opiOM.net

Version complète : Jacques-Henri le Eyraud des nuits tranquilles.
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Merci Albert, en effet, l'itw est interessante, il est interessant, et assez loin de l'image qu'il renvoie.
Donc l'OM peut survivre à la disparition des gpes, mais n'a pas grand chose à y gagner finalement, et les autres supporters non plus compte tenu du foot d'aujourd'hui.
Je ne comprends donc toujours pas, l'interet de JHE.
(17-02-2021, 16:18)keyser a écrit : [ -> ]On risque surtout une interdiction de recrutement. 
Quand on connait le nb de fin de contrat en Juin....On ne pourra même pas aligner 11 contrats pro...
On fera enfin jouer les minots du centre de formation.
(17-02-2021, 15:47)albert gilardi a écrit : [ -> ]Ma première au Vélodrome a été comme ça, gamin fin des années 80, mon père m'amène à la mi-temps d'un match contre Sochaux je crois, les portes s'ouvrent, il me pousse gentiment, "vas-y".
Les populaires, c’est là où j'étais contre l'Olympiakos en 94, je crois que moi et un pote de collège on avait payé dans les 30 francs la place, un Cascarino écrasant pour les défenseurs, la mine de Marquet vue de loin, on manque de se casser la gueule debout sur les bancs étroits en se jetant l'un sur l'autre.
Il y avait une insouciance qui a fui aussi bien côté stade que côté joueurs, même quand tout allait mal et que les joueurs étaient pas bons, des Koke ou Sytchev avec leur gabarit de fifre se battaient et étaient encouragés.
Par contre quand les supps décidaient qu'il fallait frapper sur la table c'était plus violent qu'aujourd'hui, dans les faits et les gestes, les sonos retournées vers Jean-Bouin et la mère de RLD insultée tellement fort que même à la station MIR ils avaient entendu. Quand tu compares avec le psychodrame du pendu de Valbuena.
Souvenir  Echarpe-opiom

Dans 64 jours c'est les JO de Grenoble, Les installations seront présentées d'ailleurs en grandes pompes le lendemain à la presse.
-C'est la première sortie du Concorde. 
-Les relations diplomatiques sont rétablies entre Le Caire et Washington. 
-La première transplantation d'u coeur humain a eu lieu en Afrique du Sud. 
-Et l'OM a joué et gagné contre le SCO d'Angers.
-C'est en gros, la une du Provençal en ce lundi 4 décembre 1967, qui est comme tous les 4 décembre le jour ou l'on plante les lentilles ou le blé pour Noêl. Et ma maman, n'a pas failli à cette coutume

Une fois énumérés ces titres d'actualité du moment et à travers le récit qui suit, voici la naissance d'une passion our l'OM, ma première au Stade Vélodrome. 
« On est tous nés quelques part » dit la chanson, pour ma part je suis né au vélodrome le 3 décembre 1967 à 15 heures et à 13 ans ans. Jusqu'alors je n'existais pas, ou plus exactement je ne sais pourquoi j'existais. Ecole, engueulade à la maison, parfois rouste, et même passage de nuits dehors pour être rentré transpirant d'une partie de foot un peu plus tard que prévu.
J'ai 13 ans, je vis avec ma mère qui pleure souvent discrètement dans un coin et celui qui me sert de père, enfin qui essaye, ou qui n'essaye même pas d'ailleurs, un vrai alambic ambulant. Nous habitons dans le quartier de Bon secours, au Belvédère plus précisément. Un bien joli nom. le quartier est encore entouré de champs, il y même encore un fermier derrière l'immeuble. C'est dans le 14ème arrondissement de Marseille. J'ai deux demi frères, deux voyous pour ne pas dire gangsters que je ne vois guère, et pour cause...on détournait aussi du savon à une époque à Marseille. Heureusement que j'ai les copains du quartier avec lesquels il m'est d'ailleurs régulièrement interdit d'aller jouer. Tout le monde connait cette expression... L'ascenseur émotionnel...un exemple : "tu as envie d'aller jouer avec les copains hein ? " Oh Oui !" "et bien non !",  "va dans ta chambre !"  

Ma mère dure au labeur, travaille à l'hôpital St Joseph, levée à 4 heures, elle avale un café, saute dans son bus n° 72 tous les matins à 5 heures, pour traverser Marseille et être présente devant ses fourneaux et ses immenses récipients de sa non moins immense cuisine, à 6 heures.  
Les cachoteries durant « son temps libre » ...qu'elle est obligée de faire à son sale con de compagnon pour soutenir de ses colis ou courriers qu'elles expédient régulièrement à ses deux grands fils qui ne lui rendent pas vraiment l'amour qu'elle a pour eux...sont des gymnastique très périlleuses. Lui, le sale con, travaille au Canet à l'usine Fina à côté du stade du...Canet. 

C'est dimanche, un dimanche banal d'hiver Provençal, je ne m'attend à rien de bien sympathique, je rase les murs. J'attends l'heure de me caler devant la télé pour regarder l'émission "la séquence du spectateur".(1) 
Ma mère après avoir passé une semaine dans l'enfer des cuisines de l'Hôpital St Joseph afin de préparer les repas à des centaines de malades, est a nouveau derrière les fourneaux, mais ceux du domicile familial. Elle essaye, la pauvre, de faire de ce dimanche un jour de fête comme le souhaitent toutes les mères pour leurs enfants, encore plus pour moi, car je suis le "caganis" et que je suis encore auprès d'elle. 

Il est surnommé "Calambo" par ses « amis » du bar, peut-être pour ses articulations saillantes. Un poivrot avec un caractère de bouse, il mène la vie dure à ma mère, et à moi il me la pourrie. J'ai 13 ans, je lui réponds, lorsque je sens une injustice, je suis par conséquent un petit con. Entre nous deux le courant n'est jamais passé, enfin, dans un sens, parce quoi j'aurai bien voulu qu'il passe pour ma tranquillité et celle de ma mère. 
Il est décédé en 1978 quand ma première fille est née. Ma femme ne voulait pas (j'aurai dû l'écouter) sur sont lit de malade, quelques jours avant sa mort, je lui ai posé mon enfant, d'un mois, dans ses bras pour qu'avant de partir il voit et touche un petit enfant que son propre fils ne lui a jamais donné. Il a quand même murmuré en me regardant droit dans les yeux, que si ça se trouvait, elle finirait généreuse madame qui travaille très tard le soir. (...) Bref !

Ce jour là, miracle, il rentre du bistrot pas trop bourré. Il s'assoie, lit son journal la Marseillaise, en dégustant un « anis » de plus. Il attend que ma mère lui serve le repas dominical. Je me fais discret dans ma chambre. Je fais marcher mon tourne disque en sourdine, j'écoute les Rolling Stones sur mon tourne disque qui à l'époque n'était pas vintage. Il était même à la mode.  

Ça sonne à la porte du couloir, je me précipite hors de ma chambre pour aller ouvrir. Tu parles, si une bonne surprise pouvait arriver je serais aux anges. Ce n'est autre que Giovanni, dans son beau veston pied de poule, le frère de Calambo. La cinquantaine bien arrosée aussi, le visage couperosé, édenté, cheveux paille. Il n'en reste pas moins qu'il est sympa, Giovanni, et a toujours eu la délicatesse de venir chez nous, sobre. Nous ne l'attendions pas, mais ma mère, instantanément met une assiette de plus pour Giovanni. Le repas du midi se passe. Mes yeux sont restés rivés sur la télé et « la séquence du spectateur » (1). Je suis ailleurs, au cinéma peut être.
Il est un peu plus de 13 h, j'ai fini de manger, je nettoie comme à chaque fois mon coin de table, je débarrasse mon assiette, mon couvert, je range ma chaise sous la table en la soulevant, sans la tirer, (ça ferait du bruit et dérangerait Don Natale). 
Je laisse ma place nickel, j'ai plutôt intérêt, et ma mère aussi. 
Elle me demande ce que je vais faire cet après midi. Je lui réponds que je ne sais pas précisément. Certainement qu'avec mes copains ont va aller faire une partie de foot. C''est dimanche, je ne suis pas encore puni, j'ai le droit. 

« Un match de foot ? »  Souffle entre les deux molaires supérieures qui lui restent, le bon Giovanni « et fi on allait au ftade félodrome  foir l'OM ?» Mon visage s'llumine. Tout en regardant Calambo et ma mère d'un ton interrogatif, je lui réponds que « j'aimerai bien ! » Sauf que la décision ne m'appartient pas.   
« Julia ! Tu me le laiffes le minot ? Ce soir à fiz heures je te le ramène » 
« Ben, moi j''ai peur au stade, la foule tout ça, qu' il n'arrive rien à mon petit, hein ! »

On est parti, Calambo n'a pas pipé mot, l'invitation vient de son frère, mais son regard sournois en dit long. « au stade il n'y a que des voyous » se plaira t'il a répéter, par la suite. C'est pour cette raison que je ne suis pas monté à Colombes pour la finale de Coupe en 1969. Que dirait-il de nos jours ?  Roll

J'ai droit au taxi en plus, qui nous laisse à Ste Marguerite. Descendu de la 404 Peugeot, je vois des gens en quantité que je n'avais jamais vu jusqu'alors, mon coeur bat la chamade. Les gens parlent fort, gesticulent, c'est la joie, la fête. Giovanni achète deux billets aux populaires. On entre par ce tunnel qu'empruntaient les cyclistes pour les arrivées dans le vélodrome et j'aperçois cette pelouse verte, puis les gradins bien garnis. Je suis ivre de bonheur. Pensez donc c'est mon premier vélodrome. Nous longeons la tribune Ganay, nous sommes dans les populaires. Les populaires à cette époque étaient carrément sur la piste vélodrome, ou debout derrière les barrières bordant les lignes délimitant le terrain. Je me précipite derrière l'une d'elle pour voir de plus près le rectangle vert, en bousculant au passage deux spectateurs qui étaient accoudées à ces barrières. Il y a même une coccinelle au bas de la barrière sur laquelle je suis accoudée, qui donne un air champêtre lorsque l'on ne regarde pas le béton environnant. Je me souviens aussi avoir dis que le terrain n'était pas si grand que ça, aussitôt un des deux bousculés rétorquant que je devais en faire deux fois le tour et que je changerai d'avis.

Dans ce championnat de France 1967/1968, St Etienne qui domine le football français est en tête suivi de Nice et Sedan qui s'essoufflera. 
Si l'OM est bien placé dans ce championnat, 4ème à 4 longueurs des verts, nos joueurs comptent déjà 5 défaites en 17 matches, 3 nuls et 9 victoires et une différence de buts négative : - 1
L'entraîneur du moment étant très loin de faire l'unanimité. 

Lucien D'Apo écrivait :

« Jamais flot de critiques n'avait submergé avec autant d'ampleur les conceptions qu'a Robert Domergue de son football de championnat. Nous nous garderons bien, ici, d'analyser ces conceptions. Ce n'est pas notre propos. Ce qui importe, à notre sens, c'est le jugement que l'on porte sur les hommes, alors même que ce sont seulement leurs oeuvres qui sont la base et la clé de toute discussion.
Nous avons lu et entendu avec attention tout ce qui a été dit et écrit sur le football de Robert Domergue. Et nous comprenons parfaitement que ce football sans aucun spectacle, sans âme et sans vigueur offensive (sauf hier peut-être) puisse provoquer la colère, l'indignation des puristes du jeu le plus simple du monde. Cela dit c'est de l'homme qu'il s'agit. Et de Robert Domergue. Ici nous parait s'inclure une injustice. Celle qui frappe l'homme au lieu de frapper ses méthodes. »
J'ai compris longtemps après...lorsque j'ai écris ce récit.


Être entraîneur de l'OM a, de tous temps été une tâche d'une extrême difficulté, les récents derniers entraîneurs ne dérogent pas à cette tradition bien marseillaise. Ceux qui réussissent ont forcément un grain, ce brin de folie qui les fait outrepasser certaines idées reçues. Goëtals, pour le plus glorieux, et Albert Emon, pour le plus récent et le plus culotté dans ses prises de risques. (2)  

Les joueurs pénètrent sur la pelouse, sous des applaudissements nourris. 15 000 spectateurs environ sont là. Pas de Jump, pas de fumigènes, ni de tifos, mais une ambiance comme seul les marseillais savent la déclencher avant un match et pendant, pour peu que le spectacle soit au rendez-vous dans ce stade de cette France du football plutôt moribonde. Quand il y a 15 000 spectateurs à Marseille, il y en a 1 500 à Sochaux et Monaco. 

Et c'est parti, je vais me positionner derrière les buts de Jean Paul Escale, qui est associé à André Tassone, Marcel Artélésa, Jules Zwunka, Jean Djorkaeff, Jacky Novi, Jean Louis Hodoul, Joseph Bonnel, Hubert Gueniche, Joseph Egba Maya, dit : « Zé » et Jean Pierre Destrumelle. 
Je suis juste derrière le portier olympien, maillot gris, short noir, casquette sur la tête, je suis en admiration. L'OM inscrit un but rapidement par André Tassone, d'une frappe canon.

Plus que le jeu lui-même, je regarde surtout les joueurs, je n'en ai jamais vu d'aussi près. Je n'en ai d'ailleurs jamais vu, hormis à la télé. Je décortique leur style, leur dribble, leur course, leur saut, leur tenue, je les écoute se passer les consignes lorsqu'ils sont proches des buts. Je vois même leur transpiration. Mais surtout je regarde celui qui est le plus près de moi c'est à dire le gardien de but de l'OM, Jean Paul Escale, qui reste encore aujourd'hui, si tant est que j'en ai une, mon idole du foot de ma jeunesse.
Juste avant la mi-temps une frappe lointaine d'une puissance incroyable pour moi à cette époque, d'un des joueurs angevins arrive dans ma direction, mais elle vient s'écraser sur le poteau droit de Jean Paul Escale. « Bing  ! » Je suis juste derrière à  3 mètres des buts. Il n'y a guerre que ce ballon, dont j'ai cru un instant que j'allais le prendre en pleine figure, qui puisse me faire retirer mon visage, alors encastré dans les mailles métalliques du grillage. 

La mi-temps est sifflée sur le score de 1-0 pour l'OM. Avant de se diriger vers les vestiaires Escale embrasse son poteau droit qui a vu ce ballon s'y fracasser, il y a peine 5 minutes. Tandis que quelques uns de mes voisins dès le coup de sifflet de l'arbitre se sont écartés pour aller à la buvette, je suis toujours là, accroché comme une arapède à ce grillage, à scruter les moindres faits et gestes du joueur que j'ai pris en admiration. 
En allant chercher sa casquette au fond des filets, il lève les yeux, aperçoit une minuscule silhouette devant lui et lui fait un clin d'oeil. 
Comme si on venait de couper le courant, j'ai un geste de recul par surprise et un large sourire. Je lâche enfin ce grillage, j'ai le visage qui ressemble à une gaufre. D'autres supporters plus loin et beaucoup plus âgés ont vu la scène et se marrent. Escale, Jean Paul Escale, le Marseillais de St Antoine m'a fait un clin d'oeil. N'ayant jamais vu un joueur d'aussi près, pour moi c'est fabuleux. Cette scène est gravée pour la vie dans ma mémoire. Si je devais m'identifier à un joueur ou avoir un maillot floqué avec un nom, se serait le sien, tant il représentait pour moi, Marseille et l'OM.

L'OM gagne ce match 3-1. Je suis le plus heureux des gamins. Retour en taxi, Giovanni n'a pas lésiné sur cette journée, comme promis à ma mère, je suis à la maison vers les 18h. Une fois rentré, je ne me lasse pas de raconter à ma mère le match. Et je ne cesse répéter à mes copains, combien le vélodrome est fantastique. 
Le lendemain à l'école je joue les Jean Paul Escale pendant la récréation, me jetant sur le goudron de la cour, pour détourner un ballon lors de petits matches, alors autorisés dans une enceinte scolaire.
Pendant quelques mois je jouerai « goal » ainsi que dans mon premier club de foot : la phalange St Charles petit club de la belle de Mai, dont le siège se situait dans le clocher de l'église, dirigé par un espèce de bossu de notre dame qui faisait passer les visites médicales à ses jeunes joueurs...

Malgré un pénalty stoppé lors d'une finale de coupe, jouée dans l'ancien stade Delors, je me résigne a changer de poste, ma taille ne me permet pas d'occuper ce poste au niveau supérieur. Le stade Delors....les stades Delors devrais-je dire...il y avait effectivement à l'époque plusieurs terrains de foot, en plus ou moins bon état. L'eau qui y ravinait creusait des tranchées au beau milieu du rond central. Ils avaient l'avantage d'être à deux pas du Vélodrome. Mon match terminé, je me précipitais à l'entrée. Nous jouions à 13 heures, l'OM jouait à 15, je resquillai, afin d'admirer les joueurs de l'OM et de devenir un assidu de l'enceinte du boulevard Michelet que le bon Giovanni m'a fait découvrir et aimer un hiver 1967. 

(1) émission du dimanche midi dans laquelle étaient diffusé trois extraits de films (en noir et blanc)
(2) ce récit a presque 20 ans
(17-02-2021, 17:56)Peñiscola a écrit : [ -> ]
(17-02-2021, 16:18)keyser a écrit : [ -> ]On risque surtout une interdiction de recrutement. 
Quand on connait le nb de fin de contrat en Juin....On ne pourra même pas aligner 11 contrats pro...
On fera enfin jouer les minots du centre de formation.
On va pleurer des larmes de sang compte tenu du niveau à priori...


Edit : Deep, ton récit est absolument magnifique. 
Envoie à JHE, qu'il lise ce qu'est un supporter de l'OM, ce qu'est l'OM, ce qu'est la vie à travers l'OM.
Un grand merci pour ce partage.

Mf_cupid
Deep Wub

L'histoire de mon coup de cœur avec le Vélodrome est moins longue, c'était un OM-Bastia dans le virage Sud, quand Laurent Blanc était encore le capitaine.
C'était un mois d'été ou de printemps, il faisait chaud, il n'y avait pas de toit, et il s'est mis à pleuvoir. Pas longtemps, ça s'est vite arrêté. Et on sentait l'air environnant se réchauffer littéralement grâce à la chaleur humaine de tous les fadas qui sautait et chantaient.
Superbe, deep, merci pour ton témoignage Bowdown
Un match, parmi tant d'autres, j'y étais (d'ailleurs on me voit sur la première image), le stade était en folie et pourtant il n'y avait pas de groupes, il suffit de voir le spectacle des coussins en papiers projetés dans les airs pour s'en convaincre.
La passion a toujours existé, elle était plus désorganisée, mais la multiplicité des chants lancés par chaque groupe frise souvent la cacophonie... hormis pour le "Aux Armes".

Quant à la motivation de JHE elle me laisse perplexe autant que dubitatif. Cool

https://www.youtube.com/watch?v=6m5tSPynjbw
Deep, merci pour ce recit.
Serge a mis le doigt sur qq chose dont je n'avais pas, personnellement conscience, à savoir qu'il y avait une vie avant les gpes de supporters, et qu'il peut y avoir une vie après.
Et ça amène une lecture un peu différente, d'une réponse qu'a fait Ouvrard début Février à un supporter.
https://twitter.com/TousPhoceens/status/...53/photo/1
On en a un peu parlé Deep c'est incroyable comme on s'est croisé Mes parents avaient pu acheter au Belvédère grace au premiers pas du "credit foncier". 
Mais vers 1960 mon père s'est vu proposer un poste chez Micasar avec appartement au dessus de l'usine ,à 500 métres du vélodrome .C'est pourquoi j'étais à chaque match sur le parvis du bd Michelet à essayer de prendre la main de quiconque avait un billet ,(les enfants accompagnés ne payaient pas ).La phrase que tu cites est une pure merveille ;il y avait des journalistes qui savaient écrire à l'époque .

Jamais flot de critiques n'avait submergé avec autant d'ampleur les conceptions qu'a Robert Domergue de son football de championnat. Nous nous garderons bien, ici, d'analyser ces conceptions. Ce n'est pas notre propos. Ce qui importe, à notre sens, c'est le jugement que l'on porte sur les hommes, alors même que ce sont seulement leurs oeuvres qui sont la base et la clé de toute discussion.
Joli récit Deep  Echarpe-opiom
https://www.youtube.com/watch?v=cUHFNcEVwsU

16ème de finale de coupe de France OM-Angoulème 2-0 ce fut aussi l'occasion d'un récit "Séisme au Vélodrome" Part 1 

J'étais aussi comme pour la demie finale OM-Angers 2-1 "Séisme au Vélodrome" Part 2

La troisième partie étant OM-St Etienne Match arrêté après but refusé à l'OM.
Deep  Mf_cupid
(17-02-2021, 14:25)aqwarium a écrit : [ -> ]J'ai lu sur tweeter que l'AS projetterait de raser le stade pour construire une mosquée wahhabite.
Alors nouille pourquoi pas, mais wahha... bof.

Tu vas être rebaptisé Fatwa si tu continues avec tes conneries !  Roll
Laugh
Merci beaucoup Deepbluebdr !!
Pour en revenir à la "valorisation du club", en regardant les comptes depuis 2016:
16/17 : -42 Me
17/18 : -78 Me
18/19 : -91 Me
19/20 : -116 Me (plus compliqué d'avoir les résultats)
20/21 : ? 130 ? 
Ce qui fait autour de 450 Meuros
Tu ajoutes 50Meuros de rachat, et pépère a laché 500Meuros...Donc à mon avis, il ne lachera pas le club en dessous des 600.
Il peut demander ça mais si j'ai acheté des pneus de luxe pour ma voiture il y a 4 ans, je ne les fais pas payer à mon acheteur potentiel s'il faut en remplacer la moitié dans 3 mois ...
Les Mitro, Thauvin, Germain, Amavi & co, c'est de l'investissement à perte.
(18-02-2021, 11:26)Jeroemba a écrit : [ -> ]Il peut demander ça mais si j'ai acheté des pneus de luxe pour ma voiture il y a 4 ans, je ne les fais pas payer à mon acheteur potentiel s'il faut en remplacer la moitié dans 3 mois ...
Les Mitro, Thauvin, Germain, Amavi & co, c'est de l'investissement à perte.
Ouaip.
Et merci qui ? Merci JHE qui est toujours en poste.
C'est du délire...