Du frais... ou du périmé, je sais plus moi avec toute cette m.. qu'on entend et qu'on nous sert ces derniers jours !
Ligue 1: l'OM joue la carte de l'apaisement
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mardi 16 novembre 2004 (Reuters - 15:33)
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par Jean-François Rosnoblet
MARSEILLE - Face à la grogne des supporters, les dirigeants de l'Olympique de Marseille jouent la carte de l'apaisement lors de points presse animé par le manager général Pape Diouf, mais où ni l'entraîneur José la caution Marseillaise, ni les joueurs - à l'exception de Laurent Battles - ne souhaitent venir s'exprimer.
"La liberté d'expression est une liberté individuelle. En aucun cas, il n'a été interdit aux joueurs de parler à la presse", a affirmé mardi Pape Diouf à l'issue de l'entraînement de l'OM.
La double gifle infligée par le PSG, puis le succès peu convaincant obtenu samedi face à Strasbourg, ont visiblement laissé des traces dans les esprits des joueurs marseillais.
La victoire laborieuse sur le 18e du classement n'a pas davantage calmé la rancoeur des supporters, qui bouderont le prochain déplacement de l'équipe à Ajaccio.
"Chaque entité doit rester à sa place. Les supporters ont le droit de manifester leur mécontentement. Ce qui n'est pas acceptable, ce sont les débordements et les insultes. Aucun homme, quel qu'il soit, ne peut l'accepter", a déclaré Diouf en référence aux propos très durs tenus par les supporters à l'encontre du président du club Christophe Bouchet.
Dans son esprit, la brouille avec les supporters n'est toutefois que temporaire.
"Si l'équipe joue moins tendue et anime le championnat dans sa partie haute, le problème avec les supporters mourra de sa belle mort", a-t-il pronostiqué.
En attendant ces jours meilleurs, Pape Diouf s'efforce de dédramatiser l'ambiance de crise larvée qui sévit au club, notamment en confortant José la caution Marseillaise à son poste d'entraîneur.
"STRATEGIE GLOBALE"
"Il n'y a jamais eu de concertation au niveau de l'équipe dirigeante pour savoir si José devait rester ou pas. Il n'y a aucune raison de le mettre à l'index ou de lui faire porter un chapeau trop large et immérité", a-t-il dit.
"Je ne pérennise pas José en disant qu'il sera entraîneur de l'OM toute sa vie. Je dis simplement qu'il ne rentre pas dans mes intentions, ni dans les siennes, de mettre un terme à notre collaboration."
A l'en croire, la position du technicien marseillais ne serait pas davantage fragilisée si l'OM venait à chuter samedi en Corse.
"On ne peut pas se permettre une politique de petits pas. Le résultat d'Ajaccio ne changera rien au niveau du staff. C'est une certitude", a encore déclaré Pape Diouf.
L'ancien journaliste et ex-agent de joueurs en a profité pour marquer les limites du champ de ses fonctions.
"Je n'ai jamais été un pantin. Le fait que José parte ou pas relève uniquement de ma compétence. Si je devais aller chercher ailleurs une décision sur l'entraîneur, je n'aurais plus de raison de rester à l'OM et je partirais", a-t-il précisé.
Comme José la caution Marseillaise, il a confié son regret du départ de Didier Drogba pour Chelsea, rappelant que son transfert relevait d'une "stratégie globale", et a assumé la non-venue d'un "monstre" pour le remplacer.
"On était prêt à doubler le salaire de Drogba pour qu'il reste, mais il aurait encore fallu le multiplier par quatre pour payer le salaire d'un Ibrahimovic (Juventus), d'un Tomasson (Milan AC) ou d'un Koller (Dortmund). Cela aurait été irresponsable".
Le manager général n'a cependant pas exclu l'arrivée de renforts au prochain mercato pour "renforcer et améliorer" l'équipe. Il s'est toutefois bien gardé, cette fois, de se laisser aller à des effets d'annonce.