boeuf mode a écrit :Perso je préfère que ça pète! 
C'est tout de même passionnant d'analyser le romantisme révolutionnaire français. Les révolutions ont rarement été bénéfiques, bien souvent ce fût même le contraire.
Il me semble en plus que les Nations vivaient de façon plus autonomes dans le passé, on trouvait de nouvelles règles communes plus facilement. Aujourd'hui, j'en suis bien navré pour certains mais il ne me semble pas possible de redéfinir fondamentalement les règles du jeu unilatéralement... sauf si dans notre louable compassion, nous décidions de tourner le dos au sens de l'histoire et choisissions la décroissance comme modèle français.
La France dans le monde ne représente plus grand chose, nous ne sommes plus du tout une locomotive mais un vulgaire wagon qui cherche à ne pas dérailler.
Moi je veux bien que ça pète Boeuf mais pour aller où? a mon sens l'état de l'opposition française est bien plus préoccupante que la supposée vacuité du pouvoir Sarkosiste. Quelle vision alternative sérieuse nous propose t'elle? que ce soit le PS, le PC, la LCR, les verts ou le FN nous n'avons que des partis d'opposition structurés pour le rester. Il est bien là le drame. Fût un temps où le PS avait encore des idées mais en 83, tout s'effondre... le PS s'est perdu dans ses contradictions, incapable de revoir son logiciel et de l'adapter il s'est mis à entériner le modèle capitaliste relativement libéral sans l'aimer et sans s'aimer. Depuis plus rien...
A bien sur ça critique, ça ironise, ça stigmatise ce qui ne va pas, ça s'oppose à la guerre, la pauvreté, l'injustice... avec bien entendu derrière des yaca faucon... bref du vent.
Encore une fois, l'exercice du pouvoir est bien plus difficile que la critique du pouvoir. Il est là le déséquilibre... si jamais ça pète tu attends quoi Boeuf?: le Messi ? concrètement soit on instaure une dictature, soit on reviendra en arrière et ça sera pire qu'avant...
Très honnetement, j'aime mon pays, je n'ai pas de problème avec l'Impôt mais si ça pète ici dans l'objectif de nous refaire le coup foireux de 17 (qui était pourtant beaucoup mieux structuré par des gens bien plus intélligents que le Facteur de Neuilly), je me casse direct avec mon blé et je ne serais pas le seul... charge aux quelques cons qui resteront de financer la grandeur du modèle alternatif français... on reparlera du pouvoir d'achat... j'ai hate.