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Version complète : Légendes do Brasil
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maaaadre mia!!! ya donc que le foutbale du ving-et-unième siècle qui vous inspire 34

les antiquités vous laisse de marbre grec...dommage parce que moi les légendes d'antan et les photos pleines de poussière, j'adore Dry
tu te trompes cobl . je lis ça très attentivement. ce topic est précieux ! :mf_bond:

mais les jeunes, maintenant, tu sais... :Beep
Cobl a écrit :Barbosa, l'excellent et magnifique gardien du Brésil, déclaré coupable, crie son innocence, mais le Brésil le condamne à perpétuité, quand la peine maximum de la loi brésilienne est 35 ans. Barbosa accomplit presque 50 ans quand il meurt en 2000

On parle de notre connerie de fanatisme à nous petits supporters.
ça va y'a pire... :soccer_h4
Le geste le plus célèbre de PELE reste une action ratée, ça c'est la classe. :mf_bluesb
la vie de Barbosa a basculé en ce jour maudit de finale de coupe du monde...alors adulé à juste titre, celui qui fut sans doute le plus grand gardien brésilien devint en une action l'homme honni par des millions de brésiliens, l'exutoire pour un peuple en mal de reconnaissance footbalistique ...pauvre homme, il ne méritait rien de cela - j'ai vu le but, Barbosa n'avait rien à se reprocher
Cobl ton topic est grandiose, je ne réponds point, ma culture carioca étant autant large qu'un string de leurs ressortisantes. Par contre je dévore ... tout.
Ton topic Oh vendeur de fruits de mer est à ce forum ce que la coquille est à la moule (indispensable)
Huhu de plus, il est à noter qu'il risque de prendre un essort considérable dans quelques mois, en effet la propagande Canalplusienne va frapper d'ici peu je le sens, aprés s'etre fait piquer les droits TV pour la premiere League par TPS, le vent tourne en Arizona un etat d'amerique dans lequel Harry zonna et du coup d'ici un ou deux mois le plus beau le plus technique le plus genial le plus passionant des championnats risque bien d'etre le championnat Bresilien si j'en crois mon programme télé Mf_doof (deja deux matchs diffusés cette semaine)...
Ce championat dure quasiment toute l'année en plus, non? Du Braziou en permanence, ça pourrait être sympa...

Perso, je ne le connais pas du tout, mais ça doit valoir le coup d'oeil je pense, au moins pour les gestes techniques :soccer_h4

Mais les bourrins d'Anglais vont me manquer, quoi qu'on en dise...
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DIDÍ, par Eduardo Galeano.

Les journalistes le sacrèrent meilleur créateur de jeu du Mondial 1958.

Il fut la plaque tournante de la sélection brésilienne. Corps sec, cou haut, une statue érigée de lui-même, Didí paraîssait une icône africaine plantée au milieu de la pelouse. Là il était maître et seigneur. De là, il décochait ses flèches empoisonnées.

Il était le maître de la passe en profondeur, demi but qui devenait entier dans les pieds de Pelé, Garrincha ou Vavá, mais il marquait aussi ses propres buts. Tirant de loin, il trompait le gardien avec sa FEUILLE MORTE: il lançait la balle du profil du pied et elle partait en tournant, et en tournant elle volait, elle tourbillonait et changeait de cap comme une feuille morte perdue dans le vent, jusqu'à ce qu'elle tombe entre les poteaux dans l'angle où le gardien ne l'attendait plus.

Didí jouait tranquille. En signalant la balle, il disait:

- Celle qui court, c'est elle.

Il savait qu'elle était vivante.


[Image: F96300.jpg]

ici avec les deux cracks de l'ère pré-Pelé, Zizinho à gauche, Leonidas au centre:
[Image: juntos.jpg]

Didi a participé à 3 coupes du monde avec la seleçao...perdant en 54, il repartit avec le graal aux deux suivantes. Son transfert au Real Madrid le 23 juillet 1959 fut le plus couteux de l'époque....malheureusement le grand Di Stefano prit rapidement ombrage du talent de Didi et cet immense joueur ne réussit pas à s'intégrer dans cette équipe déjà galactique...imaginez l'attaque de feu avec Kopa et Gento sur les ailes, Di Stefano et Puskas devant et Didi dans le rôle du chef d'orchestre!

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L'expérience madrilène tourna court et en septembre 1960 Didi rentra au bercail, à Botafogo. Il mit fin à sa carrière de joueur au Sao Paulo FC en 1966 puis réalisa une brillante campagne aux commandes de la plus belle sélection péruvienne, celle de la Coupe du Monde mexicaine de 1970 (avec le génial Cubillas).

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Didi s'est éteint au Brésil à l'âge 73 ans, le 12 mai 2001...



[Image: c02.jpg]
alors tout jeune, au début de sa carrière, avec le maillot (extérieur) de Fluminense...il gagne le titre carioca en 51

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avec le Botafogo, où avec Garrincha, il couvre ce club de gloire...champion carioca en 57, 61 et 62

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pour conclure sur celui que moult brésiliens considérent comme leur plus grand milieu offensif, le voici parmi la monumentale équipe de 58...devant Bellini, le capitaine et meilleur libéro brésilien de tous les temps, de gauche à droite, Garrincha, Didi, Pelé, Vava et Zagallo
content de savoir que certains se régalent...pas autant que moi qui prend oun pié énoooormé à vous concocter ces petits hommages :mf_lust:

après le grand Didi, un p'tit but...mais capital dans l'obtention du titre de 70: 1-0, victoire contre une super Angleterre dans un match de poule, avec notamment l'arrêt de Banks sur une tête du Roi, claquée avec rebond devant la ligne de but et sortie magistralement par le grand Gordon (pour beaucoup, l'arrêt du siècle)

bref, ce but de Jairzinho (celui qui, vieilli, vint faire quelques piges sur la canebière en 74), je m'en souviens encore...9 ans, les yeux écarquillés, devant un match de titans, déjà amoureux de la seleçao (et je dois bien l'avouer... relativement précoce pour mon anti-Albionisme), le Brésil joue la qualif en 1/4...soudain Tostao reçoit la balle côté gauche et mystifie 3 défenseurs, un contre-pied, un petit pont, un passement de jambes, tout y est, la messe est quasiment dite...manque le centre, parfait, sur l'orteil droit du Roi, qui dans l'attitude du félin, contrôle, et donne dans son dos à Jair, en embuscade...il arrive lancé, frappe sans contrôle, missile des 6 mètres , dans la lucarne opposée...


GOOOOOOOOOOOOOOL!!! JAAAAAAAAIIIIIRZINHO!!! BRASIIIL UNO, INGLATERRA ZERO!

L'audio de ce but est grandiose, j'ai longtemps connu par coeur le commentaire RadioGlobo de l'action entière....punaise je trouve pas Ermm ....une caisse de camembert Broussard à celui qui me le déniche Shutup

Bref, mattez vous ça les zaminches Clap

http://www.memoriadofutebol.com.br/video...inho1.mpeg
Grandiose, un dribble fantastique, un controle superbe, une frappe surpuissante. C'est beau, marchi Cobl. :soccer_h4
Il y'a un documentaire dans quelques minutes au sujet de Pelé et Garrincha sur la 5 pour ceux que ça interesse...
merci!! seb !!! c'est bien!:roll1: :mellow: :jout1:
Vi jviens de tomber dessus Bye1
les espaces derriere sont emormes!!! c'etait quand meme une sacrée demi-finale celle de 1958! je vous parle d'un temps........:Beep ne peuvent pas connaitre!






il me semble que les remplacements n'etaient pas authorisés..meme pour les blessures .


je viens de revoir le but de didi contre la france en demi.. pffffff!!! enorme!
Salut l'artiste Bye1 :Beep


Brésil : Fin de carrière à 43 ans pour Careca
05 juin 2004 - 11 h 48 -

[Image: dep_9.gif]

A 43 ans, et alors qu’il évoluait encore au FC Campinas en série B2 du Championnat de Sao Paulo, Antonio de Oliviera Filho dit « Careca » a annoncé vendredi qu’il mettait un terme à sa carrière de joueur.

C’est ce qu’on peut appeler une carrière très bien remplie. Entamée à la fin des années 70, la carrière de joueur de Careca, ancien joueur vedette de la sélection brésilienne championne du monde 94, s’achève seulement maintenant alors que l’homme a 43 ans. Vendredi, Antonio de Oliviera Filho dit « Careca », joueur du FC Campinas – club qu’il a fondé et qui joue en série B2 du Championnat de Sao Paulo – a annoncé la fin de sa carrière. Après avoir débuté à Santos, Careca a joué à Sao Paulo (de 1983 à 1987), à Naples (Italie, de 1987 à 93), à Kashima (Japon, de 1993 à 97), puis est revenu au Brésil.
J-M.D (avec AFP)

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Pleine lune majestueuse aidant, je ressors mes vieilles gloires brésiliennes et vais vous conter un brin sur un joueur que ma vie durant je garderai au pinacle du grand football…Un autre ailier gauche, le digne successeur du grand Pepe et comme lui compagnon de route du Roi Pelé. L’immense, le splendide, le grandiose Rivelino dont le nom ne fut repris par quiconque tellement il serait lourd à porter Wicked

[Image: rivelino.jpg][Image: rivelino.jpg][Image: sele702.jpg]

Roberto Rivelino, le joueur qui a définitivement façonné la pâte encore malléable que j’étais quand je l’ai découvert en noir et blanc, en un lointain printemps vauclusien, le premier Mundial mexicain battant son plein de beau football. A l’époque il faisait jeune homme, et même jeune premier…corps mince au rebours de sa moustache, le maillot 11 de la seleçao le moulant comme un gant. Un ailier comme en verra sans doute plus jamais, le pied gauche magique et d’une vivacité absolue, parfait instrument de mort pour des latéraux droits mais rapidement pliés par l’inventeur du ‘drible élastique’ dont une pâle vidéo ne donne qu’un petit aperçu (http://www.canal100.com.br/futebol (page 6)). Au Mexique, il marque trois buts dont un imparable et mémorable coup-franc en poule contre la Tchécoslovaquie Clap Son surnom aux Corinthians (65-74) était ‘patada atomica’ pour les pralines extra-terrestres qu’il égrenait dans le championnat pauliste et avec la seleçao (121 sélections, 43 pions).
[Image: 2685059114.jpg]


Le Mundial mexicain va marquer un tournant dans le jeu el la carrière du bonhomme …Rivelino hérite du numéro 10, chiffre marqué à l’Or du Roi. Il recule d’un cran et devient le capitaine et patron de l’équipe. En 74, malgré 3 buts dont une paire de coups francs et sans fioritures, il ne peut empêcher le Brésil de se faire battre par la Pologne et de finir 4ème. Les autres géants de la grande équipe de 70 n’avaient pas été remplacés et l’héritage mexicain était trop lourd pour un Brésil décevant.
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Il termine avec l’équipe nationale en 78 (3ème coupe du Monde), l’année où se termine aussi sa grande période avec 'la maquina tricolor’, le club aristocrate de Rio alors au plus fort (champion régional en 75 et 76) .
[Image: rivelino1975.jpg]

J'ai eu cette chance énorme de le voir au sommet de son art, deux soirs magiques de tournoi de Paris en 76. Roberto me paraît alors si beau avec le maillot de Fluminense sur les épaules. C’est le maestro de l’équipe, à ses côtés se trouvent Carlos Alberto Torres le latéral droit qui crucifia l’Italie au stade Aztèque, un peu vieillissant mais toujours ce touché magique et ses déboulés ‘carlossiens’, un peu devant lui mon autre idole de l‘époque, notre Paulo César à nous, gueule de boxeur mais pied de velours, enfin, Dirceu qui me fila un de ses maillots à l’hôtel de l’équipe, petit ailier gauche vif argent et technique à souhait, lui aussi longtemps titulaire en seleçao (malheureusement décédé en 1995).
[Image: rivelino.gif]

Madre mia quelle belle équipe ce Flu cuvée de l’époque! Impossible de décrire ce que mes yeux ont vu ces deux soirs là…en demi finale, Rivelino pine le PSG à lui tout seul (2-0, 2 buts), le clou du spectable sera servi en finale où Fluminense gagne ce tournoi si prestigieux en étourdissant une sélection européenne totalement dépassée par les tours de passe-passe des magiciens cariocas. Paulo César me donne mon premier orgasme de la soirée en marquant un but dans un angle mort que seul un intérieur pied droit démesurément lifté pouvait vaincre…il le fit, je ne sais toujours pas comment !!! Après le deuxième but (Dorval, autre gloire 'tricolor'), ils lâchèrent les chiens, un football divin emplit le Parc en cette chaude soirée de printemps sécheresse. Carlos Alberto servit le digestif avec un troisième pion, après un service trois pièces-cinq étoiles du maestro. Je me souviens d’un Rivelino hallucinant de précisions dans des ouvertures de 40 m, ballon déposé sur l’orteil gauche de Paulo. Le dribble élastique n’est alors plus au menu mais d’autres tout aussi extraordinaires le remplacent. Quand il entre dans la zone des 35 m, il lève l’½il et n’hésite jamais à placer des frappes d’une rectitude géométrique, la précision du tir ne faisant jamais défaut….
RIVELINO à jamais dans mon coeur !!!

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Il sera l’un premier brésiliens à s’exiler dans le Golfe (El Halal, 78-82), arrondissant une retraite qui ne méritait pas moins que la dorure. Aujourd’hui, il dirige une école de foot et n’hésite jamais à commenter des matchs à la télé.
[Image: fm06-00.28c.jpg]

...au fait, Roberto Rivelino fut la grande idole du seul argentin surnommable ici bas, el Pibe de Oro.
Magnifique hommage, Cobl :incline:

Le lien de ta video fonctionne pas, par contre. Mais c'etait vraiment interessant, j'ai pris du plaisir à te lire.
Moi elle marche. Et ca change de l'OM. Merci du dépaysagement Cobl ! Vraiment je vais me faire greffer des peids de brésiliens. Bleh
Une chtite news pile-poil dans le topic !

Citation :Socrates rechausse les crampons!
A 50 ans, Socrates a décidé de reprendre la compétition. Le frère de l'ex-Parisien Rai, international brésilien dans les années 80, va porter pendant un mois les couleurs de Garforth Town, un petit club amateur situé aux alentours de Leeds. L'ex-capitaine de la Seleçao pourrait même être imité par Careca et Zico, autres gloires du football brésilien, a déclaré Simon Clifford, le président de Garforth.


A quand le retour de Romario ?? Ha mince, il joue encore, lui Laugh