xigh a écrit :Je reconnais que le comparer à Corréa c'est pas sympa pour lui.
De là à dire que le football pratiqué par ses équipes est 'bon' ...
Désolé, n'ayant pas le temps sur le moment de faire une réponse correcte, j'ai supprimé le message (du coup, vous serez quitte pour un flood !)...
Donc, je moinsune carrément sur Ricardo entraîneur défensif, même si c'est devenu un lieu commun, quasi une expression toute faite.
Ca date de l'époque bordelaise, et j'avoue que je n'ai jamais autant collé aux mains-courantes du Haillan qu'à cette époque-là.
Il faut inculper les médiateux qui ont ancré ce bobard, ce déni de justice:
Le contexte était le suivant:
Maintien en L1 sauvé in extremis grâce à un match de forte mémoire face à l'OM à la dernière journée la saison précédente, manif' des Ultras le jour de la reprise de l'entraînement -et de sa prise de fonctions- en Juin, et surface de jeu à Lescure archi-pérave pour la temporada entière suite à un malencontreux concert de Jauni à l'idée qui avait définitivement ruiné le système de drainage de la pelouse.
Donc il était cent fois plus aisé de détruire que de construire dessus, et pourtant:
* Ricardo alignait systématiquement deux pointes et un 4-4-2 à vocation offensive.
* De ce qu'on y constatait dans les séances publiques, ça travaillait davantage, et bien davantage, la construction offensive que l'animation défensive. Dans des proportions triple, sûrement même davantage.
Pour ma part, je prenais une claque permanente (je kiffais gavé grave, comme on écrit de nos jours) à bader ces exercices-là, sérieux je restais empégué, tanqué à cette fichue main-courante qu'on ne risquait pas de voler sans m'embarquer.
"Il y a de beaux monstres" disait Denis Diderot -je crois-.
En l'occurence il y en avait deux.
Dans des styles antinomiques au possible, totale sobriété de geste, perfection de la lecture, du jugé et de l'anticipation pour Vladi Smicer, flamboyance et maestria gestuelle dans le cas de Denilson (franchement pas des corréiens ou des défensivo-défensifs les gonzes, avouez...):
Qui aime le beau jeu, hors toute considération supportrice rendra certainemenent justice à ces deux-là, qui avaient les clefs de la construction devant sous Ricardo an I (Micoud pour l'an II, je crois que là aussi...).
Enfin, la frange parisienne de ce forum ne se souvient certainement pas de Ricardo comme coach défensif, je n'observe pas qu'il bétonne à Monaco, loin de là, et si vous avez eu l'occasion de jeter un oeil à ce qu'il mettait en place par le passé par exemple à Guarani, Fluminense, Juventude, Recife ou avec les Olympiques du Brésil, ça fait franchement rigoler.
Mais, comme le personnage Ricardo ne perd pas son temps avec des démentis et des justifications qui feraient pourtant les choux gras d'une trash-press ballonesque franchouillarde, je crains que le code-barre lui soit indûment apposé de façon irrémédiable en France
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