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Version complète : Préliminaires avant l'introduction
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Kalamáta a écrit :Bienvenue Domiroche! Belle présentation, très étonnant de la part d'un Landais... Biggrin2

Re-bienvenue Usual! Happy
Le norvégien n'aime pas le fin landais ?:paysan:
Landaise en l'occurrence...
cetace a écrit :Le norvégien n'aime pas le fin landais ?:paysan:
Landaise en l'occurrence...
Tu m'as l'air bien au courant... Whistling

fautC1 a écrit :Toi t'es au moins Béarnais pour dire ça !!No2
Happy
Quel difficile exercice,
Que de faire la cantatrice,
Pour jouir de votre compagnie,
Même si c'est pour la vie,

Venons en à mon histoire,
Qui se déroule un samedi soir,

Nous étions à Biot,
Mon orteil me faisait mal,
Suite aux nombreux pointus,
Que j'avais infligé à ma balle.

je rentrais piano-piano,
gêné par cette tuile,
un solex ou une moto,
m'aurais été utile.

mon orteil, semblable à une tomate,
rendait mon futur mate,
et je subissais les quolibets,
de ceus qui m'accompagnait...

j'entrais alors dans mon salon,
et voyais Chris Waddle, un homme,
jouer avec le ballon,
comme on mâche un bubble-gomme,

Sous l'émotion, j'en devenais begue,
celui-ci, par ses dribbles chaloupés,
Ses pieds décrivant des segues,
Se jouait des défenseurs étonnées,
.
Et depuis ce coup de rein,
L'Om est moi,
C'est le sous-marin,
Qui me procure ma joie.

Marseille entra alors dans mon cerveau,
tel d'un entonnoir, dans un goulot.
[Image: waddle.jpg]
Ca vous plait?? Ben c'est moi qui l'ait fait!
Sans rire, je ne me sentait pas trop sure de moi.
Et cette photo me laisse sans voix... A-t-elle valeur d'approbation??
JoséCarvalho a écrit :Quel difficile exercice,
Que de faire la cantatrice,
Pour jouir de votre compagnie,
Même si c'est pour la vie,

Venons en à mon histoire,
Qui se déroule un samedi soir,

Nous étions à Biot,
Mon orteil me faisait mal,
Suite aux nombreux pointus,
Que j'avais infligé à ma balle.

je rentrais piano-piano,
gêné par cette tuile,
un solex ou une moto,
m'aurais été utile.

mon orteil, semblable à une tomate,
rendait mon futur mate,
et je subissais les quolibets,
de ceus qui m'accompagnait...

j'entrais alors dans mon salon,
et voyais Chris Waddle, un homme,
jouer avec le ballon,
comme on mâche un bubble-gomme,

Sous l'émotion, j'en devenais begue,
celui-ci, par ses dribbles chaloupés,
Ses pieds décrivant des segues,
Se jouait des défenseurs étonnées,
.
Et depuis ce coup de rein,
L'Om est moi,
C'est le sous-marin,
Qui me procure ma joie.

Marseille entra alors dans mon cerveau,
tel d'un entonnoir, dans un goulot.
Shades
Ô toi qui fait rimer
Les bègues avec les sègues
On ne peut qu'estimer
Ton mérite collègue...
Tes vers souffrent du pied
Comme au temps de Waddle
L'orteil estropié
Par les remarques veules...

Au natif de Biot
On donne le billet...
JoséCarvalho a écrit :A-t-elle valeur d'approbation??

Clairement oui :happy2:

A moins que tu veuilles être introduit à l'ancienne, et là tu vas douiller, c'est Mathildien qui s'y colle Secret
Usual a écrit :A moins que tu veuilles être introduit à l'ancienne, et là tu vas douiller, c'est Mathildien qui s'y colle Secret
L'introduction en bourses de Math c'est quelque chose Cool
cynik a écrit :L'introduction en bourses de Math c'est quelque chose Cool
Tu parles en connaissance de cause ? Bleh(..facile je sais)
fautC1 a écrit :Tu parles en connaissance de cause ? Bleh(..facile je sais)
Ah mais j'assume, un des plus durs moments de ma vie :mf_dribbl
Une histoire de fous, une histoire de foot tellement improbable que vous ne la croirez certainement pas. Alors je devrais affronter quolibets et moquerie, affrontant dignement le mépris, tel un ballon face à Sammy Traoré. Mais ce jour-là, la magie était là...

De bon matin, j'avalais goulûment un jus de tomate, mixture idéale pour énergiser une journée que j'imaginais encore banale, similaire aux centaines d'autres vécues du haut de mes 24 ans. Aujourd'hui, quelque chose me poussait à me lancer cap au le sud : le soleil, les femmes, l'om... de quoi donner de la couleur à la gaule matinale qui déformait mon caleçon.

Douche expédiée, short et maillot ciel et blancs enfilés, j'allais avaler la route me séparant de Blois à Marseille. Le gros orteil pressé sur la pédale, je mettais la gomme vers la cité phocéenne.

Première escale obligatoire faute d'essence suffisante, et première péripétie. La station est noyée dans le brouillard, et le pompiste à l'air louche. Le temps de payer au comptoir la patronne, qui ressemble plus à une vieille otarie baveuse et fainéante qu'à autre chose, et voilà que j'entends le vrombissement de ma panda sport. Foutu con, dans mon enthousiasme, j'avais laissé les clés sur la caisse. Et bouse, la journée s'annonce galère.

Comment repartir ? La providence vient à mon secours, récompensant mes prières silencieuses vers la bonne mère. Voilà qu'un vieillard hirsute et désagréable affublé du maillot de Bordeaux vient faire le plein de son solex, la gueule enfarinée. Je tire l'engin improbable du vieux schnoque et poursuit ma route.

Plus de souci jusqu'à Marseille, je décide de slalomer entre les bagnoles jusqu'au Vélodrome. Un peu trop grisé par la vue d'une brunette coquine, je dévie de ma route et m'emplafonne dans une camion de déménagement. La force du choc me fait voler littéralement par-dessus le piano qui écrabouille le solex quelques mètres plus bas.

Ma silhouette chétive à visiblement prise au vent, et c'est un saut monumental que j'effectue. Juste le temps de m'apercevoir que j'étais au pied du Vélodrome, et que c'est dans cette enceinte que je vais dire adieu à cette punaise de planète. Toute ma vie passe à la moulinette de mon cerveau, je me retrouve face tournée vers le ciel qui devient de plus en plus petit, comme dans un entonnoir.

Ca sent la fin, mais arrive alors le miracle d'une vie. La fulgurance du choc m'a projeté vers la pelouse, et le filet d'un but marseillais amortit mollement ma chute. Bon, j'vous avais dit que vous m'croireriez pas !
Je sais que je vais subir vos QUOLIBETs,
Mon premier émoi foutcheuboliste, ce n'était pas l'OM...
Mais une équipe dont on écoutait les joutes européennes à la radio à cette époque,
Et, malgré la mauvaise qualité de l'image,
Tout le monde entendait bien qu'ils portaient des maillots à la couleur TOMATE pas très mûre...
Mais, ne vous inquiétez pas, je ne viens pas ici en SOUS-MARIN,
Mais, tel l'OTARIE, pour essayer de faire quelques jongleries, verbales bien sûr, avec vous.
Si vous trouvez que je commence PIANO-PIANO, je compte mettre la GOMME les amis !
Quoi ? Les aiguilles de ma SOLEX indique plus de 02h15 !!!...
Il faut être vraiment fada de ce club et de cette fumerie pour veiller ainsi !
Je sais, c'est mORTEIL comme fin, mais, il se fait tard,
Et...
je,
je com,
je commen,
je commence

...à fatiguer pour écrire tel un BEGUE en forme d'ENTONNOIR retourné.

L'ENTONNOIR retourné,
C'est de cette coiffe affublé,
Que je vais attendre l'autorisation,
De passer par le paillasson,
Et si je n'ai pas été trop fadasse,
Peut être, moi aussi, aurais-je droit à ma paillasse ?.... Blush


PS : Mon premier 'vrai' match, j'avais 5 ans, 1974, OM -1- St Etienne -2- ... 34
cetace il fout rien, mais je vous souhaite à tous la bienvenue !
cynik a écrit :cetace il fout rien, mais je vous souhaite à tous la bienvenue !
Je ne reçois pas mes amis hirsute et affamé, moi...No2
La qualité de leur intervention mérite réflexion...surtout à cette heure (enfin 8 heures ).
A tantôt...
cynik a écrit :cetace il fout rien, mais je vous souhaite à tous la bienvenue !

C'est un branleur d'façon Sleep

Moi je suis d'avis de leur indiquer la direction de leurs paillasses Clap
Big-Foot a écrit :Une histoire de fous, une histoire de foot tellement improbable que vous ne la croirez certainement pas. Alors je devrais affronter quolibets et moquerie, affrontant dignement le mépris, tel un ballon face à Sammy Traoré. Mais ce jour-là, la magie était là...[......]Ca sent la fin, mais arrive alors le miracle d'une vie. La fulgurance du choc m'a projeté vers la pelouse, et le filet d'un but marseillais amortit mollement ma chute. Bon, j'vous avais dit que vous m'croireriez pas !
Bowdown
Viens donc ici ami blésois
Tu trouveras pour ton canard
De rares buses, des blanches oies
Et un merlot tout goguenard...

Ta création bien délirante
T'offre la rente de notre lit...
Manolo a écrit :Je sais que je vais subir vos QUOLIBETs,
Mon premier émoi foutcheuboliste, ce n'était pas l'OM...
Mais une équipe dont on écoutait les joutes européennes à la radio à cette époque,
Et, malgré la mauvaise qualité de l'image,
Tout le monde entendait bien qu'ils portaient des maillots à la couleur TOMATE pas très mûre...
Mais, ne vous inquiétez pas, je ne viens pas ici en SOUS-MARIN,
Mais, tel l'OTARIE, pour essayer de faire quelques jongleries, verbales bien sûr, avec vous.
Si vous trouvez que je commence PIANO-PIANO, je compte mettre la GOMME les amis !
Quoi ? Les aiguilles de ma SOLEX indique plus de 02h15 !!!...
Il faut être vraiment fada de ce club et de cette fumerie pour veiller ainsi !
Je sais, c'est mORTEIL comme fin, mais, il se fait tard,
Et...
je,
je com,
je commen,
je commence

...à fatiguer pour écrire tel un BEGUE en forme d'ENTONNOIR retourné.

L'ENTONNOIR retourné,
C'est de cette coiffe affublé,
Que je vais attendre l'autorisation,
De passer par le paillasson,
Et si je n'ai pas été trop fadasse,
Peut être, moi aussi, aurais-je droit à ma paillasse ?.... Blush


PS : Mon premier 'vrai' match, j'avais 5 ans, 1974, OM -1- St Etienne -2- ... 34
Bye1
C'est chapeauté d'un entonnoir
Qu'un dijonnais tard dans le noir
Nous pond un excentrique texte
De mots mêlés comme prétexte...

Dune et Cynik jouant aux gonds
Ouvrent la porte du wagon...
Big-Foot a écrit :Une histoire de fous, une histoire de foot tellement improbable que vous ne la croirez certainement pas. Alors je devrais affronter quolibets et moquerie, affrontant dignement le mépris, tel un ballon face à Sammy Traoré. Mais ce jour-là, la magie était là...

De bon matin, j'avalais goulûment un jus de tomate, mixture idéale pour énergiser une journée que j'imaginais encore banale, similaire aux centaines d'autres vécues du haut de mes 24 ans. Aujourd'hui, quelque chose me poussait à me lancer cap au le sud : le soleil, les femmes, l'om... de quoi donner de la couleur à la gaule matinale qui déformait mon caleçon.

Douche expédiée, short et maillot ciel et blancs enfilés, j'allais avaler la route me séparant de Blois à Marseille. Le gros orteil pressé sur la pédale, je mettais la gomme vers la cité phocéenne.

Première escale obligatoire faute d'essence suffisante, et première péripétie. La station est noyée dans le brouillard, et le pompiste à l'air louche. Le temps de payer au comptoir la patronne, qui ressemble plus à une vieille otarie baveuse et fainéante qu'à autre chose, et voilà que j'entends le vrombissement de ma panda sport. Foutu con, dans mon enthousiasme, j'avais laissé les clés sur la caisse. Et bouse, la journée s'annonce galère.

Comment repartir ? La providence vient à mon secours, récompensant mes prières silencieuses vers la bonne mère. Voilà qu'un vieillard hirsute et désagréable affublé du maillot de Bordeaux vient faire le plein de son solex, la gueule enfarinée. Je tire l'engin improbable du vieux schnoque et poursuit ma route.

Plus de souci jusqu'à Marseille, je décide de slalomer entre les bagnoles jusqu'au Vélodrome. Un peu trop grisé par la vue d'une brunette coquine, je dévie de ma route et m'emplafonne dans une camion de déménagement. La force du choc me fait voler littéralement par-dessus le piano qui écrabouille le solex quelques mètres plus bas.

Ma silhouette chétive à visiblement prise au vent, et c'est un saut monumental que j'effectue. Juste le temps de m'apercevoir que j'étais au pied du Vélodrome, et que c'est dans cette enceinte que je vais dire adieu à cette punaise de planète. Toute ma vie passe à la moulinette de mon cerveau, je me retrouve face tournée vers le ciel qui devient de plus en plus petit, comme dans un entonnoir.

Ca sent la fin, mais arrive alors le miracle d'une vie. La fulgurance du choc m'a projeté vers la pelouse, et le filet d'un but marseillais amortit mollement ma chute. Bon, j'vous avais dit que vous m'croireriez pas !

Rho j'ai pas vu bonjour Big Foot.

Desseigne, Camille Claudel, Augustin Thierry?
Merci les gars :) Ni Desseigne, ni Camille Claudel, ni Augustin Thierry en fait, j'ai fait mes études à Châteauroux (36) puis Lannion (Côtes d'Armor). A Blois, je suis arrivé en novembre dernier en CDI dans le journal local (La Nouvelle République pour ceux qui connaissent)
Big-Foot a écrit :Merci les gars :) Ni Desseigne, ni Camille Claudel, ni Augustin Thierry en fait, j'ai fait mes études à Châteauroux (36) puis Lannion (Côtes d'Armor). A Blois, je suis arrivé en novembre dernier en CDI dans le journal local (La Nouvelle République pour ceux qui connaissent)

Bienvenu à Blois Big Foot,

Pour ma part j'y suis né et mes parents sont du coins et j'y vais encore très souvent. j'espère que tu t'y plairas c'est un chouette coin Bowdown