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Version complète : Légendes do Brasil
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Cobl a écrit :en parlant de Pelé, le frangin m'a offert un DVD génial ("Pelé Eterno") qui retrace sa carrière, et montre plein d'extraits de matchs peu ou pas connus. Après avoir vu ça, on a plus besoin de regarder l'EdD ...je vous le conseille Bye1

Tu as les references du dvd stp ?

Et Diego Ribas, tu trouves pas qu'il a un petit quelque chose d'interessant ce joueur ???Love2
KodiaK a écrit :Dry
Monsieur Coblinho comment faites vous pour oublier le génialissime inventeur de la feinte de corp et du tir enroulé, l'homme aux 1200 matchs et plus de 1200 buts, l'illustre Arthur Friedenreich surnommé le Tigre qui s'il ne c'était pas blessé avant la Coupe du Monde 1930 tu aurais surement une étoile de plus sur ton maillot.


[Image: 1872.jpg]


[COLOR="Purple"]En 1919, le Brasil battait l´Uruguay 1 à 0 et se consacrait champion d´Amérique du sud. Le peuple se précipita dans les rues de Rio de Janeiro. Brandie comme un étendard, une chaussure de football couverte de boue, présidait les festivités, avec un petit carton qui proclamait: Le pied glorieux de Friedenreich. Le lendemain, cette chaussure qui avait fabriqué le but de la victoire, se retrouva dans la vitrine d´un bijouterie, dans le centre de la ville.

Artur Friedenreich, fils d´un allemand et d´une lavandière noire, joua en première division pendant vingt-six ans, et ne perçut jamais un centime. Personne ne marqua plus de buts que lui dans l´histoire du football. Il fit plus de buts qu´un autre grand artilleur, Pelé, aussi brésilien, qui fut le plus grand buteur du football professionnel. Friedenreich en marqua 1.329. Pelé, 1.279.

Ce mulâtre aux yeux verts fonda la mode brésilienne de jouer. Il piétina les manuels de préceptes anglais; lui ou le diable qui se cachait dans la plante de son pied. Friedenreich amena dans le solennel stade des blancs l´irrévérence des gamins couleur café qui s´amusaient à se disputer une balle de chiffons dans les faubourgs. Ainsi naquit un style, ouvert à la fantaisie, qui préfère le plaisir au résultat. Depuis Friedenreich, le football brésilien - vraiment brésilien - ne connait pas l´angle droit, comme les montagnes de Rio de Janeiro et les édifices d´Oscar Niemeyer.

Eduardo Galeano, El fútbol a sol y sombra, Ediciones del Chanchito, Montevideo, 1995[/COLOR]

[Image: f.jpg]

[COLOR="DarkRed"]En 1888, avec la fin de l´esclavage de la race noire, l´économie agricole brésilienne entre en crise. Et dans la foulée, le commerce s´écroule de toutes parts. Jusque dans la ville de Blumenau dans l´état de Catarina, où l´allemand Oscar Friedenreich voit son négoce menacé. Aussi, avant la faillite, il fait les malles pour São Paulo, capitale, où tant de germaniques gagnaient leur vie de sang, saucisse, sueur, bière, choucroute et larme, chaude larme. Dans Paulicéia, comme il convenait appeler la ville, il monta de nouveau un commerce et se maria avec Matilde, une lavandière noire. D´eux naîtra le 18 juillet 1892, un enfant métisse, aux yeux verts, baptisé Arthur Friedenreich.

Au début du XXème siècle, élève du Mackenzie College, école de la bourgeoisie du café, le gamin de Matilde et Oscar se révéla le crack de l´équipe du quartier de Bexiga. Dorénavant, il s´appellerait Fried, un nom suave pour un attaquant de style classique, impétueux, aux feintes courtes, malin et agile comme les noirs de la plaine. Voyant le penchant du fils, Oscar l´emmène au Germânia, club de la riche colonie allemande et de la société pauliste. Là, dominait le style européen d´alors du jeu de contact, c´était l´apogée du "coup de bélier", technique de gladiateur, qui consistait de chocs à l´épaule de l´adversaire, dans le pire style du football américain. Seulement Fried, adolescent svelte, jambes fines et touche de balle magistrale, en était l´antithèse. Même dans la manière de s´habiller, il se distinguait de l´athlète aux moustaches à pointes recourbées, le pantalon au genou, chemise de soie, hautain et raciste. Il s´excusa auprès du père et signa pour Ipiranga, aussi en première division pauliste, en 1910. Deux ans plus tard, il était le meilleur buteur du championnat local et fit partie d´une sélection du Paulistano pour affronter l´invaincue et terrible sélection argentine. Ce match, les brésiliens le gagneront 4 à 3, inclus, pour le fils de Monsieur Oscar, un but et le début de la gloire sportive.

Fried fréquentait les cercles chics et un groupe d´employés de commerce bohêmes, il savait jouer de la guitare et chantait bellement. En 1914, la Confederação Brasileira de Desportos-CBD, forme la première sélection nationale. Et dans le vieux stade du Fluminense, à Rio, il affronta l´Exeter City anglais. Le jeu se déroulait avec des "I´m sorry" par ci , "I´m sorry" par là. Ce qui dure jusqu´au moment où les visiteurs voient que les locaux s´imposent à base de danse, d´astuce et de jeu rapide et au sol. Alors le flegme britannique fit place au coup de bélier et à la violence. Mais rien n´y fit: défaite 2 à 0, pour le plaisir et délire des demoiselles "torcendo" (tordant - origine des termes brésiliens "torcedor" et "torcida", supporter) des mouchoirs blancs dans les mains, scandant en choeur le nom des cracks. Fried, labourant le but, sortit du terrain en sang, deux dents en moins, mais heureux. Plus tard, il fut convoqué pour la Copa Rocca, compétition contre l´Argentine, où le Brésil gagna pour la première fois à l´extérieur. Et pour le tournoi sud-américain des sélections de 1916, où les brésiliens firent match nul contre argentins et chiliens, outre perdre contre l´Uruguay à Buenos Aires.

En cette année 1916, fidèle à son ex-collège, il fut au Mackenzie. Et, meilleur buteur pauliste, en 17, il signe au Paulistano, la grande équipe de l´époque. Quand il est sacré tetra-champion en 19, Fried était déjà le numéro un du Pays. Cela se confirma lors de Brasil - Uruguay, match décisif du championnat sud-américain dans le nouveau stade de Fluminense, où, après trois heures de jeu, les brésiliens l´emportèrent 1 à 0, avec but de volée de Fried, ce qui amena le défenseur Zibecchi à dire "ni même la fatigue peut le vaincre" . Dès lors, la presse uruguayenne l´appellera "El Tigre". Et le peuple le porta en ses bras et triomphe du quartier de Laranjeiras jusqu´au coeur de Rio de Janeiro. Le lendemain, ses chaussures étaient exposées dans une vitrine carioca. Ce fait de Friedenreich poussa le musicien Pixinguinha (Alfredo da Rocha Viana Filho) à composer "Um a Zero", mélodie des plus significatives et heureuses du répertoire populaire brésilien.

Au milieu de la décade 1920, "El Tigre" était festoyé au Brésil et dans tous les pays latino-américains. Tant et si bien qu´un reporter argentin disait qu´il était "le fiancé de l´Amérique". Mais, pour les européens, son existence était douteuse: "comment un joueur brésilien peut-il avoir un nom allemand?". Et ils enquêtèrent beaucoup, les incrédules sportifs européens.

Enfin, en 1925, l´Europe vit "El Tigre" en action avec le Paulistano, la première équipe nationale à traverser l´Atlantique. Et elle fut enchantée de savoir qu´il existait, qu´il était métisse au cheveux crépus et un génie la balle au pied. Dans les rues de Paris, on entendait: "Voilà le Friedenreich!". Et, pour des raisons extra sportives, peut être, les "nanas" des lupanars répétaient la phrase. Le journal l´Equipe le titra "Le roi des rois". De retour au Brésil, quand le navire se mit à quai à Recife, la délégation reçut une ovation des pernambucains. Idem à Salvador et à Santos. A Rio de Janeiro, le Président de la République, Artur Bernardes, félicita toute l´équipe. Et la riche et laborieuse ville de São Paulo, ce jour là, dut s´arrêter pour honorer les héros et leur capitaine, "El Tigre".

En cette époque, Fried était une légende. Et naquirent des histoires à son sujet, comme celle de la mort de son frère, frère qu´il n´eut jamais, recevant un ballon dans la poitrine lors d´un tir de penalty (par la suite cela fut attribué à une autre star, Perácio). Probablement que Friedenreich ne manqua jamais un penalty. Ses tirs étaient plus empoisonnés d´effet que de plomb.

En 1930, en raison d´une fracture du tibia, "El Tigre" ne peut pas intégrer la sélection qui joue la Coupe du Monde en Uruguay. Avec la fusion entre Paulistano et São Paulo, Fried donna à l´équipe (aujourd´hui) appelée "tricolore" du Morumbi, le titre pauliste de 1931. En 35, il prend congé de la sélection contre le River Plate. Et en hommage aux Cariocas, il joua ses trois derniers matches, comme professionnel, avec Flamengo. Quand il s´arrête, à 44 ans, la CBD lui comptabilise 1.329 buts, record supérieur à celui de Pelé. Cet énorme chiffre est cependant questionné avec des arguments de poids.

Hors des terrains, Fried voulut être arbitre et entraîneur, sans succès. En 1938, la Companhia Antarctica Paulista le nomma inspecteur des ventes. Jusqu´à 71 ans, et dans cette fonction, il parcourut le Pays. Avant de mourir à São Paulo, le 6 septembre 1969, il affirmait que Domingos da Guia fut sa star préférée. Et dans l´équipe idéale du Brésil, il alignait Djalma Santos, Nílton Santos et Tim. Mais il s´oubliait lui même. Ainsi que d´autres hors classe comme Leônidas da Silva, Heleno de Freitas, Zizinho, Garrincha et Pelé. Peut être qu´avec l´artériosclérose de la vieillesse, l´extraordinaire Arthur Friedenreich avait oublié que c´est lui même qui fit que le "football" brésilien devint FUTEBOL. Et qu´il soit ce qu´il est: un rêve en chair et en os.

Antonio Falcão, Um sonho em carne e osso, os fora de serie do futebol brasileiro, Editorial Bagaço, Recife, 2002.[/COLOR]
[Image: 165092757_27d6ed2ffc_m.jpg]

voilà Kodiak, l'hommage mérité lui a été rendu Bowdown



KodiaK a écrit :A un degré moindre Leonidas da silva alias le Diamant Noir, inventeur du ciseau retourné et premier joueur à un faire un quadruplé dans un match de coupe du monde.

c'est par lui que tout commença Happy
Cobl a écrit :c'est par lui que tout commença Happy

Quelle magnifique Hommage por ce joueur hors norme.
:lol: Désolé Coblinho, je n'étais pas remonté si loin dans le topic Happy
KodiaK a écrit :Dry
Monsieur Coblinho comment faites vous pour oublier le génialissime inventeur de la feinte de corp et du tir enroulé, l'homme aux 1200 matchs et plus de 1200 buts, l'illustre Arthur Friedenreich surnommé le Tigre qui s'il ne c'était pas blessé avant la Coupe du Monde 1930 tu aurais surement une étoile de plus sur ton maillot.


[Image: 1872.jpg]


[COLOR="Purple"]En 1919, le Brasil battait l´Uruguay 1 à 0 et se consacrait champion d´Amérique du sud. Le peuple se précipita dans les rues de Rio de Janeiro. Brandie comme un étendard, une chaussure de football couverte de boue, présidait les festivités, avec un petit carton qui proclamait: Le pied glorieux de Friedenreich. Le lendemain, cette chaussure qui avait fabriqué le but de la victoire, se retrouva dans la vitrine d´un bijouterie, dans le centre de la ville.

Artur Friedenreich, fils d´un allemand et d´une lavandière noire, joua en première division pendant vingt-six ans, et ne perçut jamais un centime. Personne ne marqua plus de buts que lui dans l´histoire du football. Il fit plus de buts qu´un autre grand artilleur, Pelé, aussi brésilien, qui fut le plus grand buteur du football professionnel. Friedenreich en marqua 1.329. Pelé, 1.279.

Ce mulâtre aux yeux verts fonda la mode brésilienne de jouer. Il piétina les manuels de préceptes anglais; lui ou le diable qui se cachait dans la plante de son pied. Friedenreich amena dans le solennel stade des blancs l´irrévérence des gamins couleur café qui s´amusaient à se disputer une balle de chiffons dans les faubourgs. Ainsi naquit un style, ouvert à la fantaisie, qui préfère le plaisir au résultat. Depuis Friedenreich, le football brésilien - vraiment brésilien - ne connait pas l´angle droit, comme les montagnes de Rio de Janeiro et les édifices d´Oscar Niemeyer.

Eduardo Galeano, El fútbol a sol y sombra, Ediciones del Chanchito, Montevideo, 1995[/COLOR]

[Image: f.jpg]

[COLOR="DarkRed"]En 1888, avec la fin de l´esclavage de la race noire, l´économie agricole brésilienne entre en crise. Et dans la foulée, le commerce s´écroule de toutes parts. Jusque dans la ville de Blumenau dans l´état de Catarina, où l´allemand Oscar Friedenreich voit son négoce menacé. Aussi, avant la faillite, il fait les malles pour São Paulo, capitale, où tant de germaniques gagnaient leur vie de sang, saucisse, sueur, bière, choucroute et larme, chaude larme. Dans Paulicéia, comme il convenait appeler la ville, il monta de nouveau un commerce et se maria avec Matilde, une lavandière noire. D´eux naîtra le 18 juillet 1892, un enfant métisse, aux yeux verts, baptisé Arthur Friedenreich.

Au début du XXème siècle, élève du Mackenzie College, école de la bourgeoisie du café, le gamin de Matilde et Oscar se révéla le crack de l´équipe du quartier de Bexiga. Dorénavant, il s´appellerait Fried, un nom suave pour un attaquant de style classique, impétueux, aux feintes courtes, malin et agile comme les noirs de la plaine. Voyant le penchant du fils, Oscar l´emmène au Germânia, club de la riche colonie allemande et de la société pauliste. Là, dominait le style européen d´alors du jeu de contact, c´était l´apogée du "coup de bélier", technique de gladiateur, qui consistait de chocs à l´épaule de l´adversaire, dans le pire style du football américain. Seulement Fried, adolescent svelte, jambes fines et touche de balle magistrale, en était l´antithèse. Même dans la manière de s´habiller, il se distinguait de l´athlète aux moustaches à pointes recourbées, le pantalon au genou, chemise de soie, hautain et raciste. Il s´excusa auprès du père et signa pour Ipiranga, aussi en première division pauliste, en 1910. Deux ans plus tard, il était le meilleur buteur du championnat local et fit partie d´une sélection du Paulistano pour affronter l´invaincue et terrible sélection argentine. Ce match, les brésiliens le gagneront 4 à 3, inclus, pour le fils de Monsieur Oscar, un but et le début de la gloire sportive.

Fried fréquentait les cercles chics et un groupe d´employés de commerce bohêmes, il savait jouer de la guitare et chantait bellement. En 1914, la Confederação Brasileira de Desportos-CBD, forme la première sélection nationale. Et dans le vieux stade du Fluminense, à Rio, il affronta l´Exeter City anglais. Le jeu se déroulait avec des "I´m sorry" par ci , "I´m sorry" par là. Ce qui dure jusqu´au moment où les visiteurs voient que les locaux s´imposent à base de danse, d´astuce et de jeu rapide et au sol. Alors le flegme britannique fit place au coup de bélier et à la violence. Mais rien n´y fit: défaite 2 à 0, pour le plaisir et délire des demoiselles "torcendo" (tordant - origine des termes brésiliens "torcedor" et "torcida", supporter) des mouchoirs blancs dans les mains, scandant en choeur le nom des cracks. Fried, labourant le but, sortit du terrain en sang, deux dents en moins, mais heureux. Plus tard, il fut convoqué pour la Copa Rocca, compétition contre l´Argentine, où le Brésil gagna pour la première fois à l´extérieur. Et pour le tournoi sud-américain des sélections de 1916, où les brésiliens firent match nul contre argentins et chiliens, outre perdre contre l´Uruguay à Buenos Aires.

En cette année 1916, fidèle à son ex-collège, il fut au Mackenzie. Et, meilleur buteur pauliste, en 17, il signe au Paulistano, la grande équipe de l´époque. Quand il est sacré tetra-champion en 19, Fried était déjà le numéro un du Pays. Cela se confirma lors de Brasil - Uruguay, match décisif du championnat sud-américain dans le nouveau stade de Fluminense, où, après trois heures de jeu, les brésiliens l´emportèrent 1 à 0, avec but de volée de Fried, ce qui amena le défenseur Zibecchi à dire "ni même la fatigue peut le vaincre" . Dès lors, la presse uruguayenne l´appellera "El Tigre". Et le peuple le porta en ses bras et triomphe du quartier de Laranjeiras jusqu´au coeur de Rio de Janeiro. Le lendemain, ses chaussures étaient exposées dans une vitrine carioca. Ce fait de Friedenreich poussa le musicien Pixinguinha (Alfredo da Rocha Viana Filho) à composer "Um a Zero", mélodie des plus significatives et heureuses du répertoire populaire brésilien.

Au milieu de la décade 1920, "El Tigre" était festoyé au Brésil et dans tous les pays latino-américains. Tant et si bien qu´un reporter argentin disait qu´il était "le fiancé de l´Amérique". Mais, pour les européens, son existence était douteuse: "comment un joueur brésilien peut-il avoir un nom allemand?". Et ils enquêtèrent beaucoup, les incrédules sportifs européens.

Enfin, en 1925, l´Europe vit "El Tigre" en action avec le Paulistano, la première équipe nationale à traverser l´Atlantique. Et elle fut enchantée de savoir qu´il existait, qu´il était métisse au cheveux crépus et un génie la balle au pied. Dans les rues de Paris, on entendait: "Voilà le Friedenreich!". Et, pour des raisons extra sportives, peut être, les "nanas" des lupanars répétaient la phrase. Le journal l´Equipe le titra "Le roi des rois". De retour au Brésil, quand le navire se mit à quai à Recife, la délégation reçut une ovation des pernambucains. Idem à Salvador et à Santos. A Rio de Janeiro, le Président de la République, Artur Bernardes, félicita toute l´équipe. Et la riche et laborieuse ville de São Paulo, ce jour là, dut s´arrêter pour honorer les héros et leur capitaine, "El Tigre".

En cette époque, Fried était une légende. Et naquirent des histoires à son sujet, comme celle de la mort de son frère, frère qu´il n´eut jamais, recevant un ballon dans la poitrine lors d´un tir de penalty (par la suite cela fut attribué à une autre star, Perácio). Probablement que Friedenreich ne manqua jamais un penalty. Ses tirs étaient plus empoisonnés d´effet que de plomb.

En 1930, en raison d´une fracture du tibia, "El Tigre" ne peut pas intégrer la sélection qui joue la Coupe du Monde en Uruguay. Avec la fusion entre Paulistano et São Paulo, Fried donna à l´équipe (aujourd´hui) appelée "tricolore" du Morumbi, le titre pauliste de 1931. En 35, il prend congé de la sélection contre le River Plate. Et en hommage aux Cariocas, il joua ses trois derniers matches, comme professionnel, avec Flamengo. Quand il s´arrête, à 44 ans, la CBD lui comptabilise 1.329 buts, record supérieur à celui de Pelé. Cet énorme chiffre est cependant questionné avec des arguments de poids.

Hors des terrains, Fried voulut être arbitre et entraîneur, sans succès. En 1938, la Companhia Antarctica Paulista le nomma inspecteur des ventes. Jusqu´à 71 ans, et dans cette fonction, il parcourut le Pays. Avant de mourir à São Paulo, le 6 septembre 1969, il affirmait que Domingos da Guia fut sa star préférée. Et dans l´équipe idéale du Brésil, il alignait Djalma Santos, Nílton Santos et Tim. Mais il s´oubliait lui même. Ainsi que d´autres hors classe comme Leônidas da Silva, Heleno de Freitas, Zizinho, Garrincha et Pelé. Peut être qu´avec l´artériosclérose de la vieillesse, l´extraordinaire Arthur Friedenreich avait oublié que c´est lui même qui fit que le "football" brésilien devint FUTEBOL. Et qu´il soit ce qu´il est: un rêve en chair et en os.

Antonio Falcão, Um sonho em carne e osso, os fora de serie do futebol brasileiro, Editorial Bagaço, Recife, 2002.[/COLOR]
[Image: 165092757_27d6ed2ffc_m.jpg]

voilà Kodiak, l'hommage mérité lui a été rendu Bowdown



KodiaK a écrit :A un degré moindre Leonidas da silva alias le Diamant Noir, inventeur du ciseau retourné et premier joueur à un faire un quadruplé dans un match de coupe du monde.

c'est par lui que tout commença Happy

[Image: 384416518287037leonidas1.jpg]
Magnifique Hommage . Pour le reste je n'étais pas remonté si loin dans le topic :lol:
qu'est ce que j'ai 'branlado'?

la bicyclette de Léonidas s'est transformée en magnifique doublon :mf_laug2
GodFather a écrit :Cobl,tu connais Marcelo Grohe,gardien de Gremio(19 ans)?
Et Octavio(Atletico Paranense je crois),Maicosuel et l'attaquant Wanderley?

oui pour Marcelo Grohe, c'est le grand espoir au poste de gardien mais bizaremment il n'a pas été sélectionné pour le récent championnat d'AmSud des moins de 20 ans ...j'ignore pourquoi Ermm

connais pas les 3 autres No2
sylsyl a écrit :Tu as les references du dvd stp ?

Et Diego Ribas, tu trouves pas qu'il a un petit quelque chose d'interessant ce joueur ???Love2

Diego fait une saison royale au Werder (récemment élu joueur des matchs aller) et j'en suis ravi. Franchement, je commençais à douter un peu après un début de carrière européenne pas terrible (ses deux années à Porto où il s'est fait un joli palmarés sans vraiment convaincre)

....cela fait 3 ans qu'avec le yankito nous réclamons son arrivée à la casa marseillaise Bye2


pour le DVD, malheureusement c'est une copie et j'ignore où mon frangin a bien pu dégoter ça. Le film est en portugais, il y a pas mal de longueurs (pour les non lusophones) mais les extraits de matchs et les buts sont tout simplement grandioses. Tu trouveras sûrement ton bonheur sur internet ;)
Ainsi naquit un style, ouvert à la fantaisie, qui préfère le plaisir au résultat. Depuis Friedenreich, le football brésilien - vraiment brésilien - ne connait pas l´angle droit, comme les montagnes de Rio de Janeiro et les édifices d´Oscar Niemeyer.
Cette phrase est superbe !Bye1Merci Cobl
de rien cétacé, tu sais à quel point j'aime animer ce topic et vous faire partager ma passion du futebol do brasiou ;)
Cobl a écrit :oui pour Marcelo Grohe, c'est le grand espoir au poste de gardien mais bizaremment il n'a pas été sélectionné pour le récent championnat d'AmSud des moins de 20 ans ...j'ignore pourquoi Ermm

connais pas les 3 autres No2

En fait,ce sont des perles dans FM.Et comme generalement les perles de FM deviennent de (très) bons joueurs.

Il y'en a un autre que j'avais oublié,le lateral droit Ilsinho,Sao Paulo je crois.
heureusement, parcequ'a SM, ils sont vraiment nazes ....Bowdown


cela dit, c'est comme Aeroflot, en general les jeunes stars bresilennes decollent tres tot mais s'ecrasent aussi tres vite
[SIZE="1"]Foot - Classement FIFA : L'Italie passe en tête[/SIZE]

Après quatre ans et demi passés au sommet du classement FIFA, le Brésil cède la première place à l'Italie, championne du monde en titre. Les Transalpins n'avaient plus occupé cette position depuis novembre 1993. La défaite de la Selecao face au Portugal (2-0) a scellé ce changement de leadership. La France reste quatrième.

Ce classement est basé sur les résultats des sélections nationales lors des quatre dernières années, avec des coefficients variant suivant les compétitions, les tours et les adversaires rencontrés, et majorant les résultats les plus récents.

Le classement (au 14 février 2007) :
1. Italie 1562 (+1)
2. Brésil 1540 (-1)
3. Argentine 1535
4. France 1496
5. Allemagne 1359
6. Angleterre 1330
7. Pays-Bas 1312
8. Portugal 1262
9. République tchèque 1193 (+1)
10. Espagne 1161 (+2)



c'est sûr qu'une coupe du monde ça aide ...reste un beau record de longévité pour les braziou Bowdown
Faudrait qu'on m'explique ce que fait l'Angleterre en 6ème position... ?!?!?
ce pillage en règle est par frottement odieux Gun2

[SIZE="1"]surtout que nos pingouins de dirigeants ne font absolument rien pour y contribuer[/SIZE] Pokey

[COLOR="Purple"]Cleber Santana désiré par l'Espagne écrit par Maxime Arnou @ sambafoot
----------------------------------------------------------------------------
L'Atletico Madrid est en discussion avec Santos pour le transfert du milieu de terrain Cleber Santana (25 ans). Un des dirigeants madrilène est en effet au Brésil depuis hier pour ouvrir des négociations en vue de faire venir le joueur en Espagne à la fin de cette saison, comme l'a confirmé le président du club ibérique Enrique Cerezo: "Nous avons été au Brésil rechercher des joueurs et Cleber Santana est quelqu'un qui nous semble très intéressant. Si les entraîneurs pensent c'est le bon moment, il pourrait bientôt signer à l'Atletico Madrid."

Mais le club de la capitale espagnole devra faire face à la concurrence du FC Séville, qui est également intéressé par le Brésilien. Le directeur sportif du club andalou Monchi, déjà connu pour ses trouvailles auriverdes (Daniel Alves, Adriano, Julio Baptista...), a repéré le milieu de Santos: "Il a la puissance, le talent... c'est un joueur très important."[/COLOR]
quelle tristesse Bye2 dire que pour cet immense joueur l'Olympique n'est pas delui qu'on croit Shipwrecked

[COLOR="DarkOrchid"]Sonny Anderson fera son jubilé à Lyon, écrit par Adriano@sambafoot
-------------------------------------------------------------------------------
L'ancien buteur de Lyon, Sonny Anderson a annoncé qu'il organisera son jubilé à Lyon le 11 juin. L'ancien attaquant de l'OM, Monaco, Barcelone et Villareal effectuera son jubilé sur une pelouse qu'il aura marqué de son empreinte à tout jamais et dans le coeur des supporters de Lyon. Il a remporté le premier titre de champion de France en 2002 et enchaîna en 2003 lançant la machine à gagner lyonnaise.
Il a déclaré:
"C'est la clôture d'une carrière réussie, une façon de rendre quelque chose aux gens qui ont compté pour vous et l'occasion de faire une grande fête." [/COLOR]
Cobl a écrit :quelle tristesse Bye2 dire que pour cet immense joueur l'Olympique n'est pas delui qu'on croit Shipwrecked

Il est passé chez nous au mauvais moment, mais quelle saison il nous a fait !!! Bounce
le genre de clasico pour lequel je donnerais une belle chemise Love2

[COLOR="Plum"]Match de folie au Maracanã écrit par Adriano @ sambafoot
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La dernière journée de la Taça Guanabara a accouché d'un match de pur folie au Maracanã entre Fluminense et Vasco.

L'équipe de Fluminense était déjà éliminé pour les demi-finales qui auront lieu mais a joué le jeu en tenant en échec Vasco, quatre buts partout.
Soares ouvrait le scrore pour Fluminense à la 13ème minute (1-0) mais Leandro Amaral remettait les deux équipes à égalité à la 31ème minute (1-1) pourtant Cicero donnait l'avantage à Flu juste avant la pause (2-1). Soares réalisait un doublé en marquant dès le début de la seconde période et permettait à son club de mener trois buts à un mais Leandro Amaral réalisait à son tour un doublé en marquant à la 53ème minute (3-2) cependant Alex Dias pensait donner la victoire à Fluminense en marquant le quatrième but de son équipe à 25 minutes de la fin du match (4-2). C'était sans compter sur Diego qui réduisait le score six minutes après le but de l'ex-joueur du PSG et de St-Etienne (4-3) et sur Leandro Amaral qui réalisa un triplé avec le but de l'égalisation à la 86ème minute de jeu (4-4).

demi-finales Taça Guanabara [SIZE="1"](première phase du championnat régional de Rio)[/SIZE] :

24/02/07
Madureira x América

25/02/07
Vasco x Flamengo [SIZE="1"](là aussi ça peut caguer de jolies bulles)[/SIZE][/COLOR]
KodiaK a écrit :Dry

Monsieur Coblinho comment faites vous pour oublier le génialissime inventeur de la feinte de corp et du tir enroulé, l'homme aux 1200 matchs et plus de 1200 buts, l'illustre Arthur Friedenreich surnommé le Tigre qui s'il ne c'était pas blessé avant la Coupe du Monde 1930 tu aurais surement une étoile de plus sur ton maillot.

A un degré moindre Leonidas da silva alias le Diamant Noir, inventeur du ciseau retourné et premier joueur à un faire un quadruplé dans un match de coupe du monde.

D'après Eduardo Galeano, l'inventeur du ciseau est Ramon Unzaga :

La Chilienne

"C'est Ramon Unzaga qui inventa ce tir, sur le terrain du port chilien de Talcahuano : le corps en l'air, dos parallèle au sol, les jambes lancent le ballon vers l'arrière, dans un ciseau soudain. Mais cette acrobatie ne fut appelée la chilienne que quelques années plus tard, lors d'une tournée du club Colo-Colo en Europe, au cours de laquelle l'avant centre David Arellano l'exhiba dans les stades d'Espagne. Les journalistes espagnols saluèrent la splendeur de cette cabriole inconnue, et la baptisèrent de cette façon parce qu'elle venait du Chili, comme les fraises et la cueca, danse nationale de ce pays.
Après plusieurs de ces buts volants, Arellano mourut cette année-là, sur le terrain de Valladolid, d'un choc fatal avec un arrière."

Eduardo Galeano : Le football, ombre et lumière (Climats, 1998, traduit par Jean-Marie Saint-Lu)
but décisif en match de poule de Libertadores Happy

et dire qu'avec un peu de bonne volonté, il serait chez nous, à la baguette, entre Cana et Nasri...

Kleber le latéral gauche, si Valence veut toujours dui Taiwo Ermm