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Merci :) J'apprécie beaucoup pour l'instant, à côté de Châteauroux c'est la claque :D
Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiizzzz !!! :40tf:Yahoo

Je cours gare de Lyon
Pour prendre ce wagon
Mais point d'arrêt je ne ferai
Si ce n'est Boulevard Michelet...

Je vous tire mon entonnoir bien bas !

:ara-opiom
Bienvenue à tous Bye1

L'espace d'un instant qui a duré une éternité, j'ai cru que Manolito avait changé d'avatar et qu'il revenait se présenter 34
A 10 ans j'allais a l'om .Pas en solex ,j'avais 10 ans, gomme j'étais pas begue ule ,j'y allais pas seul. J'emmenais mes petites soeurs, supportant quolibets et entonnoir sur la tète; limite qu'il m envoie des tomates les potes ,un peu machos comme on l'est à 10 ans. On se pressait pas piano piano sur nos orteils. Onescaladait le mur de chevalier rose et on passait en sous marin .Les petites soeurs aussi ,agiles comme des otaries se faufilaient sous les grillages et là plus de moquerie elle faisaient partie de la bande.
Plus tard elle nous ont même amené un pote pour sauter avec nous et il l'a fait .il s'appelait riera et c'était le fils de fernando l'entraîneur.
serge13 a écrit :A 10 ans j'allais a l'om .Pas en solex ,j'avais 10 ans, gomme j'étais pas begue ule ,j'y allais pas seul. J'emmenais mes petites soeurs, supportant quolibets et entonnoir sur la tète; limite qu'il m envoie des tomates les potes ,un peu machos comme on l'est à 10 ans. On se pressait pas piano piano sur nos orteils. On escaladait le mur de chevalier rose et on passait en sous marin .Les petites soeurs aussi ,agiles comme des otaries se faufilaient sous les grillages et là plus de moquerie elle faisaient partie de la bande.
Plus tard elle nous ont même amené un pote pour sauter avec nous et il l'a fait .il s'appelait riera et c'était le fils de fernando l'entraîneur.
Bye1Hors de question que je gamberge
Pour l'admission de ce vieux Serge.
Viens donc ici que l'on t'héberge
Ô resquilleur qui se goberge.
Moralité
Riera bien qui riera le dernier...Bowdown
Alors que juillet touche à sa fin, que la liste de mots va s'évaporer pour céder la place à une nouvelle fournée cétacéenne, je me décide enfin à vous faire profiter de ma médiocre prose, prêt à subir quolibets et railleries.

Qui va piano va sano, c'est à 6 ans que je découvrais l'OM pour la première fois, pas vraiment conscient de qu'il se passait, je regardais juste dans l'écran des petits bonhommes en blanc parfois avec un ballon collé aux orteils, essayer de toutes les manières qui soit de marquer un but (bah oui, chuis né avec un ballon au pîed moi aussi.)

Surtout je m'en faisais pour mon papounet, rouge comme une tomate, nous gratifiant ma maman et moi de quelques magnifiques jurons à chaque fois que les p'tits mecs en blanc loupaient une occas'. Parait que les Blancs s'enfermaient dans l'entonnoir, qu'il fallait écarter le jeu. Finalement, ils disent toujours ça lors de tous les matchs un peu fermés. Ils jouaient contre des bonhommes en rouge. C'était kek'part en 1991. Pis la séance de tab arriva. J'étais un minot j'adorais ça, mon père un peu moins. P'tet ben de vagues souvenirs de Séville 82 difficiles à gommer (ça compte?) maintenant que j'y pense. Les Blancs ont perdu. Un grand Black en larmes. Mon papa qui n'arrive plus à articuler. Jamais été bègue pourtant. Je pleure aussi. Dehors, on entend un lourd silence, pas même un Solex pour briser cette lourde atmosphère. Bref, on dit que les histoires d'amour finissent mal, en général. Moi, mon histoire avec l'OM avait mal commencée.


PS: voilà, c'est vraiment pas génial, mais j'ai vraiment voulu évoquer mon 1er souvenir de l'OM. J'aurais pu tricher et aller un peu plus loin mais bon... Soyez indulgents.
Miki_OM a écrit :Alors que juillet touche à sa fin, que la liste de mots va s'évaporer pour céder la place à une nouvelle fournée cétacéenne, je me décide enfin à vous faire profiter de ma médiocre prose, prêt à subir quolibets et railleries.

Qui va piano va sano, c'est à 6 ans que je découvrais l'OM pour la première fois, pas vraiment conscient de qu'il se passait, je regardais juste dans l'écran des petits bonhommes en blanc parfois avec un ballon collé aux orteils, essayer de toutes les manières qui soit de marquer un but (bah oui, chuis né avec un ballon au pîed moi aussi.)

Surtout je m'en faisais pour mon papounet, rouge comme une tomate, nous gratifiant ma maman et moi de quelques magnifiques jurons à chaque fois que les p'tits mecs en blanc loupaient une occas'. Parait que les Blancs s'enfermaient dans l'entonnoir, qu'il fallait écarter le jeu. Finalement, ils disent toujours ça lors de tous les matchs un peu fermés. Ils jouaient contre des bonhommes en rouge. C'était kek'part en 1991. Pis la séance de tab arriva. J'étais un minot j'adorais ça, mon père un peu moins. P'tet ben de vagues souvenirs de Séville 82 difficiles à gommer (ça compte?) maintenant que j'y pense. Les Blancs ont perdu. Un grand Black en larmes. Mon papa qui n'arrive plus à articuler. Jamais été bègue pourtant. Je pleure aussi. Dehors, on entend un lourd silence, pas même un Solex pour briser cette lourde atmosphère. Bref, on dit que les histoires d'amour finissent mal, en général. Moi, mon histoire avec l'OM avait mal commencée.


PS: voilà, c'est vraiment pas génial, mais j'ai vraiment voulu évoquer mon 1er souvenir de l'OM. J'aurais pu tricher et aller un peu plus loin mais bon... Soyez indulgents.
BeerMiki...
Ta mémoire d'éléphant
Se souvient de Bari
Tu pleuras comme un faon
Le bambin est Bambi.
Ton cornac de grand-père
A pourtant eu raison
Faut connaître l'impair
Pour ouvrir l'horizon.

Les fessées de la vie, te portent vers la victoire
Ton laïus émouvant, a séduit l'auditoire... Bowdown
La fournée aoûtienne sera régionaliste...
Je reviens le 18 août pour relever les copies...Bye1
En cette saison 1989-90, mon père m'amena pour la première fois au vélodrome, j'avais 7 ans. J'etait excité comme un morfale devant un buffet à volonté. Ne connaissant à cet âge là que la pêche à la favouille, j'avais hâte de découvrir ce magnifique stade, des tribunes jusqu'aux cabèches. C'etait un OM-Metz (il faut prononcer alègrement le "T" de Metz) et nous étions en tribune Jean Bouin, car loin d'être taillé comme un gisclet, mon père voulait éviter toute engatse avec un tierce jobastre. Je regardais Papin à l'agachon dans la surface tandis qu'une fillette pas plus agée que moi s'écriait : "Vercruysse, t'es nul!!!". Mafoi, cette bazarette n'y connaissait rien au foot, normal pour une minotte de cet âge là, quand bien même elle était Marseillaise. Je n'ai pas manqué un rataillon du match, nous avons remporté la victoire 2-1, et j'ai remercié mon padre pour ce moment inoubliable en sortant les balayures pendant une semaine...
Bonjour Sensei, sois le bienvenu ...

A mon avis, tu peux attendre avec sérénité le retour de Cétacé, on se demande d' ailleurs pourquoi il a besoin de vacances ?
au départ cela ne fut pas une chose aisée de choisir un club de predilection, cela ressemblait dejà à un casse tete, voire à une besace pleine de favouilles, pret à nous rappeler que le choix allait etre vital.
Pour ne pas nager en mode agachon, pour respirer et sentir cette ambiance si particuliere, que l'on m'avait deja inculquée, que j'avais imaginée tres rapidement, malgré mon jeune age,pour ne pas recolter des rataillons de résultats , j'ai pris la sage décision de choisir la ville ou la cabeche chauffait plus vite qu'une cocotte à toute vapeur, rien qu'en prononçant les lettres magiques OM.
tres rapidement , on m'a dit que cela allait parfaitement avec mon personnage de jobastre, deja tres turbulent et bien agité, cela ne pouvait que coller avec la folle ambiance du boulevard Michelet.
Suite à mon premier déplacement chez les Aiglons , club adulé par le pater, j'ai senti chez moi ce petit grain de folie , ce coté morfale qui allait se developper , grandir, prendre un essor exponentiel, a en redemander souvent, pour vibrer pour mes couleurs, meme si l'engatse a bien fait partie de tout cet environnement.
par la suite, il m' est arrivé d'avoir le sentiment de balayures au vu des années qui se sont ecoulées, mais la foi et l'envie sont toujours là, une passion tout simplement.
Moi certainement que je suis devenu un JOBASTRE de l’OM, je n’étais qu’une larve de FAVOUILLE tout GISCLET, faisant de la balançoire dans les roustambofis de mon paternel….Mais mon vrai premier souvenir est un autocollant posé sur la porte des CABECHES du 72, rue de la Joliette, la maison de mes parents à Marseille il y avait écrit « ALLEZ L’OM » mais moi je lisais « ALLEZ L’HOMME ». Aussi je me souviens de mon grand père, avec une radio et l’écouteur à l’esgourde, les soirs de match, il s’enfermait dans la cuisine, et ce MORFALE s’enfiler un sac entier de fèves fraîches et nous laissé que les RATAILLONS, et moi j’étais déjà à l’AGACHON des résultats et je m’ENGATSAIS car on m’envoyait toujours, avant la fin du match, au lit….punaise d’école.
:mf_popean
Espigoulien a écrit ::mf_popean


Espi j'ai été aussi nul que ça ? :vod:
Plus qu'une rencontre, une présence... l'OM c'est 100 ans d'existence et 2600 ans d'histoire.
Si aujourd'hui je vis dans le même village que Gis le grand Gisclet de Mazargues, j'ai grandi dans le Grand Nord, dans un pays où l'on parle provençal avec des moufles l'hiver, quand le Mistral se fait mordant et où l'olive n'est jamais meilleure que quand elle gèle.

Ah voui, vu d'ici c'est le grand nord, et pourtant comme ici il n'y en n'a qu'un, c'est l'OM.
Evidemment, en ces temps de disette, cette décade fabuleuse où il n'y plus eu le moindre rataillon de titre à se mettre sous la dent, les démons du chaos pixien ont remonté le Rhône pour opérer leur mauvaise influence sur les esprits faibles. C'est ainsi que l'on voit apparaître, de temps en temps, sur la voiture ou le maillot de ces pauvres jobastres, un sigle étrange... OL... maledictum lyonnensis...

Mais pas d'engatse! chez moi là-bas, un petit pays résiste encore et toujours à l'envahisseur: des hordes d'estrangers en mal de bronzage et souhaitant épicer leur vie à coup de sauce à l'escabèche.
D'où je viens comme ou je suis il n'y a qu'un seul olympique pour faire parler les bazarettes. Tout le monde est à l'agachon du dribble chaloupé de Mamadou et prie pour le salut des gabians quand approche la surface de réparation. Les adultes racontent aux jeunes qu'une papinade est au but ce que la tapenade est à l'olive: le nectar.
Les anciens racontent aux favouilles des épopées fabuleuses peuplées de héros aux noms barbares... Skoblar, Magnusson, Pelé...

Pour moi l'OM c'était les goals des fans: un gardien, dont un Jack Lang encore fringuant à l'époque, aurait pu dire "ce Jospeh Antoine... quel Bell homme!", Gaëtan Huard dont la carrière s'est brisée en même temps que la jambe sur une sortie de morfale. C'est JPP le spécialiste du retournement acrobatique des coeurs d'un virage. C'est le coup de tête intersidéral de Basile Boli, un jour de ce glorieux printemps 1993, dont la déflagration résonne encore dans tous les esprits parisiens . C'est la plus belle devise du foot, Droit au But.
Et puis c'est un des pilliers de l'âme de Marseille et de la Provence, le Vélodrome étant le théâtre ou se joue une partie de la grande comédie marseillaise.
Allez les gars, on ne va pas jeter tous ces souvenirs à la balayure quand même, donnez nous du beau jeu et un titre, nous on s'occupe du reste.
Ma vie forumique a commencee loin d'ici, sur une tout autres Planete. Autre Planete, autre temps. Depuis c'est devenu un peu la balayure de tout ce qui peut passer sur le web marseillais. Enfin bref. A l'epoque, opiOM fut notre Eldorado, et c'est evidemment avec une grande joie que nous debarquames tous sur cet ilot enfume. Enfume. Trop, peut etre. Etant une petite favouille a ce moment, les vapeurs ont du me monter au cerveau. Faut dire que j'etais plutot un gisclet de la metaphore, pas vraiment au niveau des vrais toxicos. Toujours pas, peut etre. Surement, meme. Enfin ici la plupart sont de vrai jobastres du style, des B52 de la langue de Moliere. Rien ne les arrete, surtout pas les bazarettes comme moi.
Pour revenir a l'opiOM, une fois que ca vous est monte a la tete, vous etes plus maitre de rien. A ma decharge, c'est peut etre ce qui m'a pousse a l'engatse.
A ma charge, y a le fait que j'etais sacrement a l'agachon pour defendre "mon" territoire contre tous les morfales qui pourraient venir le pourrir. J'avais peur. Et la peur entraine le rejet. J'ai rejette cette belle chose que vous avez cree, et j'en suis desole.

Enfin, y'a que les cons qui ne changent pas d'avis et, ouf, me revoila !
Sensei a écrit :En cette saison 1989-90, mon père m'amena pour la première fois au vélodrome, j'avais 7 ans. J'etait excité comme un morfale devant un buffet à volonté. Ne connaissant à cet âge là que la pêche à la favouille, j'avais hâte de découvrir ce magnifique stade, des tribunes jusqu'aux cabèches. C'etait un OM-Metz (il faut prononcer alègrement le "T" de Metz) et nous étions en tribune Jean Bouin, car loin d'être taillé comme un gisclet, mon père voulait éviter toute engatse avec un tierce jobastre. Je regardais Papin à l'agachon dans la surface tandis qu'une fillette pas plus agée que moi s'écriait : "Vercruysse, t'es nul!!!". Mafoi, cette bazarette n'y connaissait rien au foot, normal pour une minotte de cet âge là, quand bien même elle était Marseillaise. Je n'ai pas manqué un rataillon du match, nous avons remporté la victoire 2-1, et j'ai remercié mon padre pour ce moment inoubliable en sortant les balayures pendant une semaine...
;) Sensei,
Ton amour pour l'OM, papa porte le manteau
Mais cela suffit-il pour faire un bon "patère" ?
Faudrait demander ça à Françoise Dolto
Mais foin de sa réponse, embarquons pour Cythère...
bru a écrit :au départ cela ne fut pas une chose aisée de choisir un club de predilection, cela ressemblait dejà à un casse tete, voire à une besace pleine de favouilles, pret à nous rappeler que le choix allait etre vital.
Pour ne pas nager en mode agachon, pour respirer et sentir cette ambiance si particuliere, que l'on m'avait deja inculquée, que j'avais imaginée tres rapidement, malgré mon jeune age,pour ne pas recolter des rataillons de résultats , j'ai pris la sage décision de choisir la ville ou la cabeche chauffait plus vite qu'une cocotte à toute vapeur, rien qu'en prononçant les lettres magiques OM.
tres rapidement , on m'a dit que cela allait parfaitement avec mon personnage de jobastre, deja tres turbulent et bien agité, cela ne pouvait que coller avec la folle ambiance du boulevard Michelet.
Suite à mon premier déplacement chez les Aiglons , club adulé par le pater, j'ai senti chez moi ce petit grain de folie , ce coté morfale qui allait se developper , grandir, prendre un essor exponentiel, a en redemander souvent, pour vibrer pour mes couleurs, meme si l'engatse a bien fait partie de tout cet environnement.
par la suite, il m' est arrivé d'avoir le sentiment de balayures au vu des années qui se sont ecoulées, mais la foi et l'envie sont toujours là, une passion tout simplement.
Bowdown Bru, mon nouvel ami, tu es le bienvenu
Dans ce petit endroit, plein de commodités
Un détail cependant, fort mince et bien menu
Sur un mot employé, qui m'a fait méditer...
Cabèche est masculin, sans rapport avec tête
C'est le pôle opposé qui est le plus en vue
Il s'épanouit heureux, ravi sur la lunette
Quand la tête s'occupe, à lire les revues...
:incline:Bravo !

Bravo pour la qualité de l' accueuil, tu as formidablement résisté aux vacances.
peñiscola a écrit :Moi certainement que je suis devenu un JOBASTRE de l’OM, je n’étais qu’une larve de FAVOUILLE tout GISCLET, faisant de la balançoire dans les roustambofis de mon paternel….Mais mon vrai premier souvenir est un autocollant posé sur la porte des CABECHES du 72, rue de la Joliette, la maison de mes parents à Marseille il y avait écrit « ALLEZ L’OM » mais moi je lisais « ALLEZ L’HOMME ». Aussi je me souviens de mon grand père, avec une radio et l’écouteur à l’esgourde, les soirs de match, il s’enfermait dans la cuisine, et ce MORFALE s’enfiler un sac entier de fèves fraîches et nous laissé que les RATAILLONS, et moi j’étais déjà à l’AGACHON des résultats et je m’ENGATSAIS car on m’envoyait toujours, avant la fin du match, au lit….punaise d’école.

Bye1peñiscola
Rue de la Joliette, on y mange des fèves
Ca vaut tous les caviars, des autres " beaux quartiers "
Tous ces légumes secs favorisent les rêves
Et provoquent les vents, chers aux aérostiers...

Entrée en coup de vent, pour un mistral gagnant !