuivi aux assises.

Sincérèment réunir un collège de médecin dans un hôpital et prendre une décision refechis entre gens responsables cela doit être possible.

On ne dit pas qu'un médecin doit se prendre pour dieu et avoir le droit de vie ou de mort mais uniquement d'aider quelqu'un de condamné à partir dans la dignité et sans souffrance.

De toute façon, l'euthanasie active est inéluctable comme l'était l'avortement à son époque la question c'est combien de personnes vont souffrir pour avoir le droit :hum:.

Pour les fanatiques religieux, s'ils ne souhaitent pas, c'est leur problème, chacun agit en fonction de leur conviction propre. Je respecte cela mais on doit pouvoir avoir le choix.

J'aimerais vraiment avoir l'occasion de pouvoir me prononcer sur cette question lors d'un référendum ce serait l'occasion d'avoir une concertation nationale sur ce sujet difficile.
Kodiak a écrit :J'aimerais vraiment avoir l'occasion de pouvoir me prononcer sur cette question lors d'un référendum ce serait l'occasion d'avoir une concertation nationale sur ce sujet difficile.

Difficile choix entre débat de société ou prise de position politique. Si il y avait aujourd'hui en France un référendum sur la peine de mort, elle serait autorisée par la majorité, tout comme l'IVG est remis en question en Italie. Je pense que c'est à nos politiques de prendre des décisions importantes de ce style, dans un consensus général, mais sans s'appuyer exclusivement sur l'opinion publique. Il faut des personnes capables de prendre des décisions sociétales, mais à mon avis, on est très loin de les avoir.
Mr BAVARD a écrit :En même temps, si y'a meurtre présumé (même si c'est bidon ok), pourquoi demanderaient-on consentement ?

Je n'ai pas lu l'article, mais le consentement doit-il être forcément obligatoire ? :rld

L' euthanasie comme elle se pratique en Belgique doit avoir le consentement de la personne malade, une réunion chez un psy avec la famille pour expliquer la décision prise et enfin l'aval des médecins qui constatent la "fatalité" de la maladie.

Heureusement que ce n'est pas une décision prise par le seul médecin.
Je ne sais plus qui a parlé de ces médecins qui disent que parfois certains patients reviennent sur leur décision.
Je ne ferais pas de la sémantique sur l'aléatoire du "parfois" mais faut pas oublier que cette peur du regret entraïne aux US un nombre considérable d'enfants non désirés, un des plus fort taux mondial.

Et enfin, le plus important n'est pas le serment d'hyppocrate car il peut être "contourné", ça été le cas pour l'avortement ou le foetus n'est pas encore considéré comme un être réfléchi et pensant.
Je sais, ça peut paraîter choquant pour certains mais on ne va pas rediscuter de ce qui a été fait et qui a permis a nombre de femmes de ne plus être consiidéré comme des femmes pondeuses.

Toujours en Belgique, il considère que dans le cas d'une personne souhaitant mourir dignement et la c'est important ce sont les victimes qui ont aidé les médecins belges a passé oute le serment en leur disant qu'il ne se sentait plus des humains car bien que les sentiments soient présents, ils ne sont plus aptes de les vivre et de les acter. Ils consentent donc à être considéré aux yeux des médecins non plus comme des humains mais des non-être.
Comme dit précedemment, il ne faut pas que cela puisse paraître choquant car le plus malheureux c'est que les hommes ont besoin aussi de cette "caution morale"
Mr TATILLON a écrit :Difficile choix entre débat de société ou prise de position politique. Si il y avait aujourd'hui en France un référendum sur la peine de mort, elle serait autorisée par la majorité, tout comme l'IVG est remis en question en Italie. Je pense que c'est à nos politiques de prendre des décisions importantes de ce style, dans un consensus général, mais sans s'appuyer exclusivement sur l'opinion publique. Il faut des personnes capables de prendre des décisions sociétales, mais à mon avis, on est très loin de les avoir.

C'est clair je partage globalement ton avis, ce n'est pas une question droite/gauche la preuve étant le travail qu'a mené Leonetti et Lagorce. Par contre quand j'entends Boutin et vois qu'elle s'en vante sur son site internet d'avoir fait pression sur le Président j'ai envie de bondir.
Kodiak a écrit :C'est clair je partage globalement ton avis, ce n'est pas une question droite/gauche la preuve étant le travail qu'a mené Leonetti et Lagorce. Par contre quand j'entends Boutin et vois qu'elle s'en vante sur son site internet d'avoir fait pression sur le Président j'ai envie de bondir.

Moi aussi Bounce8
Jeroemba a écrit :Non seulement on n'a pas eu le courage de l'aider de son vivant mais en plus on n'a pas le courage de la laisser en paix après sa mort, afin de se "couvrir" juridiquement. Répugnant...Vive la France...

je pense la même chose.
On ne s'occupe pas de la douleur de la famille ,on en rajoute même une couche.
fbi_13 a écrit :je pense la même chose.
On ne s'occupe pas de la douleur de la famille ,on en rajoute même une couche.
...pour éviter les fuites peut-être ?
Jeroemba a écrit :Non seulement on n'a pas eu le courage de l'aider de son vivant mais en plus on n'a pas le courage de la laisser en paix après sa mort, afin de se "couvrir" juridiquement. Répugnant...Vive la France...

je pense pas que ça ait quoi que ce soit à voir avec du courage -- ou du manque de courage.
MR SWING a écrit :je pense pas que ça ait quoi que ce soit à voir avec du courage -- ou du manque de courage.
Je ne suis pas loin de partager cet avis... Une chose m'interpelle... Une opération potentiellement salvatrice avait été proposée à l'époque à la désormais défunte... Elle l'avait refusée alors car il y avait un risque de mort... C'est compliqué toussa...
dromadaire en gelée a écrit :Je ne suis pas loin de partager cet avis... Une chose m'interpelle... Une opération potentiellement salvatrice avait été proposée à l'époque à la désormais défunte... Elle l'avait refusée alors car il y avait un risque de mort... C'est compliqué toussa...

Il me semble qu'au contraire aucun traitement n'était possible. Cette maladie est totalement incurable et dé génératrice. La seule solution qui lui a été proposée, c'était de trouver un nouveau traitement anti-douleur pour réduire l'importance de ses souffrances, et diminuer l'impact et l'ampleur de ses hémorragies. Mais de solution, il n'y avait point ...
http://www.lemonde.fr/societe/article/20..._3224.html

Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l'absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d'incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l'ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts.

Lors de l'entretien qu'elle avait accordé au Monde, le 6 mars, Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. "Il m'a expliqué l'intervention prévue, mais n'a pas réuni l'équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie", a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. "Je n'ai pas accepté les interventions qu'on me proposait car le risque vital était engagé", a t-elle poursuivi.


Paradoxal...
dromadaire en gelée a écrit :http://www.lemonde.fr/societe/article/20..._3224.html

Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l'absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d'incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l'ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts.

Absence de traitement pendant 6 ans, prise en charge trop tardive, incurable car trop avancé.


Citation :Lors de l'entretien qu'elle avait accordé au Monde, le 6 mars, Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. "Il m'a expliqué l'intervention prévue, mais n'a pas réuni l'équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie", a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. "Je n'ai pas accepté les interventions qu'on me proposait car le risque vital était engagé", a t-elle poursuivi.

Complexité de son cas, soit elle était opérée sans garantie, soit elle mourait sur le billard. Elle voulait, vu son état de santé, mourir entouré de ses proches. Je n'y vois pas autant de paradoxe que ça.
Immense crise de rigolade sur canal +, le café ce midi
si vous n'avez pas le temps de revoir toute l'émission

http://uncafe-unblog.blog.canal-plus.com/

Cliquez sur le troisième clip "Bye bye la rolex, welcome la gravitude"

Yepyep
A mon avis, on devrait pas tarder à le voir debarquer en DS...Whistling