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Ourson a écrit :Bave

T es le fils de Kodiak ?
Non , juste un ours des cavernes qui passe par là. Bye1

Comme tous les ours j'ai un grand corps avec des membres puissants. J'ai de larges pattes, un museau allongé et des oreilles rondes. Mes dents sont utilisées pour la défense et comme outils. Mes griffes sont employées pour déchirer, creuser, et attraper. Sur mes pattes arrière, je peux avoir une démarche bipède.

Vitesse max. : 40 km/h Happy
Brandao?
Oc! a écrit :
Ourson a écrit :Non , juste un ours des cavernes qui passe par là. Bye1

Comme tous les ours j'ai un grand corps avec des membres puissants. J'ai de larges pattes, un museau allongé et des oreilles rondes. Mes dents sont utilisées pour la défense et comme outils. Mes griffes sont employées pour déchirer, creuser, et attraper. Sur mes pattes arrière, je peux avoir une démarche bipède.

Vitesse max. : 40 km/h Happy
Brandao?

Laugh
:smoke1:
nan lui c'est l'enfant qui voulait être un ours, là bas, en Ukraine:

[Image: enfantours_1024.jpg]
Môa mon ours favori c'est BALOO... mais j'aime bien ce que tu écris. Bienvenue dans la tanière opiOMane !!!!
Ourson a écrit :Non , juste un ours des cavernes qui passe par là. Bye1

Comme tous les ours j'ai un grand corps avec des membres puissants. J'ai de larges pattes, un museau allongé et des oreilles rondes. Mes dents sont utilisées pour la défense et comme outils. Mes griffes sont employées pour déchirer, creuser, et attraper. Sur mes pattes arrière, je peux avoir une démarche bipède.

Vitesse max. : 40 km/h Happy

fake, j'ai croisé personne de cette description par chez moi
Ourson a écrit :Bonjour,

J'aime les préliminaires. Permettez moi de m'introduire:

Aussi loin que je me souvienne, l'OM a toujours occupé mes méditations footballistiques. Ce fut d'abord les papinades, les vignettes panini à l'effigie des héros de l'Olympe, Deschamps soulevant la Coupe dans l'Équipe magazine : méli-mélo d'évocations rendues melliflues par la patine du temps.

Mais ce n'est point tant de ces souvenirs rieurs que je tiens mon affection pour l'OM, mécréant que je suis, que de l'affaire VA-OM. Je revois cette soirée d'été à la Tranche sur Mer (85) où au coin du barbecue je relisais comment le plus grand club d'Europe se faisait dépouiller de son titre de champion, tout ça pour une équipe que l'on aurait battue dans un mauvais jour. Je voulais croire à la manipulation, mais tout cela était bien réel. Je craignait que l'on nous reprenne aussi la coupe aux grandes oreilles, et finis par être presque heureux que l'on ne soit que rétrogradé en D2. La vie se révélait être une mégère, pour ne pas dire plus.

Ensuite? Le temps de la mélancolie. Arriva le mécène. L'OM était sa danseuse, il était son pompier pyromane. Foin des coupes et des médailles d'antan, disparu l'OM qui faisait peur à ses adversaires du Médoc et d'ailleurs. Le voyage au bout de la nuit commençait. L'OM se faisait peur, et il ne restait à ses fidèles que l'opiOM pour tout médicament.

Bonne nuit les petits. :545:
Ourson Cool
Si j'ai tant attendu
Avant de t'adouber
En espérant tendu
Interdit, bouche bée
Sur un malentendu
Ce sort qui nous plombait
Allait rendre aux fondus
Enfin les retombées
Pour seize ans suspendues
Un titre bien incubé
La gloire qui nous est due
Depuis longtemps snobée
Sur un malentendu
Un Ramé bien lobé
Un bogoss suspendu
Un tir burkinabé
L'adversaire étendu
Raide comme un macchabée
Mais nous pauvres glandus
On repart tout courbés
Abattus, morfondus
Le moral bien plombé
Triste compte-rendu
Que nous devons gober...

Ta missive pondue
N'a pas eu la retombée
Que ton talent lui dut
Ton arrivée nimbée
Au pays des mordus
Crépitante flambée
Bonheur inattendu.Bye1
C'est l'histoire d'un méditerranéen, enfant du Pirée, exilé du côté de l'estuaire, qui transmis à sa progéniture l'amour du maillot au scapulaire. C'est que bien qu'Hellène, vous l'aurez compris, le fanion ciel & blanc me laisse froid. Le restaurant familiale servant jadis de cantine aux pensionnaires du Haillan, ce sont les exploits des Gigi, des Lacombe, et autres Tigana qui animaient les lieux, faisaient vibrer les coeurs et embrasaient les discussions d'adulte à une époque où je n'y pipais encore pas grand chose.

Vint ensuite le temps ingrat de l'adolescence, sous le sceau de cet hérétique maillot rouge Bordeaux, fantasme mégalomane d'un président lunetier. Un certain Zinedine régalait l'assistance de gestes pas encore "zidanesques". Accompagné de deux enfants du pays, ils mirent le grand Milan à genoux et me donnèrent mon premier orgasme footballistique.

Le second arriva il y a 10 ans très exactement. Au terme d'un final échevelé, un gamin des rues de Conakry fit chavirer la belle endormie qui communia à 40 000 + 16 dans ce qui n'était pas encore le Stade Jacques Chaban Delmas (autre hérésie) jusqu'au petit matin.

Le troisième orgasme, je le passerai sous silence. Trop frais, trop présent, pas encore digéré et donc risquant de briser le bel esprit d'armistice qui règne ici.

Avec l'âge adulte, il fut temps pour moi de m'exiler, loin des vertes pelouses du Haillan. "Faut bien manger" comme dirait l'autre et la vie professionnelle a des raisons que la passion des Girondins ne connait pas. Au pays d'Enzo Scifo, de Raymond-la-science ou du desormais ex-entraineur de l'ohème d'abord. La Jupiler League c'est bien mais ça vaut pas une bonne cuvée médoquine. A l'est de la butte ensuite, ville-capitale, mon grand village, bordé par les stations Barbès-Rochechouard, Chateau Rouge et Jules Joffrin. La joie des soirs de match, l'oreille collée à son poste de radio ou les yeux qui s'abiment sur un streaming de piètre qualité.

Supporter d'être en sous-nombre, en petit comité, perdu parmi la foule de maillots "Fluctuat Nec Mergitur" et "Droit au But". Seule la présence d'un attaquant marocain nous donne un semblant de crédit par ici, mais qu'importe.

J'ai passé l'âge d'idolâtrer une poignée de milliardaires en short, qui pensent pour la plupart que Levi Strauss est l'inventeur du Jeans. Les jérémiades des "esclaves modernes" m'ont certes fait perdre mes dernières illusions enfantines, pas cet attachement viscéral ou maillot marine & blanc. Mon club je l'ai dans le sang, qu'il soit en haut ou en bas des charts. Qu'il fasse vendre du papier et vibrer les adolescentes ou pas. Mon club, c'est la populasse qui vit et s'agite au détour d'une pompe à pression des rades qui jouxtent Lescure. Mon club c'est cette mamie de 70 ans abonnée depuis l'ORTF, croisée un soir de match, intarissable sur les derniers bruits de couloir du château et qui embrasse frénétiquement son médaillon à chaque fois que l'équipe visiteuse s'approche de la surface de vérité bordelaise. Mon club c'est tous ces gens (de peu, souvent) qui font encore en sorte de gâcher la fête du football-moderne pour cons-sommateurs téléphages.

Alors d'accord. Lescure c'est pas Karaïskakis, c'est pas la Toumba, c'est pas la Bombonera. Tu peux même t'y faire emmerder pour t'être levé un peu trop spontanément, masquant ainsi la vue des "gentils spectateurs". Mais je m'en cogne. Touche pas à mon équipe, c'est à moi ça.

J'ai bien conscience d'être ici le cheveu dans la bouillabaisse. Celui qui est "différent". Mais quitte a risquer l'ostracisme pour fréquentation de l'ennemi, que ce laïus parle pour ma défense. Au détour de cyber-pérégrinations oisives, j'en suis venu à me prendre d'affection pour une poignée d'opiomanes au ton décalé. Je plaide coupable et ne regrette rien. Il parait qu'en 14-18, certains visionnaires ont mis leurs uniformes de côté pour trinquer à la barbe de ceux qui déclenchent les guerres et ne les font pas...

/salute
Et ben voilà! Bowdown

Ya mas Cheers

Et contrairement à ce que tu penses, tu n'es pas le seul "différent". C'est juste que les Lyonnais boudent en ce moment.Laugh
@Karaghiozis

" Une même chose a différentes faces, selon qu'on la regarde différemment ; et de là vient que les uns prennent plaisir à tout, et les autres à rien. (Baltasar Gracian Y Morales)

Bienvenue dans la fumerie ! :mf_bluesb
Benvengudo !!!

Aprés les kro-nique du Vél http://www.opiom.net/forums/kr-nique-du-...t3764.html

peut être les kro-nique de Lescure et du Haillan ? Bye1
Karaghiozis a écrit :C'est l'histoire d'un méditerranéen, enfant du Pirée, exilé du côté de l'estuaire, qui transmis à sa progéniture l'amour du maillot au scapulaire. C'est que bien qu'Hellène, vous l'aurez compris, le fanion ciel & blanc me laisse froid. Le restaurant familiale servant jadis de cantine aux pensionnaires du Haillan, ce sont les exploits des Gigi, des Lacombe, et autres Tigana qui animaient les lieux, faisaient vibrer les coeurs et embrasaient les discussions d'adulte à une époque où je n'y pipais encore pas grand chose.

Vint ensuite le temps ingrat de l'adolescence, sous le sceau de cet hérétique maillot rouge Bordeaux, fantasme mégalomane d'un président lunetier. Un certain Zinedine régalait l'assistance de gestes pas encore "zidanesques". Accompagné de deux enfants du pays, ils mirent le grand Milan à genoux et me donnèrent mon premier orgasme footballistique.

Le second arriva il y a 10 ans très exactement. Au terme d'un final échevelé, un gamin des rues de Conakry fit chavirer la belle endormie qui communia à 40 000 + 16 dans ce qui n'était pas encore le Stade Jacques Chaban Delmas (autre hérésie) jusqu'au petit matin.

Le troisième orgasme, je le passerai sous silence. Trop frais, trop présent, pas encore digéré et donc risquant de briser le bel esprit d'armistice qui règne ici.

Avec l'âge adulte, il fut temps pour moi de m'exiler, loin des vertes pelouses du Haillan. "Faut bien manger" comme dirait l'autre et la vie professionnelle a des raisons que la passion des Girondins ne connait pas. Au pays d'Enzo Scifo, de Raymond-la-science ou du desormais ex-entraineur de l'ohème d'abord. La Jupiler League c'est bien mais ça vaut pas une bonne cuvée médoquine. A l'est de la butte ensuite, ville-capitale, mon grand village, bordé par les stations Barbès-Rochechouard, Chateau Rouge et Jules Joffrin. La joie des soirs de match, l'oreille collée à son poste de radio ou les yeux qui s'abiment sur un streaming de piètre qualité.

Supporter d'être en sous-nombre, en petit comité, perdu parmi la foule de maillots "Fluctuat Nec Mergitur" et "Droit au But". Seule la présence d'un attaquant marocain nous donne un semblant de crédit par ici, mais qu'importe.

J'ai passé l'âge d'idolâtrer une poignée de milliardaires en short, qui pensent pour la plupart que Levi Strauss est l'inventeur du Jeans. Les jérémiades des "esclaves modernes" m'ont certes fait perdre mes dernières illusions enfantines, pas cet attachement viscéral ou maillot marine & blanc. Mon club je l'ai dans le sang, qu'il soit en haut ou en bas des charts. Qu'il fasse vendre du papier et vibrer les adolescentes ou pas. Mon club, c'est la populasse qui vit et s'agite au détour d'une pompe à pression des rades qui jouxtent Lescure. Mon club c'est cette mamie de 70 ans abonnée depuis l'ORTF, croisée un soir de match, intarissable sur les derniers bruits de couloir du château et qui embrasse frénétiquement son médaillon à chaque fois que l'équipe visiteuse s'approche de la surface de vérité bordelaise. Mon club c'est tous ces gens (de peu, souvent) qui font encore en sorte de gâcher la fête du football-moderne pour cons-sommateurs téléphages.

Alors d'accord. Lescure c'est pas Karaïskakis, c'est pas la Toumba, c'est pas la Bombonera. Tu peux même t'y faire emmerder pour t'être levé un peu trop spontanément, masquant ainsi la vue des "gentils spectateurs". Mais je m'en cogne. Touche pas à mon équipe, c'est à moi ça.

J'ai bien conscience d'être ici le cheveu dans la bouillabaisse. Celui qui est "différent". Mais quitte a risquer l'ostracisme pour fréquentation de l'ennemi, que ce laïus parle pour ma défense. Au détour de cyber-pérégrinations oisives, j'en suis venu à me prendre d'affection pour une poignée d'opiomanes au ton décalé. Je plaide coupable et ne regrette rien. Il parait qu'en 14-18, certains visionnaires ont mis leurs uniformes de côté pour trinquer à la barbe de ceux qui déclenchent les guerres et ne les font pas...

/salute
Karaghiozis Mf_cupid
Au coin de ma mémoire
Quelques tavernes grecques...
Les murs couverts d'armoires
Où sans salamalecs
On y puise goulu
De sacrées victuailles
Sur ces tables vermoulues
On ne fait que ripaille...
En s'échangeant les plats
D'une table vers l'autre
Conviviale bamboula
Dans l'extase on se vautre...
On est parfois bruyants
Chahuteurs, turbulents
Dans ce bordel ambiant
Le chef est vigilant
Sans peur du paradoxe
Il table sur le ban
Comme un grand coup d'intox...
La taverne d'OpiOM
Est ainsi fréquentée
Par un tas de bonshommes
Illico aimantés
Oubliant leur patrie
Accostant sans sombrer
Sans façon est le tri
Faut juste être timbré !
Tu as franchi le pas
De manière brillante
Tes appas pour appât
Un entrée gouleyante...
On te tend la paluche
Viens donc gentil bouffon
Parmi toutes ces cruches
Vers elles Kara fonds !

;)
Belle plume Bouncebienvenue et gars à toi si tu disparais une fois que tu te seras qualifié difficilement pour l'UEFA l'année prochaine en accrochant une laborieuse 4 eme place
Pour ne pas demeurer trop longtemps dans cet état second... Sleep
Karaghiozis a écrit :J'ai passé l'âge d'idolâtrer une poignée de milliardaires en short, qui pensent pour la plupart que Levi Strauss est l'inventeur du Jeans. Les jérémiades des "esclaves modernes" m'ont certes fait perdre mes dernières illusions enfantines, pas cet attachement viscéral ou maillot marine & blanc. Mon club je l'ai dans le sang, qu'il soit en haut ou en bas des charts. Qu'il fasse vendre du papier et vibrer les adolescentes ou pas. Mon club, c'est la populasse qui vit et s'agite au détour d'une pompe à pression des rades qui jouxtent Lescure. Mon club c'est cette mamie de 70 ans abonnée depuis l'ORTF, croisée un soir de match, intarissable sur les derniers bruits de couloir du château et qui embrasse frénétiquement son médaillon à chaque fois que l'équipe visiteuse s'approche de la surface de vérité bordelaise. Mon club c'est tous ces gens (de peu, souvent) qui font encore en sorte de gâcher la fête du football-moderne pour cons-sommateurs téléphages.
Bowdown
Karaghiozis a écrit :Alors d'accord. Lescure c'est pas Karaïskakis, c'est pas la Toumba, c'est pas la Bombonera. Tu peux même t'y faire emmerder pour t'être levé un peu trop spontanément, masquant ainsi la vue des "gentils spectateurs". Mais je m'en cogne. Touche pas à mon équipe, c'est à moi ça.

T’inquiètes, la secte des je me crois à la maison au stade existe aussi chez nous, même en virage.


Welcome
[Image: juin2009.jpg]
Mf_cupid Tes urnes sont claires...
Bonjour à tous.
Au risque de paraître original la passion phocéenne m'amène parmi vous. Plongé dans l'ombre de l'antecris, je sors de la pénombre pour enfin mettre un pseudo sur ces visages, paradoxal dites vous.
Me voici donc pour gravir les échelons et atteindre le rang d'opiomane, tant désiré devant ce poison, cette addiction infinie qui présumément rendrait fada.
Je ne puis prétendre honorer le destin familial et atteindre le grade de conteur respecté par son indescriptibilité tel peut l'être l'antepère tant son niveau d'incompréhension m'est inaccessible, mais en un plan moindre je puis être un nouvel étudiant perdu dans la tourmente olympienne qui nous hante tous.
Pour tous ceux dont j'ai eu le plaisir de rencontrer ainsi que les autres me voici donc jujub, suivant la trace laissée par l'antépénultième et le pénultième de la lignée des antecris, la ferveur marseillaise. Unique et mystérieux, mais nul n'égale son précédent.
jujub a écrit :Bonjour à tous.
Au risque de paraître original la passion phocéenne m'amène parmi vous. Plongé dans l'ombre de l'antecris, je sors de la pénombre pour enfin mettre un pseudo sur ces visages, paradoxal dites vous.
Me voici donc pour gravir les échelons et atteindre le rang d'opiomane, tant désiré devant ce poison, cette addiction infinie qui présumément rendrait fada.
Je ne puis prétendre honorer le destin familial et atteindre le grade de compteur respecté par son indescriptibilité tel peut l'être l'antepère tant son niveau d'incompréhension m'est inaccessible, mais en un plan moindre je puis être un nouvel étudiant perdu dans la tourmente olympienne qui nous hante tous.
Pour tous ceux dont j'ai eu le plaisir de rencontrer ainsi que les autres me voici donc jujub, suivant la trace laissée par l'antépénultième et le pénultième de la lignée des antecris, la ferveur marseillaise. Unique et mystérieux, mais nul n'égale son précédent.
Jujub Yeah ClapJe ferai plus long quand j'aurais le temps...Cool