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COUTINHO, VICE-ROI DE SANTOS, par Antonio Falcão

Dans l'inépuisable histoire du football, nombre de duos de stars se sont formés. Cependant, le duo Pelé Coutinho fut extra-planétaire, fantastique et a défini le Santos Futebol Clube des années 60 du 20ème siècle. Ces sont ces deux là qui signèrent la majorité des buts de cette quasi invincible équipe: ils marqueront ensemble 1456 buts pour Santos, dont 371 d'entre eux de Coutinho, qui fut le partenaire le plus parfait de Pelé sur le pelouse. Curieusement il est notoire que dans la vie, leurs relations sociales furent inexistantes. Les magistrales "tabelinhas" (une-deux) qui enchantèrent les stades, de 1958 à 1967, sont leur apanage. Mais ce qui les caractérisait le plus était leur symphonie, comme une musique, de la télépathie, deux intelligences rares, qui offraient au public des délices d'actions incroyables.

Coutinho vint au monde comme Antônio Wilson Vieira Honório, le 11 juin 1943, en la ville de Piracicaba, état de São Paulo. Une autre curiosité est le surnom de baptême comme vedette du Santos "Coutinho" jamais expliqué par la presse, ni par son acte de naissance. À 15 ans, il jouait dans les divisions inférieures du XV de Piracicaba, où il fut déniché par les observateurs du club de Vila Belmiro. A Santos, le gamin affina sa technique, le dribble sec en des espaces minuscules, la passe millimétrique, le timing de la tête (avec son petit 1,72 m) et la froideur surnaturelle lors de la définition, tout ce qui fit de lui un habile attaquant et buteur né, d'où le qualificatif de "Génie de la petite surface".

Malgré tous ces attributs, Coutinho devra souffrir pour se faire une place dans l'équipe première santiste, et pour une bonne raison: l'avant-centre titulaire était tout simplement Pagão, aussi d'une extrème adresse, un crack synonyme de but. Sur ce crack, Coutinho dit qu'il fut le plus complet qu'il ait jamais vu dans cette position d'attaque. Néanmoins, dès 58, lors d'un amical, le jeunot de Piracicaba fut testé dans la grande équipe du "Peixe", et l'emporta 7 à 1. Aussitôt, la même année, contre le Vasco, lors du tournoi Rio-São Paulo, et grâce à une des multiples blessures de Pagão (qui fut surnommé "jambes de cristal"), Coutinho saisit sa chance et inscrit deux des buts de la victoire par 3 à 0 des blanc et noir paulistes. La saison suivante, il partagea pratiquement le poste avec lui et commença à initier le public aux "tabelinhas" avec Pelé. Dès lors vint la reconnaissance définitive, justifiée par les titres de meilleur buteur du Rio-São Paulo 1961 avec 9 buts, de la Libertadores da América 1962 (6) et de la Coupe du Brésil, encore en 62 avec 7. C'est à cette époque que les reporters de radios, surtout, demandèrent qu'il joue avec un bracelet au poignet pour ne pas le confondre avec Pelé.

La première et grande époque de Coutinho au Santos se termine en 1967. Période où il conquit quatre tournois Rio-São Paulo (59, 63, 64 et 66), six championnats de l'état de São Paulo (60/61/62, 64/65 et 67), cinq championnats du Brésil (de 61 à 65), trois Coupes du Brésil (Taça Brasil), outre le penta-championnat (61 - 65), deux Libertadores (62/63) et deux Intercontinentales (62/63). Tout cela, sans compter les innombrables trophées enlevés par Santos, surtout à l'extérieur.

En son époque à la Vila, le vice-roi de Santos joua 15 fois et marqua 6 buts avec la "Seleção". Seulement !!! En effet, à l'époque, il y avait, à son poste d'avant-centre, force concurrence dans le football brésilien - citons seulement Vavá, Almir Pernambuquinho, Paulo Valentim, Quarentinha et Henrique Frade. Coutinho s'étrenna en sélection en juillet 1960, contre l'Uruguay. Et il en prit congé en novembre 1965 - à seulement 22 ans donc -, contre la Hongrie. Ces matches avec le Brésil - desquels 9 a côté de Pelé - valurent à l'attaquant du "Peixe" pauliste les Coupes de Atlantique (60), Oswaldo Cruz (61/62), Bernardo O'Higgins (61) et Roca (63), outre avoir été sélectionné (mais restant réserviste) pour le Mondial 1962 remporté par le Brésil au Chili, où il fut et d'où il rentra blessé.

Lors de ses deux dernières années au Santos, hélas, l'attaquant commença à subir des blessures successives, qui, outre l'empêchant de jouer, lui faisait rapidement perdre la forme, quand il recouvrait la santé. Coutinho avait une forte propension à grossir, perdant ainsi facilement la forme (ces problèmes aidèrent à raccourcir la carrière professionnelle de ce crack qui se retira à 30 ans). Tant et si bien qu'il s'en fut cédé au Vitória da Bahia, en 1968. Mais chez les rouge et noir de Salvador de Bahia, il ne restera qu'une saison, sans briller et avec à peine 6 buts au compteur. L'année suivante, Coutinho est transféré à la Portuguesa de Desportos de São Paulo, où il fut transparent, ne marquant qu'un seul but dans le championnat de l'état. En 1970, le Santos l'accueille de nouveau, mais son rendement reste bas ce qui provoqua - après 457 matches au total - son départ pour l'Atlas mexicain, où il "refait parler la poudre" avec 10 buts en moins d'un an. Inadapté au Mexique, il jouera au Bangu deux ans, entre 71 et 72, signant la rachitique marque de deux petits buts pour les blanc et rouge carioca. Finalement, Coutinho met un terme à sa carrière en 1973, dans le modeste Saad de São Caetano do Sul, où il n'inscrira que 4 buts dans le championnat de deuxième division pauliste.

Mais, reconnaissant, Santos l'appelle de nouveau à la Vila, où il developpera un beau travail comme entraîneur, surtout avec les juniors A, champions de São Paulo en 1979. Et il est de nouveau champion en 80 avec l'équipe B. Coutinho fit un rapide passage comme technicien de l'équipe professionnelle de Santos en 81 avant d'être vice-champion de la Taça São Paulo avec les juniors du "Peixe". Notre Antônio Wilson entraîna aussi des équipes comme Comercial et Aquidauna, du Mato Grosso do Sul, les équipes paulistes de Santo André et de São Caetano et le Bonsucesso carioca, outre le club Valeriodoce, de Itabira, qui en 1985 disputera sous sa direction une inédite demi-finale surprise du championnat de l'état de Minas Gerais. En 1993, Coutinho revient encore aux commandes du Santos Juvenil. Quatre années plus tard, l'entraîneur devient recruteur de jeunes promesses pour l'Association Sportive Mercedes Benz, dans la ville pauliste de São Bernardo do Campo. Immédiatement après, Coutinho deviendra entraîneur des enfants dans le cadre du programme social de la municipalité de São Paulo.

Enfin, et pour illustrer la vie de cet extraordinaire artiste, écoutons une histoire et une philosophie qu'on dit de lui : Déjà retiré de la vie de joueur professionnel, et obèse, quelqu'un le reconnut en train de jouer sur un terrain sans importance. Apparemment, il jouait pour un cachet de mécène ou financier de ce club de banlieue. À un moment donné, Coutinho tenta en vain une action qui exigeait une certaine adresse physique. Aussitôt, les peu de spectateurs présents le huèrent scandaleuleusement. Le match terminé, un observateur choqué, voulut savoir comment un des cracks les plus fêtés du Pays, put accepter sans broncher les huées d'un public insignifiant. Et Coutinho répondit tranquillement:
- Écoute, mon ami, la seule "bronca" qui fait mal, c'est la première.


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Je suis pétrifié, ce bonhomme qui vient à l’instant de fouler la moquette du resto n’est autre que celui qui a foulé la pelouse du stade olympique, n’est autre que Paulo Roberto Falcao « il genio al servizio del collectivo »

« Il divino » Falcao, adulé à Rome, mais que j’ai découvert à 11 ans durant la Coupe du Monde en Espagne de Naranjito. Membre du Dream-Team de Tele Santana, sacrifié sur l’autel de Bearzot…

Brouillage d'écran comme à la téloche-Flashback: Je me souviens de cette soirée d’été 82, mon papa m’avait dit « Fils, je vais te faire découvrir le foot, on va mater le Brésil bouffer du soviet ». Pourtant ça commence mal pour les favoris, devant 70'000 poussins et quatorze rouges, les soviets ouvrent la marque d’une frappe de Bal (je ne rigole pas, le gars s’appelait bien comme ça), lointaine, anodine, mais bafouée par le maillon faible de la seleçao 82, le gardien aux allures de médecin sans frontières, Valdir Peres.

Du coin de l’½il je regardais mon père qui semblait rester confiant, malgré la marque à la pause 0-1. Je commençais à m’emmerder sec et aurais préféré aller jouer au pong chez Tristan. Mais daddy était déterminé à m’imposer la vision de ce triste spectacle, il me parlait de Zico, de Socrates, de Junior, des magies qu’ils allaient exécuter. Comme d’hab’, il ne tarda pas avant d’avoir raison.

Le Socrates en question à la barbe sage, feinte une fois, crochet, deux foix, re-crochet et nous balance une patate qui aurait fait pleurer Zweifel (sorry, sorry les non-suisses-allemands), droit dans la fameuse lucarne. Mon père se lève et y va de son classique « tu vois j’t’avais dit !» (il ne me crut pas lorsque 20 ans plus tard je lui dis que j’avais rencontré son Socrates). Son bonheur allait se parfaire et le mien allait naître quelques minutes plus tard : La balle est récupérée sur le côté droit par Paulo Isidoro, petite danse et passe à terre latérale pour …Falcao. Et là, là, à cette seconde précise, j’ai compris, j’ai assimilé, j’ai vibré et j’ai commencé à aimer ce punaise de sport ; tel un passant désabusé par la légèreté d’une vie de bohème, Paulo Roberto Falcao laisse filer, glisser, coulisser ce ballon de Paolo Isidoro, subtilement, sublimement entre ces deux gambettes. Un bolide au visage d’apache lui vient dans le dos pour récupérer cette offrande invisible, Eder se la pique et s’envole dans une volée onaniste qui laisse Rinat de Sibérie figé comme la glace qui couvre sa contrée. Cet instant fera scintiller mon amour pour le football brésilien à jamais... Fin du flashback


C’est donc ce même Falcao, qui est assis à la table adjacente, prêt à honorer un menu. Guru se lève et s’exprime en portugais : « Paolo Roberto, mon pote, il est fan »… J’enchaîne avec une langue mixant les latines et ressemblant à du romanche:
« Mr Falcao, grazie te (je voulais vous dire, grâce à vous) ti amo futbol ( j’ai découvert l’amour du football), ottantadue (en 82), squadra maravigliosa (cette équipe était merveilleuse) »

Humblement, il me dit :
« Merci, c’est un souvenir merveilleux… »

« Malgré la défèta ? (Malgré la défaite ?) »

« Vous voulez dire sconfitta, oui malgré la défaite, on a perdu, mais le plaisir était immense, notre parcours était beau, pur, la cohésion dans l’équipe, parfaite, ce n’était pas une déception, mais une tragédie et une tragédie c’est beau, ça forge un homme, ça enrichit. Vous savez, c’est marrant, cette équipe de 82 n’a peut-être pas gagné la Coupe du Monde, mais elle a marqué la mémoire des brésiliens au même titre que celles qui l’ont gagnée tellement le football pratiqué était beau »

Je n’arrive pas à croire qu’il s’emballe, Paolo Roberto Falcao me raconte SA coupe du monde. Le Guru me sourit, comme pour me dire « n’hésite pas, pose tes questions, il est réceptif »

J’en profite :
« …et cette magnifique partie contre l’Italie, quel horrible dénouement pour vous » (le guru ayant remarqué mes difficultés communicatives n’hésita pas à me servir d’interprète)
« Quelle chance vous voulez dire, tout ça, dans ma mémoire, c’est du bonheur, c’est de la fierté, c’est de l’amour » Falcao devenait de plus en plus explicite, je me prenais pour Dominique Leglou :
« Surtout quand vous avez marqué le but de l’égalisation, je sautais au plafond, vous étiez qualifié avec ce match nul »

Ce qui suit dépasse mon entendement :
« Ce but, je l’ai vécu au ralenti, comme dans les films, je reçois le ballon d’un extérieur de Junior sur le côté droit, à l’orée des seize mètres, il y avait une double muraille azzuri, je me demande comment je peux déverrouiller tout ça. D’un mouvement des hanches je feinte un passage vers la droite, faisant semblant de donner le ballon à Cerezo qui avait fait la course croisée dans mon dos, trois défenseurs italiens tombent dans le panneau, devant moi s’ouvre alors un boulevard, une autoroute gardée par un maillot gris, Dino Zoff, se dresse devant notre qualification, mais j’ajuste une frappe du gauche, pleine, au moment de l’impact, je sais que même si j’avais eu une porte blindée devant les buts, la balle allait rentrer, Zoff se déchire de toute sa largeur et moi, je vois les filets trembler. Après c’était le trou noir, une joie tellement intense, qu’elle était proche de l’orgasme, je vous jure…quel beau souvenir, après ça, on perd, on gagne, mais on sait que la vie valait le coup d’être vécu »

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Je restais là, la bouche ouverte, le coulis de salive au bord du ravin, je le remercie d’avoir partagé ça avec moi, je lui souhaite un bon appétit, le Guru avait disparu, Serpente (l’autre pote qui m’avait accompagné en Corée) est toujours là. Nous quittons le lieu, je suis abasourdi. Serpente me dit :
« trop classe Falcao », puis « tu sais le vieux gros aux lunettes rondes dans le coin du resto, c’était Tostao »

@ Le calife Omar, rédac en chef, subjectifoot.com

pour le plaisir des yeux le golazo d'Eder contre les ruscofs, si bien décrit plus haut:
http://www.peoplesgame.com/VideoFiles/Wo.../Eder.mpeg
Encore un ouvrier spécialisé qui fait valoir son droit à la retraite...
http://www.football365.fr/depeches/story_158656.shtml
merci Kalam', effectivement, une légende do Brasil tire sa révérence...et pas qu'elle apparemment Bye1


Romario range ses crampons

Dans une interview exclusive au quotidien O Globo diffusée mardi, l'attaquant brésilien Romario (de Souza Faria), champion du monde avec la Seleçao en 1994, a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière.


«J'ai arrêté. Ce n'est plus possible. Je n'ai plus envie», a déclaré Romario qui aura 39 ans en janvier et actuellement en vacances dans le sud du Brésil avec sa troisième épouse, Isabela. Romario jouera probablement un match d'adieu pour ses supporters au Maracana, le temple du football de Rio de Janeiro, dans le courant du second semestre 2005.

«Je pense jouer une mi-temps avec le maillot du Vasco et l'autre mi-temps avec celui du Flamengo», a affirmé l'ancien international brésilien (87 sélections, 70 buts), le deuxième meilleur buteur de la Seleçao après le «Roi Pelé» (Edson Arantes do Nascimento), 64 ans, (114 sélections, 95 buts). Polémique jusque dans ses adieux, le joueur, en vacances sur une plage de Florianopolis, la capitale de Santa Catarina, a dit qu'il ne revêtirait pas le maillot du Fluminense, le dernier club carioca dont il a défendu les couleurs, mais qu'il a quitté en octobre dernier après avoir critiqué l'entraîneur, Alexandre Gama. «Je vais jouer avec les maillots des deux équipes qui m'ont le plus marqué», a affirmé froidement Romario à Globo. En 20 ans de carrière, Romario a été très critiqué pour ses escapades nocturnes, mais il allait se recueillir à l'église quelques heures avant les matchs, selon O Globo.

Rebelle et explosif, il s'est disputé avec nombre de ses compagnons, adversaires ou célébrités du football national tels que Pelé, Zico et l'entraîneur Zagallo, mais il a une peur bleue des chiens (pour avoir été mordu dans son enfance) et il craint Dieu. «J'ai peur des arêtes de poisson, des chiens et en avion», avait-il dit en 2003.

«De toutes les polémiques qu'il a créées la seule dont il se soit repenti publiquement est de s'être comparé à Dieu après avoir mené Flamengo à remporter la Coupe Guanabara», souligne le quotidien. Romario affirme avoir dû «enfoncer des portes» pour rester dans la Seleçao et se considère «après Pelé et Maradona», comme «le meilleur joueur du monde». «On dit que j'aurais pu jouer deux Coupes du monde et deux Olympiades de plus si j'avais eu un autre comportement. Mais c'est en donnant des coups dans les portes qu'elles se sont ouvertes pour moi. Je n'ai aucun remord».

Romario a été sorti de l'équipe «pour indiscipline» par les sélectionneurs Parreira et Zagallo lors des éliminatoires de la Coupe du monde de 1994 mais la pression populaire l'a ramené pour le dernier match de qualification au Mondial des Etats-Unis. En 1996, Zagallo ne l'a pas convoqué pour les JO d'Atlanta. Deux ans plus tard, une lésion à un mollet l'a empêché de jouer dans la Coupe du monde en France, mais Romario l'a pris comme une sanction. Il s'est vengé en faisant une caricature de Zagallo, un rouleau de papier hygiénique à la main, sur la porte des toilettes d'un bar qu'il venait d'inaugurer.

En 1996, Zagallo ne l'a pas convoqué pour les JO d'Atlanta. Deux ans plus tard, une lésion à un mollet l'a empêché de jouer dans la Coupe du monde en France, mais Romario l'a pris comme une sanction.

En 1999 il a réintégré la Seleçao dirigée par Vanderlei Luxemburgo, mais ce dernier ne l'a pas emmené aux JO de Sydney et en 2002, en dépit des pressions populaires, Luis Felipe Scolari ne l'a pas convoqué. Le joueur a dû se contenter de voir à la télévision ses collègues remporter le «Penta» (cinquième titre de champion du monde). Romario a cinq enfants nés de quatre femmes. Sa femme actuelle, Isabela, est enceinte d'un second enfant.


[Image: vasxfla88_romario.jpg]

900 buts et des poussières dont 70 avec la seleçao...

adeu Romario :incline:
Cobl a écrit :[Image: Santos%201962.jpg]

SANTOS 1962
Lorsque j'étais gamin et que je frappais mes premiers ballons, mes dirigeants nous avaient passé des vidéos du Santos FC et je me souviens particulièrement du joueur accroupis a droite qui se nomme Pépé. Une vidéo de l'époque le montrait, un jour de match fracasser la barre transversale en bois, qui s'escroulait sous la puissance de sa frappe. Love2
Même si les montants ces cages étaient bouffées par les termites ça reste impressionant et ça reste l'image de mes débuts de footballeur. :happy2:
boeuf mode a écrit :et Gerson, tu te souviens pas de Gerson ???:vod: malheureux, va !:langue:
et Félix ???? Biggrin2
Ce but de Romario !!! Love2 ...le jour où p'tit Lu nous en met un comme ça je rentre dans les ordres :y:

http://www.soccerclips.net/requests/roma...ma0019.zip
J'adore ton reportage sur Falcaõ, il est à la Roma ce qu'a représenté comme exemple le bon Aldair pendant 13 longues années. :)

[Image: falcao3.jpg]


Il était surnommé pour tous les tifosi "l'ottavo re di Roma" (le huitième roi de la ville). En grand partie grace à lui et à l'entraineur Liedholm que la Roma a gagné son second scudetto en 1983. A l'époque j'étais tout, tout, tout jeune, je me souviens juste de lui, du gardien Tancredi, de Bruno Conti, de Di Bartolomei, de Pruzzo et même d'Ancelotti. Les autres, je n'ai pas souvenir de leur visage, juste de brefs flashs.

[Image: Falcao_Roma_oly.jpg]

Très rares sont ceux qui lui en veulent encore de ne pas avoir voulu tirer un tir aux buts lors de la finale contre Liverpool. Comme il le répète encore "j'ai préféré ne pas aller tirer parce que je ne le sentais pas".
difficile de s'arrêter....cette fois un pion d'une finesse exquise même s'il est blaugrana Bleh à noter le jeu tout en touché du Barça version 94 :incline:

http://www.soccerclips.net/requests/roma...ma0010.zip

but d'Eder 82 et le Coup-franc de Robert Charles mis en lien un tout petit peu plus haut ...
deepbluebdr a écrit :Lorsque j'étais gamin et que je frappais mes premiers ballons, mes dirigeants nous avaient passé des vidéos du Santos FC et je me souviens particulièrement du joueur accroupis a droite qui se nomme Pépé. Une vidéo de l'époque le montrait, un jour de match fracasser la barre transversale en bois, qui s'escroulait sous la puissance de sa frappe. Love2
Même si les montants ces cages étaient bouffées par les termites ça reste impressionant et ça reste l'image de mes débuts de footballeur. :happy2:

si ma mémoire est bonne l'olympien Kohut (le bien nommé 59) a également cassé du bois sans doute tout aussi termité... mais quand même la praline devait être énorme :boxe:

le frangin a eu la chance de voir évoluer cette divine équipe...pinaise quel veinard No2 il parait que c'était irréel d'aisance technique et d'instinct. La
ligne d'attaque était tout simplement colossale avec Pépé et Dorval sur les côtés et la triplette Coutinho, Pelé, Mengalvio pour affoler les défenses adverses....Zito était le cerveau, le catalyseur des relances, Mauro le patron de la défense et Gilmar, le baron dans les cages.

le Santos des heures glorieuses, on ne pouvait pas te servir meilleure soupe pour grandir deep Ok
[Image: falcao3.jpg]


Lorenzin a écrit :J'adore ton reportage sur Falcaõ, il est à la Roma ce qu'a représenté comme exemple le bon Aldair pendant 13 longues années. :)
Il était surnommé pour tous les tifosi "l'ottavo re di Roma" (le huitième roi de la ville).

Très rares sont ceux qui lui en veulent encore de ne pas avoir voulu tirer un tir aux buts lors de la finale contre Liverpool. Comme il le répète encore "j'ai préféré ne pas aller tirer parce que je ne le sentais pas".

[Image: falcao.jpg]

merci pour cette petite ôde au merveilleux Falcao, cette grande échasse aux pieds bénis par tous les dieux de la Rome antique...moi aussi je l'adorais, il crevait tellement les écrans avec sa tignasse dorée, ses grandes jambes et son intelligence du jeu...arf Lorenzin', il était pour toi le huitième roi 34

....avec un peu de chance, je vais arriver à vous déposer en guise d'étrennes ce qui pour moi qui est le but ultime....un latéral, encore un, encore un modèle du genre comme seule la caipiriñha peut en enfanter autant ...j'ai le lien mais j'arrive pas à lire...pour moi, pas de pb je l'ai gravé dans la tête depuis 26 ans :fou:
celui de carlos alberto contre les ritals en 70 ? :choque:

euh nan, ça fait plus de 26 ans...:huh:
non beef 8 ans plus tard :mf_bluesb
un p'tit test cher à ce bon vieil Icule est lancé :ball:

qui va me trouver le carioca auteur de ce chef d'oeuvre Biggrin2
gouleyant comme un Jurançon de saison, le 'petit' pont de Rivelino sur un pauvre bougre du Vasco de Gama ...rhume d'anus assuré Unsure

http://geocities.yahoo.com.br/dribles_el..._Vasco.zip
Il est des soirs où la magie opère pleinement. Une magie brésilienne. Avec son club de Santos, le Roi Pelé débarque pour la première fois à Marseille pour un match amical, en juin 1960, tout auréolé du titre Mondial décroché avec son équipe nationale en Suède deux ans plus tôt. Avec ses compères Pepe et Coutinho,Pelé vient affronter le grand Reims de Kopa, Piantoni, qui reçoit le enfort du marsillais Rustichelli sur l'aile droite. Plus de 35 000 personnes accourent au stade pour cette affiche prestigieuse.
Pelé ouvre la marque en force, mais c'est Kopa qui signe un un exploit en égalisant après avoir traversé la moitié du terrain et éffacé tous ses adversaires, y compris le gardien Laercio. Deux autres buts de Coutinho (16 ans) et Zito donnent la victoire aux Brésiliens (3-1) Reims n'aura tenu qu'une mi-temps.

Extrait de "Il était une fois le Stade Vélodrome"
Cobl a écrit :qui va me trouver le carioca auteur de ce chef d'oeuvre Biggrin2

Dos Santos Antonio Toninho ?
Carlos Alberto Silva ?



ou Cetaceninho [Image: 18_3_100.gif]
Cobl a écrit :un p'tit test cher à ce bon vieil Icule est lancé :ball:

qui va me trouver le carioca auteur de ce chef d'oeuvre Biggrin2

Le 24-06-1978.
Le Brésil bat l'Italie en match pour la 3ème place 2-1 à Buenos Aires
Nélinho N°13 égalise totalement excentré a droite d'une frappe extérieur droit brossée pleine lucarne qui surprend Dino Zoff.
(C'est Troussier qui va être content) Blush
Diceu donne l'avantge définitif aux brésiliens avec un but non moins dégueu de 25 mètres du gauche même lucarne.
deepbluebdr a écrit :Le 24-06-1978.
Le Brésil bat l'Italie en match pour la 3ème place 2-1 à Buenos Aires
il ne figure pas sur cette retro mais moi je me suis régalé à visionner tout ça !
Ah si finalement il y est dans les buts du siècle :pouce:
Je crois que t'as gagné Deep.Rock
Voilà qui va faire de la peine à Cabeul ...



Citation :Romario annonce la fin de sa carrière


L'attaquant brésilien Romario (de Souza Faria), champion du monde de football avec la Seleçao en 1994, a annoncé la fin de sa carrière dans une interview exclusive au quotidien O Globo diffusée mardi. "J'ai arrêté. Ce n'est plus possible. Je n'ai plus envie", a déclaré Romario qui aura 39 ans en janvier et qui passe des vacances dans le sud du Brésil avec sa troisième épouse, Isabela.



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