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pfuuuu.....en voilà une qui en a gros comme ça dans le caleçon Bounce
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Voile : Maud Fontenoy veut boucler son tour

Alors que son secours commençait à s'organiser après son démâtage samedi sur son voilier L'Oréal Paris dans l'océan Indien, Maud Fontenoy a décidé de tenter de boucler son tour du monde à contre-courant des vents dominant, sur un gréement de fortune qu'elle essaie de dresser.

Pas rassurée samedi sur ses conditions de sauvetage, la navigatrice ne veut finalement pas abandonner son entreprise. Malgré son dématage elle peut s'appuyer sur un gouvernail qui serait intact. Maud Fontenoy a d'ailleurs réussi à faire virer le voilier, cap au nord-ouest, dans la direction de la Réunion, point d'arrivée de son tour du monde.

Sa tâche n'a néanmoins rien d'évidente. Elle doit notamment se débarrasser du mât dont les deux tiers des 27 mètres sont plongés dans l'eau à la poupe et dégager la bôme sur laquelle elle pourrait gréer une voile de fortune. Plus dur encore, elle doit couper à la scie à métaux les quatre haubans effondrés -des filins en acier de 3 cm d'épaisseur- puis faire glisser, à l'aide de palans, le reste du mât dans l'eau.

Quoiqu'il en soit, un porte-containers allemand a été dérouté par la marine australienne afin de la secourir. Il devrait rejoindre Maud, qui se trouve à environ 1600 kilomètres des côtes de ce pays, vers 15h00 GMT (22h00 locales). Le moment pour la navigatrice de décider si elle accepte ce secours, ou si elle pense être en mesure de boucler son tour de monde et de rejoindre La Réunion. Selon son père, Marc Fontenoy «elle veut poursuivre et remporter son défi. Elle jette toutes ses forces dans cette dernière bataille».

Partie le 15 octobre 2006 de l'ïle de la Réunion pour effectuer le tour du monde à contre-courant des vents dominants, Maud Fontenoy avait franchi la dernière étape symbolique le 2 février, passant au large du cap Leeuwin, et comptait revenir à son point de départ dans une dizaine de jours.

(AFP et l'épique.com)[/COLOR]
Si pès du but c'est terriblement cruel, j'espère qu'elle y arrivera son exploit sera d'autant plus beau.
Ouaip, couillue la petite.Clap
Faire glisser un mat de 10,50 sur des bidons avec du shampoing, bricoler un système de palans pour le redresser, se mettre du collyre dans les yeux parce qu'on y voit plus grand chose, tout ca en se bougeant le fiacre parce qu'un coup de vent est annoncé...

S'il elle arrive à terminer son fameux tour du monde en sens inverse, c'est qu'elle plus forte que Wonderwoman.Bounce




Citation :Voile Maud Fontenoy : l’ouvrière de l’océan Indien

Un travail de fourmi, lent, difficile et harassant, parfois décourageant : depuis 72 heures, Maud Fontenoy a troqué sa combinaison de skipper contre le bleu de l’ouvrière et s’acharne à mettre en place un gréement de fortune afin de poursuivre sa route vers La Réunion.
Elle est enfin parvenue à déplacer la bôme de L’Oréal Paris coincée dans la filière tribord et qui pèse une centaine de kilos, pour la ramener au centre du pont où elle devra la dresser en guise de mât de fortune.
« Des heures et des heures de boulot avec les moyens du bord, a-t-elle raconté hier à l’AFP par téléphone satellite. C’est le système D. Je l’ai faite rouler sur des bidons, glisser sur une planche enduite de shampoing, tirée, poussée. Mais j’y suis enfin arrivé. »
« La prochaine étape sera de la dresser (la bôme mesure une dizaine de mètres) avec un système de palans que je m’efforce de bricoler. Je n’ai jamais fait ça. Et puis je dois être très prudente et ne pas la prendre sur la tête. Le mât m’a raté de peu lorsqu’il est tombé. J’en ai encore la frayeur rétrospective. »
L’étape suivante et finale, vraisemblablement aujourd’hui ou demain, sera de gréer la voile de fortune. « Pour le moment, la mer est calme, mais il y a une dépression au sud qui m’apporte de la houle. Le vent, selon les prévisions, doit forcir à partir de demain. Or, travailler sur un bateau à la dérive ballotté comme une coquille de noix est impossible. Je dois me dépêcher », a-t-elle ajouté.
Et puis, « last but not least », la navigatrice a contracté une sévère allergie aux yeux en raison des infimes particules de carbone qui ont inondé le pont au moment de la chute du mât. Conseillée par un médecin militaire, elle s’est administré du collyre et enduit les yeux de pommade. Mais sa vue est très altérée.
Enfin, le bateau parti dimanche matin d’Australie pour lui porter assistance, a du retard. Il ne pourra la rejoindre que dans trois ou quatre jours.
« Je ne peux compter que sur mes propres forces », a-t-elle conclu.

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.as...&id=334083
Courage, elle m'épate vraiment. Ce qu'elle est en train de réaliser est énorme.
pfiouuu, ça c'est de l'avanturière :incline:
ça vaut pas Alizée la bien nommée No2
Oc! a écrit :qu'elle plus forte que Wonderwoman.Bounce

et Mac Gyver Shipwrecked
Allez poulette...cette petite femme est impressionante.
:mf_laug2 Ohmy
Maud Fontenoy repart vers La Réunion grâce à un mât de fortune

PARIS (AFP) - Maud Fontenoy est repartie vers La Réunion, mercredi à 11H45 heure française, après être parvenue à monter un gréement de fortune sur son voilier "L'Oréal Paris" et quatre jours après avoir démâté dans l'océan Indien, a-t-elle annoncé à l'AFP.

"J'ai pris le cap 300 au nord-ouest. J'avance à trois noeuds (6 km/h). Il y a un vent de 15 nds environ (30 km/h). C'est merveilleux, après tout le mal que je me suis donné. En plus, l'océan est inondé de rose sous le soleil couchant", a-t-elle ajouté émue et fatiguée.

"Pour le moment, je navigue sous trinquette (NDLR: voile triangulaire) envoyée à la proue. Demain, je hisserai sur mon mât-bôme de fortune, une voile supplémentaire", a-t-elle ajouté.

Maud a encore quelque 2.000 milles nautiques (près de 4.OOO km) à parcourir, avant de rejoindre l'île de La Réunion et de boucler son tour du monde à l'envers, commencé le 15 octobre dernier.

La jeune femme avait démâté samedi dernier alors qu'elle remontait au près par 20 à 25 nds (40 km/h) à quelque 1.500 km à l'Ouest des côtes australiennes. Cette sévère avarie -hantise de tous les coureurs d'océans- l'avait anéantie. "Le mât a failli m'écraser, tout est dévasté. C'est affreux, si près du but...", avait-elle déclaré samedi soir, croyant son aventure terminée.
Mais elle a repris le dessus dès le dimanche matin: "je ne baisse pas les bras, je repars", décida-t-elle. Commença alors un travail de titan, d'abord pour passer par dessus bord les restes du mât en carbone explosé, cisailler le fouillis de haubans et d'étais et déblayer le pont.

En trois jours, la skipper transformée en ouvrière industrieuse, ne dormant que le strict nécessaire, est venue à bout de son ouvrage. Elle est parvenue à monter son mât de fortune, à envoyer de la toile et enfin à reprendre sa route vers La Réunion.

Célèbre pour ses traversées de l'Atlantique et du Pacifique à la rame en 2003 et 2005, Maud Fontenoy qui aura 30 ans cette année, était regardée un peu "de travers", par la petite famille des "voileux" professionnels pointant sa modeste expérience de ce type de navigation et lui contestant même l'appellation "tour du monde" de sa circumnavigation à contre-courant des vents dominants de l'hémisphère sud.

"C'est maintenant la vérité par la preuve", confie son entourage qui ne cesse de la soutenir et de l'encourager depuis quatre mois.
Très fort!Bounce

Ceci dit j'espère pour elle qu'elle pourra vraiment hisser sa seconde voile, parce qu'à 3 noeuds, elle est partie pour se faire encore un petit mois en mer vu la distance qu'il lui reste à parcourir...

Chaud, chaud, chaud...Ohmy
En plus elle risque de manquer de nourriture non?
J'avais pas du tout suivi cette histoire, je suis sur le cul devant tant de courage et de volonté... Ohmy
KodiaK a écrit :En plus elle risque de manquer de nourriture non?

Bha normalement non, elle doit quand même avoir de la bouffe lyophilisée en quantité suffisante et au pire, à trois noeuds, à la traine, elle peut taper des bonites, cru, c'est très bon.Bounce

Si elle n'est pas ravitaillée (ce qui m'etonnerait quand même, mais à 2000 milles, c'est pas forcément évident pour envoyer un hélico) la plus grosse dificultée reste avant tout d'avoir de l'eau douce en quantité suffisante.
Oc! a écrit :... et au pire, à trois noeuds, à la traine...
On comprends mieux: entre deux, Maud choisit le moindre !Bye1
je ne sais plus quel marin (de renom) qui était un peu dans une situation moisie comme celle-là dans une course sans escale avait décidé de continuer quand même... et pour manger il laissait traîner une ligne derrière le bateau qui accrochait des algues et bon appetit!
(il y avait aussi celui qui s'était recousu la langue tout seul en suivant les instructions d'un médecin par la radio... ce sont des brutasses ces gars)
A la St Claude, pas d'écho de la Maud ?
Elle a réussit à remonter son pov mât. Hier soir à la radio elle était vraiment émue et émouvante, des sanglots dans la voix, d'y être arrivé. fière de son bateau qu'elle disait, de voir sa voile se gonfler à nouveau. Il devait rester deux semaines jusqu'à son arrivée chez nous, mais ça va p'tetre durer un peu plus.

Le chiant, c'est qu'on est pleine saison cyclonique, qu'on en a un qu'arrive droit dessus les Mascareignes. Pas pour elle donc, mais elle doit un peu appréhender.

on aura une liaison radio avec elle tout à l'heure au boulot, 14 h 30 Réunion j'vous raconterai !
Bon, ben ça à l'air d'aller pas trop mal, elle est repartie, il lui reste 2300 miles, mais pas de date d'arrivée prévue. Tout dépend de si sa réparation tiens et si la météo reste cool (pas de cyclones par exemple); Sacré bout d'femme.
Hier il en restait 4000 miles, c'est un hors bord son bateau Ohmy