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Campana a écrit :Arfff, Bresil-Italie 82... Bye2

ma plus grosse peine footive (pire que le France-RFA de Séville, là c'était de la rage) avec la main de Vata...sur les plans de la qualité artistique et de l'efficacité ce Brésil là était au niveau de ses aînés de 58 et 70...manquera toujours la coupe Bye2

il y avait aussi Toninho Cerezzo, Serginho et Leandro un fantastique latéral (droit?), plus offensif et habile tireur de coup francs tu meurs...

content de voir que cela vous évoque de bons souvenirs :mf_bond: je vous sors prochainement mon brésilien préféré (vainqueur du tournoi de Paris 76, je dois avoir un autographe qq part :ph34r: )


pixie, tu me dire pourquoi les photos du post n°12 ne sortent pas?
Cobl a écrit :pixie, tu me dire pourquoi les photos du post n°12 ne sortent pas?

C'est réglé :Pixie
merci :soccer_h4


EDIT: affreuses croix rouges toujours là 34
cette remontée de topic me permet d'évoquer une légende vivante du football carioco-meringue, l'immense Robert...

Fútbol.- Roberto Carlos hace historia y se convierte en el extranjero madridista con más partidos oficiales disputados

397 parties, il dépasse Di Stefano...il est aussi devenu cette saison le meilleur canoniere défenseur du Madrid, son record sur une saison date de 2000/01 avec 10 buts TCC, cette saison il en est à 8...hier soir il éclabousse de sa classe le déplacement des siens à Albacete, 3 point à lui tout seul sur deux coups de botte bien francs et un but et demi, victoire 2-1 pour le Real!

Un tueur, le plus fantastique latéral gauche de tous les temps, le plus titré aussi, Roberto Carlos para siempre :mf_lust:

[Image: roberto.JPG]

[Image: carlos.JPG]
[Image: 02fotos.jpg](c'est pas beau un maillot sans texte?)
[Image: 06fotos.jpg]

et long comme le bras, un palmarès galactique:

1991
Vicecampeón Mundial de Júniores (Sel. Brasileña)

1993
Campeón Paulista (Palmeiras)
Campeón Brasileño (Palmeiras)

1994
Bi-Campeón Paulista (Palmeiras)
Bi-Campeón Brasileño (Palmeiras)

1996
Campeón de la Liga Española (Real Madrid)
Vicecampeón Olímpico en Atlanta(Sel. Brasileña)

1997
Campeón de la Liga Española (Real Madrid - temporada 96-97)
Campeón de la Copa América (Sel. Brasileña)

1998
Copa de los Campeones de Europa (Real Madrid)
Vicecampeón mundial en Francia
Campeón de la Copa Intercontinental (Real Madrid)

1999
Bicampeón de la Copa de los Campeones de Europa (Real Madrid)

2000
Campeón de la Liga Española (Real Madrid - temporada 00-01)

2001
Tricampeón de la Copa de los Campeones de Europa (Real Madrid)

2002
Campeón de la Supercopa de la UEFA
Campeón de la Copa del Mundo, Japón - Corea (Sel. Brasileña)

2002
Campeón de la Copa Intercontinental (Real Madrid 2 x 0 Olimpia)

2003
Campeón de la Liga Española (Real Madrid - temporada 02-03)
... et pas de Ballon d'Or Ranting
heureusement que le médecin de campagne est venu à son chevet....pauvre Robert Charles, un si joli post méritait mieux Bye2

bon ben puisqu'il en est ainsi je vais continuer avec ces ancêtres qui m'ont tant fait rêver Tongue
Le palmarés du roberto n'aurait pas été le même si Paris ne l'avait pas refusé. :mf_laughb ( avant le Real.. .)
[Image: romario%20copa.jpg]

ROMARIO!!!

Encore un 11 qui aura marqué l’histoire du foot brésilien…une Légende du passé, du présent et peut être de l’avenir, un buteur atypique aussi doué balle au pied que connu pour ses frasques sur et hors du terrain, l’équivalent brésilien, pour la classe dans la durée, de Roberto Baggio avec qui il participa à cette fameuse scéance de tirs au but, en cloture du Mondial américain….10 ans déjà! et le vieux Romario (38 ans) est toujours là, l’orteil (gauche de préférence) sur la gachette, prêt à claquer un nouveau but, un de plus à son compteur qui depuis dimanche en compte 901, excusez du peu! Cet homme est un malade, un boulimique du filet qui tremble, un tueur à gage et à repetition…songez qu’il annonce à qui veut l’entendre que retraite il ne prendra que lorsque que millième gol il claquera ! Alors rêvons un peu….99 buts lui manquent, si le bonhomme tiens le rythme actuel, il peut envisager d’en planter une trentaine par saison: Romario atteindrait son objectif ultime à 41 ans bien tassés! Phénoménal!

A joueur hors du commun, palmarès long comme un jour sans pain…l’homme a presque tout gagné, en Europe, comme en AmSud: Coupe du Monde (94), Coupe America (89 et 97), championnat de Rio (5 fois), des Pays Bas (5 fois avec le PSV qui le révéla en Europe), d’Espagne (2 fois avec le Barça), il est élu meilleur joueur de la FIFA en 1994, en même temps que celui de la CM la même année…puis meilleur joueur d’AmSud à 35 ans avec le Vasco de Gama (2001). Autre particularité du sieur Romario, il est (à ma connaissance) le seul joueur à avoir remporté 7 titres nationaux consécutifs (Hollande de 88 à 92 puis Espagne 93-94).

Carioca jusqu’au bout des ongles, Romario n’a jamais joué dans un club pauliste, alors qu’il a fréquenté 3 des quatre plus grosses écuries de Rio de Janiero (Vasco de Gama où il débute en 86, Flamengo entre 95 et 99 et Fluminense depuis 2002)…à noter une escapade quatarienne de quelques mois l’année dernière.

Pour le plaisir, ses titres personnels:

Meilleur buteur du Championnat d'Amérique du Sud des juniors: 1985
Meilleur buteur championnat de l'état de Rio:
1986, 1987, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000
Meilleur buteur des J.O.de Séoul: 1988
Meilleur buteur championnat des Pays-Bas:
1989, 1990, 1991, 1992
Meilleur buteur de la Coupe des Pays-Bas: 1989, 1990
Meilleur buteur Coupe des Champions: 1990
Meilleur buteur championnat d'Espagne: 1994
Meilleur joueur de la Coupe du Monde: 1994
Meilleur joueur FIFA: 1994
Meilleur buteur de la Coupe Confédérations: 1997
Meilleur buteur Tournoi Rio-São Paulo: 1997, 2000
Meilleur buteur de la Coupe du Brésil: 1998, 1999
Vainqueur du But en Or (Placar): 1999, 2000
Meilleur buteur de la Coupe Mercosul: 1999, 2000
Meilleur buteur de la Coupe João Havelange: 2000
Meilleur joueur des Amériques: 2000
Meilleur buteur du Mondial des Clubes: 2000
Meilleur joueur de l'année "Bola de Ouro": 2000
Meilleur joueur Journal El Pais (Uruguay): 2000
Meilleur joueur d'Amsud (El Païs Uruguay): 2001


Dimanche dernier, son actuel président lui remet un maillot frappé du chiffre 900 pour célébrer le but marqué la semaine précedente...le soir même, en championnat du brésil, l'insatiable goleador plante le 901ème King

Alors, comme de nombreux cariocas, je continue à rêver de revoir l’immense (1m69) Romario avec la tunique auri-verde sur les épaules….qui sait? lors du Mondial 2006 il aura tout juste 40 ans! En attendant il fait les beaux jours de mon équipe brésilienne préférée Clap

[Image: wall4g.jpg]

[Image: romario5.jpg]
Clair que c'est fort, hallucinant meme, c'est un monstre!!! :mf_dribbl
900 buts punaise, comme c'est enorme, invraisemblable meme tellement c'est gros Ohmy

Ca mérite un grand respect, effectivement si il continue comme ça, il peut pretendre en plus serieusement à une place dans les 22 bresiliens, enorme!!
Je suis le derby barcelonais sur AS et je tombe sur la capture d'écran de la passe décisive de Ronaldinho à Saviola ...... c'est moi ou il est de dos ???? Blink

[Image: 42.jpg]
Ou alors c'est le défenseur de l'Espanyol qui lui tire dans les talons en voulant dégager, et ça remet Saviola dans le sens du but... Insane
Ya personne qui peut faire une capture de jour de foot ??....( Love )
Fais gaffe, tu vas virer Catalan! Tongue
Donaldinho future recrue du Real ...je le veux!!! :mf_dribbl
...en différé ce soir 20h50 sur Canal + Sport, un match de la 4ème journée du 'brasileiro 2004', Corinthians - Palmeiras

Jardel à la pointe de l'attaque chez les verts
Jer pense pas qu'il aille là bas, il sait ce que represente un transfert l à bas pour les socios.

Ce joueur peut aller ou il veut donc pour cette raison, je le vois aller ailleurs, surtout qu'au Réal ce serait trop simple pour lui Shiny
Hommage à Mané, suite ...
c'est traduit de l'espagnol mais ça reste beau

GARRINCHA, par Eduardo Galeano.

Un de ses nombreux frères le baptisa Garrincha, du nom d'un oisillon inutile et laid. Quand il commença à jouer au football, les médecins le condamnèrent: ils diagnostiquèrent qu'il ne serait jamais un sportif cet anormal, ce pauvre reste de la faim et de la polio, âne et boîteux, le cerveau infantile, la colonne faite en S et les deux jambes tordues du même côté.... Jamais on a vu un ailer droit pareil. Au Mondial 58, il fut le meilleur à son poste. Au Mondial 62, le meilleur joueur de la competition. Mais au fil des années sur les pelouses, Garrincha fut encore plus: il fut l'homme qui donna le plus de joie dans toute l'histoire du football.

Quand il était là, le terrain de foot était une piste de cirque; la balle, un animal dompté; la partie, une invitation à la fête. Garrincha ne se laissait pas chiper la balle, enfant défendant sa mascotte, et la balle et lui comettaient des diableries qui faisaient mourir de rire le public: il lui sautait dessus, elle se moquait de lui, elle se cachait, il s'échappait, elle le poursuivait. En chemin, les rivaux s'entrechoquaient, s'emmélaient les pinceaux, s'évanouissaient, tombaient les fesses dans le gazon.

Garrincha exerçait sa picaresque de gavroche au bord du terrain, sur les extérieurs, loin du centre: élevé dans les faubourgs, il jouait dans les faubourgs. Il jouait pour un club appelé Botafogo, qui signifie "mets le feu", et ça c'était lui: le "mets le feu" qui incendiait les stades, fou pour l'eau de feu et pour tout ce qui est ardent, lui qui fuyait les mises au vert, s'échappant par la fenêtre, parceque des lointaines banlieues, l'appelait une balle qui voulait être jouée, une musique qui devait être dansée, une femme qui desirait être embrassée.

Un gagneur ? Un perdant avec de la chance. Et la chance ne dure pas. Les brésiliens disent justement que si la bouse avait de la valeur, les pauvres naîtraient sans cul. Garrincha est mort de sa mort: sans le sou, saoul et seul.

Eduardo Galeano, Fútbol a sol y sombra, Ediciones del Chanchito, 1995

[Image: F43026.jpg]



du même Eduardo Applause

BUT DE GARRINCHA

C'était en 1958, en Italie. La sélection du Brésil, jouait contre le club de la Fiorentina, en route vers le Mondial de Suède.

Garrincha envahit la surface, laissa assis un défenseur, et se débarrassa d'un autre. Quand il avait aussi évité le gardien de but, il s'aperçut qu'il y avait un autre joueur sur la ligne de but: Garrincha fit semblant de, puis mine de, mentit un coup de patte à l'angle et le pauvre malheureux s'écrasa le nez sur le poteau. Alors le goal, revenu, le gêna de nouveau. Garrincha lui glissa la balle entre les jambes et rentra avec elle dans la cage.

Puis, le ballon sous le bras, il revint lentement sur la pelouse. Il cheminait le regard au sol, Chaplin au ralenti, comme en s'excusant pour avoir commis ce but qui mit debout toute la ville de Florence.


[Image: F45142.jpg]
...et ça, c'est pas beau ça :mf_lust:

LE BUT QUI COMPTA POUR LA BEAUTÉ, par PELÉ.

C'était lors d'un match du championnat pauliste, en 1962. L'équipe de Santos recevait celle de Guarani, au stade Vila Belmiro. On dominait la rencontre quand je reçus la balle dans la surface. Je fis un enchaînement semblable à celui de la Rue Javari: trois chapeaux de suite par dessus trois arrières et tir au but du coté entrée du Vila Belmiro. La balle s'écrasa sur la barre et rebondit au sol.

Quand l'arbitre João Etzel valida le but, l'équipe entière de Guarani se jetta sur lui, reclamant que le ballon n'avait pas franchi la ligne. L'arbitre s'échappait par ci, et courait par là, mais les joueurs du "Bugre" continuaient de le harceler.

Pour en finir avec la discussion, l'arbitre cria: "Vous voulez savoir une chose: même s'il n'était pas rentré, j'aurais validé ce but, parce que l'action a été très belle. C'est un but de Pelé, un point c'est tout. Si je ne l'avais pas moi-même entendu, je ne le croirais pas.


Avec l'aimable autorisation de Pelé

[Image: F44142.jpg]
J'adorerais voir le but de Garrincha contre la Fiorentina. Rien que de lire la description, ça fait rêver...
bel article, dont l'auteur m'est inconnu, sur le temple du futebol do Brasil....MARACANA



[Image: foto1maracana.jpg]

Le Maracana est menacé de disparition après 51 ans de trépidations de millions de supporters sur les gradins et les inhérentes agréssions au ciment, dont certaines biologiques, versées les jours de chaleur, sueur, sang et de soif apaisée par force Brahma ou Antártica. Devant telle menace, il est temps de conter l'histoire du temple du football brésilien.

L'accouchement est douloureux. Quand en 1950 est inauguré Maracana, le Brésil va gagner son premier Mondial. En finale, il affronte, la meilleure équipe des trois decennies précédentes, l'Uruguay. But de Friaça, minute 47 et les 200 000 spectateurs font vibrer le ciment frais. Sans aucun doute la Coupe est enfin a Rio. Et ils oublient l'immense talent des Obdulio Varela, Schiaffino et Ghiggia. C'est Carnaval, bonheur, bière, cachaça et samba jusqu'à la minute 66 quand égalise Schiaffino, et dix minutes plus tard, Ghiggia marque le but victorieux.

[Image: 76_ainda_doi_02.jpg]

Maracana vient de souffrir le "Maracanazo"... 200 000 spectateurs, les rois du Monde pendant 20 minutes et 175 millons de Brésiliens souffrent toujours le Maracanazo 51 ans plus tard. Barbosa, l'excellent et magnifique gardien du Brésil, déclaré coupable, crie son innocence, mais le Brésil le condamne à perpétuité, quand la peine maximum de la loi brésilienne est 35 ans. Barbosa accomplit presque 50 ans quand il meurt en 2000.

Le premier but inscrit au Maracana est une "folha seca" oeuvre exclusive de Didi, qui nous a quitté en Mai. Depuis personne n'a su repéter l'oeuvre. Didi, sur coup franc direct, donnait un effet de la pointe du pied au milieu exact du cuir et le ballon s'envolait, volait, volait, très haut et allait se perdre dans les nuages au yeux tranquilisés du portier, mais à l'ultime instant la balle tombait dans la cage, comme la feuille morte au bout de son vol. Les gardiens étaient toujours tranquilles observant le haut vol des feuilles mortes de Didi mais finalement ils se faisaient cueillir et recueillaient les feuilles mortes tous les Dimanche.

[Image: tributo_2.jpg]

Au Maracana Pele marque son but 1000 en 1969. Le Dimanche précedent à Salvador de Bahia, les 100 000 Bahianais du Fonte Nova sont supporters de Pele et Santos, désirant la défaite de Bahia en fin de match pour festoyer chez eux le But 1000 de Pele. Cela ne se passa pas ainsi et Maracana fut le théatre mythique d'une autre oeuvre mythique, Andrada, le gardien du Vasco, les joueurs du Vasco de Gama et 125 000 spectateurs invités de luxe, à la fête du football, au But 1000 ... de Pele ... sur penalty.



[Image: foto02.jpg]