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Version complète : Légendes do Brasil
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LXhere a écrit :Le palmarés du roberto n'aurait pas été le même si Paris ne l'avait pas refusé. :mf_laughb ( avant le Real.. .)


Tout comme Clemente avait refusé Ronhaldino à l'OM "parce qu'il n'entrait pas dans les plan de l'entraîneur" :fou:


Joli topic.
Je me souviens de cette coupe du monde 70, je bachotais jusqu'à 23 h puis je me régalais devant ma télé devant les exploits de ces fantastiques joueurs.Tu parles d'une carotte.:mf_dribbl Avec l'OM de cette année la carotte est un tantinet rapée.

Rivelino était avec Tostao l'un des seuls blancs de cette équipe d'artistes.
A l'époque on ne nous cassaient pas les oreilles avec les "points d'ancrages "
Tostao avait le gabarit de Maurice ou de Lacombe mais une technique et une mobilité exceptionnelles, comme plus tard Romario ou Bebeto.
Le Brésil cette année là avait été au-dessus du lot qui était pourtant fort relevé.
Quel souvenir.
Merci pour ce topic et les doux et chauds souvenirs remués. :D
cetace a écrit :Je me souviens de cette coupe du monde 70, je bachotais jusqu'à 23 h puis je me régalais devant ma télé devant les exploits de ces fantastiques joueurs.Tu parles d'une carotte.:mf_dribbl Avec l'OM de cette année la carotte est un tantinet rapée.

Rivelino était avec Tostao l'un des seuls blancs de cette équipe d'artistes.
A l'époque on ne nous cassaient pas les oreilles avec les "points d'ancrages "
Tostao avait le gabarit de Maurice ou de Lacombe mais une technique et une mobilité exceptionnelles, comme plus tard Romario ou Bebeto.
Le Brésil cette année là avait été au-dessus du lot qui était pourtant fort relevé.
Quel souvenir.
Merci pour ce topic et les doux et chauds souvenirs remués. :D

et Gerson, tu te souviens pas de Gerson ???:vod: malheureux, va !:langue:
Arf Wacko

Cuisante reflexion .
J'avais son nom au bout des lèvres j'ai pas pu le prononcer à cause des gerçures :)
[Image: anderson_sonny.jpg]


No j'ai pas trouvé meilleure photo de lui avec la tunique olympienne et comme je peux pas le voir en blau-grana que ce soit avec Lyon ou le Barça...on fera avec à moins qu'une âme charitable nous le sorte marseillais et en grand format ;)

Sonny fait parti avec Mozer, Paulo Cesar et Vasconcelons de nos rares légendes do Brasil, à ce titre il mérite mieux que quelques lignes. En attendant un hommage en bonne et due forme, voici le dernier clin d'oeil d'un grand monsieur sans qui Lyon n'aurait jamais triplé comme bien l'on sait.

Maracana de sambafoot:

Pour son premier match avec son nouveau club, Sonny a inscrit un quintuplé lors de la victoire d'Al Rayyan 5-2 face à Al Sadd.Et se trouve à trois buts du meilleur buteur actuel Hussein Ali coéquipier de Sonny qui compte 8 buts après cinq journées.Al Rayyan se trouve désormais à la troisième place du classement à trois points du leader.

Clap Clap Clap Clap Clap

Edit: Mierda ! la photo ne sort même pas...à l'aide 34
voilà c'est mieux:

[Image: marseille.jpg]

et puis je cède à tous mes principes en vous le glissant en tenue du Barça, l'attitude étant trop belle:

[Image: andersonrab.jpg]


Clap SONNY Clap
Whistling
Super Topic Cobl, j'apprends plein de chose :punk1:
Je n'ai pas trop connu Sonny sous le maillot olympien :(
J'étais trop jeune lors de la période Panasonic Bye2
Moi si et j'adoooooorais Love2

Tout minot et déjà fan, ha les belles années Wub
En 1964 naquit un merveilleux arrière nommé Claudio Ibrahim Vaz Léal dans une bourgade près de Rio Grande. Il commença sa carrière dans le club de l'Internacional Porto Alegre mais c'est au Fluminense qu'il batit l'essentiel de son palmarès au Brésil avec 3 titres de championnat de Rio de Janeiro d'affilés entre 1983 et 1985 avec comme point d'orgue le championnat national en 1984. Je dois avouer qu'à ses débuts je ne le connaissais pas trop.

[Image: joueur.jpg]

Il débarqua en Europe en 1986 à Brescia où il fit 2 saisons honorables qui lui permettait de se familiariser au football continental emprunt de professionalisme et de rigueur (surtout dans le domaine défensif en Italie), s'ensuivit une pige de 3 saisons au FC Porto où il remporta le championnat en 1990.

Après cet intermède, il retourna en Italie (le gout des pates lui manquait trop Biggrin2 ), dans le modeste club du GenoaFC1897, "modeste" étant relatif puisque ce club a gagné le scudetto 3 fois avant 1900. Et là mes amis, mes plus beaux souvenirs sur ce joueur à la mentalité impeccable, intraitable sur son advervaire avec une puissance de frappe dévastatrice.
A chaque retransmission radiophonique ou télévisée, le commentateur devenait comme fou lorsque Branco s'apprêtait à tirer un coup franc ou sur une frappe instantanée. Il n'était pas très grand mais il dégageait une telle force et une telle assurance que les attaquants le craignaient mais surtout les défenseurs placés dans le mur.

La saison 90/91 marquait la belle année du Genoa dans la serie A et la véritable révélation du brésilien. Pourtant cela avait mal commencé. Après s'être fait éliminé de la coupe d'Italie contre la Roma, le Genoa (en crise) recevait la Samp pour un derby de feu. Les tifosi étaient en colère contre cette piteuse élimination et leur ont mis une pression terrible pendant toute la semaine qui précédait le match. Imaginez vous les "Grifoni" n'avaient pas battu les "Doriani" depuis plus de 13 ans en championnat !
Le Genoa maîtrisait bien le match et ouvrait logiquement le score sur une splendide frappe d'Eranio mais 5 minutes après l'intervalle la Samp (contre le cours du jeu) revient au score sur pénalty par Vialli. A lui seul il enraya toutes les tentatives offensives de Vialli, Mancini et Dossena par ses tacles rageurs. Et alors que l'on s'acheminait vers un match nul, que le clan des Grifoni hurlait sa rage et sa déception pour son équipe, un miracle s'accomplit sur coup franc, légèrement décalé par Pato Aguilera, le Branco envoya un missile des 25 mètres qui transperça les gants du pauvre Pagliuca qui ne pouvait que constater les dégats.Brancoooooooo! Brancooooooooooo! criait la foule. J'entends encore le commentaire de l'ami de mon cousin résonner dans mes oreilles " Branco la machine qui envoie des bombes sans catapulte"

[Image: a15.jpg]

Branco a le numéro 3.


Cette partie fut un déclic pour le club qui enchaina victoires sur victoires avec des coups de pattes décisifs de Branco toujours sur coup francs contre le Parme de Nevio Scala mais SURTOUT contre la Juventus pour un barrage de la coupe UEFA. Après cette double confrontation le Genoa se qualifiait pour l'UEFA.


Ah la fameuse équipe dorée de 1991 du Genoa ! Celle qui atteignit la demi de l'UEFA éliminée par l'Ajax de Van't Schip, de Winter, Blind, Menzo, de Van Basten qui remportait l'épreuve au détriment du Toro (composé à l'époque de Walter Junior Casagrande et de Rizzitelli).
Branco a eu une part prépondérante dans le beau parcours de rossoblù. Une mine contre le Dinamo Bucarest, une autre contre le Liverpool à Marassi, toutes les pelouses d'europe ont gouté à sa force de frappe. Le monsieur plus de l'équipe aussi important que Skuhravy !
Grace à lui le Genoa est devenue la première équipe transalpine à vaincre à Anfield.
Dans les travées encore aujourd'hui tout le monde se souvient de lui.

Dommage qu'il soit parti ensuite s'enterrer à Middlesbrough. Beaucoup d'émotions malheureusement il n'a pas eu les titres qu'il aurait mérité en club.

Sa carrière en seleçao a été bien remplie. Vainqueur de la Copa America de 1989, il connut son heure de gloire pendant la World Cup 94. Non utilisé lors des matchs de poule et du huitième de finale, il sortit le grand jeu en quarts. Menant 2 buts à rien contre la Hollande, les bataves égalisaient en 20 minutes. Heureusement Zorro arriva une fois de plus et sur une faute concédée aux 25 mètres, le Branco lança une torpille "rasoterra" qui malgré le double mètre de Ed De Goey [prononcer de Rouille] rentra dans le petit filet. C'en était finit, les carottes oranges étaient cuites. En demi il musela les Kenneth Andersson, Dahlin, Brolin.
Et cette putin de finale contre la squadra gagnée aux tirs aux buts, il ne céda rien à Massaro et de Roberto Baggio. L'unique fois que je lui en ai voulu... Bye2

[Image: a14.jpg]

Claudio Ibrahim Vaz Leal "BRANCO" encore plus fort que R.Carlos.
Clap LORENZIN' Clap
Bowdown Cobl.
Si je ne dis pas de betise, il me semble que pendant la période 1990-91, Branco a été élu meilleur esterne gauche de la serie A.
cela va de soit Doctor
Lorenzin a écrit :... c'est au Fluminense qu'il batit l'essentiel de son palmarès au Brésil avec 3 titres de championnat de Rio de Janeiro d'affilés entre 1983 et 1985 avec comme point d'orgue le championnat national en 1984.

ton collègue a vécu la pérode la plus dorée du grand club de Fluminense...3 titres de l'état de Rio en 3 ans mais surtout l'unique titre national (qui n'existe que depuis 1971). Pas de noms ronflants dans ce 'time', seuls Branco et Ricardo Gomes font partie des monuments du club...une belle photo de ces deux là au Maracana le soir du sacre (Brasileiro 1984).

[img] http://lancenet.ig.com.br/galeria/times/.../flu84.jpg[/img]



en parlant de photo, j'adore celle du coup franc contre la Samp....on sent le vent du boulet :boxe:
http://www.educa.rcanaria.es/usr/ibcandelaria/alumnos/3cbup/videos.htm

Brésilien- gaucher- belle frappe-Tenerife-Real :y:
but d'anthologie s'il en est, de ceux qu'il est impossible d'oublier :incline:

merci vieil être palmé :y: n'hésite pas à glisser ce genre de perles ici-bas ;)
Cobl a écrit :but d'anthologie s'il en est, de ceux qu'il est impossible d'oublier :incline:

merci vieil être palmé :y: n'hésite pas à glisser ce genre de perles ici-bas ;)

Pffuit, j'en ai marqué des buts comme ça
juste avant que ....le réveil sonne !Ok
ce but est énormissime, tout comme le coup franc du SdF... rien qu'avec ces deux là le Robert Charles aura marqué son époque Clap

[Image: carlos.gif]
Santos campeao do Brasil 2004...voici, trouvé sur contrapie, un hommage à Robinho et au grand club santiste après son titre en 2002

LA RENAISSANCE DE SANTOS

Il y a quelques années, Pelé, passant par les installations du centre de formation qui porte son nom à Vila Belmiro, sa maison d'enfance et de jeu, sanglota cette phrase: "ce gamin nous comblera de plaisir". Il parlait de Robson de Souza, Robinho, le jeune avant qui rendra fou le favori et historique Corinthians en finale du championnat brésilien 2002. Robinho avait signé un but, fait les deux passes des deux autres et affolé les quatre arrières expérimentés du Corinthians, outre les quatre milieux de terrain.

Le but, il le marqua sur penalty, mais par n'importe quel penalty: il fut crocheté par l'impuissance, après une série de passements de jambes, de bicyclettes ou de huit ... Robinho dessina huit huit au dessus de la balle en mouvement, sur huit mêtres de course verticale achevée au sol dans la suface de réparation. En tout cas, les 80 000 spectateurs du Morumbi devinèrent Pelé ou Garrincha. Certains illuminés ou rêveurs disent avoir vu les deux à la fois, Pelé et Garrincha.

Il est prématuré de dire que Robinho est le succésseur de Pelé ou de Garrincha, à ses jeunes 18 ans. Mais il ne manque pas de manières, d'adresse et autres arts royaux ou chapliniens.

Il est aussi prématuré de penser que l'autre artiste du Santos, Diego, est le succésseur de Diego Armando. Diego, bien que droitier, offre manières et génie de Maradona. Mais il est deja sollicité à ses juste 17 ans, par les plus grands clubs européens, de même que tous ses très talentueux compagnons de jeu d'un Santos agé de 21 ans en moyenne, tels les Marcao, Pereira, Elano, Bruno, etc ...

Il est enfin très prématuré d'affirmer que le titre inédit de champion du Brésil, que Pelé ne gagna pas, est l'aube de la renaissance du Santos de Pelé, car cette génération de très jeunes grands joueurs de Vila Belmiro court un danger imminent: elle risque d'être dépecée par les clubs européens affamés de talent, de culot, de magie, surprise et art, qualités que les systèmes occidentaux du football de résultats recherchent et détruisent quotidiennement.

[Image: robinho.jpg]