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Version complète : Le Pinard (II) nuit-il à la santé de l'OM?
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dans la série spéléo, déterrage de topic ! un bergerac mais oui.
http://www.chateauloisel.com/img_bg/01000108.jpg

très bien fait avé le merlot, le cabernet sauvignon et le franc qui s'harmonisent dans la boubouche ! allez beepees, sors de ton terroir-caisse ! :smoke1:
boeuf mode a écrit :dans la série spéléo, déterrage de topic ! un bergerac mais oui.
http://www.chateauloisel.com/img_bg/01000108.jpg

très bien fait avé le merlot, le cabernet sauvignon et le franc qui s'harmonisent dans la boubouche ! allez beepees, sors de ton terroir-caisse ! :smoke1:

Oui, à fond la caisse dans les Bourgognes rouges 2003, phénoménal!
ben pinaise faut parler pinard pour revoir pépé Wicked
oh pepe tu reviens quand tu veux, c'est bon on est bientôt champion, on joue au ballon tu peux revenir :happy2:

Dommage qu'on te voit moins ici, dommage Doctor
Petit souvenir de ce week end.

Un surprenant goût de minéraux Cool

Saint Romain 2002

[Image: VI_1065945_zoom.jpg]
paddy a écrit :Petit souvenir de ce week end.

Un surprenant goût de minéraux Cool

Saint Romain 2002

[Image: VI_1065945_zoom.jpg]

Exact, le Saint Romain est un vin typiquement "minéral et herbacé", très sympa à boire!
Comment est-ce possible que ce topic se morgon-de dans les profondeurs du forum Bye2

Drôle de stratégie. Qu'en penser ? :helpsmili

Marketing. Les vins tentent de rajeunir leur image de marque en innovant sur le look.
Quand les bordeaux font swinguer les étiquettes
[Image: pix.gif]

Le vin est une affaire de sens. Le goût, bien sûr. L'odeur aussi. L'ouïe même, lorsque le bouchon fait pflop! Mais aussi la vue. Dans les supermarchés (qui représentent aujourd'hui plus d'un tiers de la consommation de vin en France), comment choisir entre les centaines de bouteilles qui peuplent les linéaires et dont les noms ne disent généralement pas grand-chose ? Plus que les quelques dizaines de centimes d'euros de différence, ce serait l'attrait de la bouteille qui guiderait fréquemment l'achat. Le packaging. Et donc l'étiquette. Très longtemps conservateurs, attachés à la dorure, au blason, à l'écriture gothique et au château, les vins de Bordeaux, en pleine crise (les exportations ont chuté l'an passé de 23,3 % en valeur et de 13,9 % en volume) commencent à innover pour tenter de séduire de nouveaux consommateurs.

Packaging. «Aujourd'hui, le vin est un produit comme un autre, explique Philippe Raoux, propriétaire du château d'Arsac (appellation Margaux). Pour le vendre, il faut donc travailler autour de sa culture : l'originalité des terroirs, les conditions de production, le moment de la consommation * près d'une piscine ou lors d'un anniversaire *, mais aussi le packaging.» En 1995, Philippe Raoux a cru pouvoir lancer des étiquettes bleues rappelant la couleur des chais de son château. «Cela a fait un four. Les consommateurs n'ont pas accroché», raconte-t-il aujourd'hui. Trop tôt peut-être. Pour le client mais aussi pour un milieu très attaché aux traditions. Depuis, les moeurs ont évolué. «Il le faut, car le bordeaux se ringardise, se distancie du marché.» Lui, comme tous les viticulteurs, regarde du côté du Nouveau Monde. Des vins sans histoire et donc sans scrupule. «Il y a quelques années, aux Etats-Unis, j'ai vu une bouteille de vin australien avec une capsule jaune et un surfeur dessiné dessus, raconte Christophe Château, directeur de l'Association des cinq côtes de Bordeaux. Je me suis dit qu'ils n'avaient rien compris. En fait, ils répondaient au marché. C'est moi qui n'avais rien compris.» A l'étranger, les clients s'y repèrent encore moins en châteaux et cépages. Du coup, nombre de négociants ont décidé de faire deux étiquettes différentes pour le même vin : une pour la France et une pour l'étranger. Certains marchés spécifiques permettent même des initiatives plus originales. Ainsi Gabriel Despagne, fils de viticulteur devenu graphiste, a réalisé des étiquettes s'inspirant de billets de banque pour des bouteilles vendues à bord des avions British Airways. «Les gens s'embêtent dans l'avion. On a donc eu l'idée de réaliser des étiquettes qu'ils pourraient regarder pendant plusieurs minutes.»

Dessins. La tendance est aux lignes épurées. Déjà, les «contre-étiquettes» se multiplient : sur le devant de la bouteille, le nom du cépage, le millésime, soit les informations essentielles. Derrière, sur une autre étiquette, les mentions légales (degré d'alcool, etc.). Mais ce n'est pas tout. Des couleurs, des dessins, des formes géométriques ou des bandeaux s'invitent sur les bouteilles. Comme cette écriture claire beige légèrement orangée sur bandeau noir, sans dessin, adoptée par Marc Pasquet (château Mondésir-Gazin, côtes de Blaye). «Il y a bien eu quelques réactions négatives. Mais c'est une réussite car beaucoup de gens s'en souviennent.»

Et c'est ce qui compte pour beaucoup de négociants. Arriver à se faire un nom, «une marque» parmi les milliers de viticulteurs. «Un jeune de 25 ans n'a pas de culture du vin, explique Christophe Château. Il se moque du château Tartampion. Il faut des codes simples dont il se souvienne pour que la prochaine fois, il n'aille pas s'acheter un pack de bières.» Cette réflexion touche surtout les vins de 3 à 5 euros en grande surface. Quand on achète un grand cru, on l'achète rarement au pif. Ce qui n'empêche pas certains vins haut de gamme de vouloir se différencier eux aussi. La reproduction d'oeuvres d'art sur les bouteilles Mouton-Rothschild, inventé dans les années... 30, a fonctionné sur le principe du collector. Aujourd'hui, d'autres suivent comme le château l'Evêché (saint-émilion) qui demande chaque année à un créateur de mode (Sonya Rykiel, Paco Rabanne), de réaliser l'étiquette. «Cela nous permet de sortir du lot, explique Jean-Jacques Rufenacht, qui en a eu l'idée. Cela fait parler de nous et on n'a pas l'impression de se vendre au diable.» Si le vin est une affaire de sens, il ne fait visiblement pas perdre le sens des affaires.

C'était dans Libé ce matin

C'est pas tant le fait de changer les étiquettes qui me chagrine, que l'omni-potence du marketing pour convertir une armée de moutons, de "jeunes de 25 ans qui n'ont pas de culture du Vin".
Hé, couillon du marketing, faudrait pas nous prendre pour du Kiravi Gateux
Ils n'ont pas tort, une grande majorité de français ne connaisse pas grand chose au vin.
Bah entre un cubi plastique de picrate à 0,50 euros et une jolie bouteille de picrate à 0,50 euros avec une mignonne étiquette , tu choisis quoi?
Les français ont une très faible culture du vin...
Ceci dit les bouteilles se doivent d'avoir un côté "charnel". Prend un magnum de ce que tu veux et tu vas comprendre...
Maintenant les packaging fait plus de la moitié du potentiel de vente d'une bouteille. Le français de base achète son vin en hypermarché et là point question de goûter avant d'acheter No2 Par contre si vous avez votre menu en tête, une machine sera capable de vous dire ce que vous devez voir avec. Blink On atteint des sommets ! Comment voulez-vous alors renforcer la culture des français ?
t'as raison, je vois bien un stand de dégustation en hyper marché avant d'acheter ton vin Clap
Certains le font pendant leurs foires aux vins par exemplent, là où ils écoulent les stocks qu'il rachètent aux viticulteurs une misère... Diablo
paddy a écrit :t'as raison, je vois bien un stand de dégustation en hyper marché avant d'acheter ton vin Clap

Comme ça, pendant que ta femme fait les courses, tu as tout le temps de choisir ton vin ! 59

D'accord avec tout le monde sur la faible culture du vin des français (je travaille dans un milieu international, et le plus connaisseur me semble être ... un anglais ! corse ).

Mais je me dis que le jeune qui, "perdu devant toutes ces bouteilles à l'hypermarché, se rabat sur de la bière", on ne peut plus rien pour lui. Si le vin l'intéressait, il ferait la démarche nécessaire.
Alors, les directeurs marketing parachutés des micro-ondes ou des téléphones portables sur le domaine du vin, et qui arrivent avec leur recette miracle :censored
Tiens à l'attention des Provencaux qui sont proches de Salon, y'a un super caviste qui vient d'ouvrir, il a des bouteilles que seul un passionné comme ce gars là peut te sortir, il aime le vin comme Ugolin aimait d'amour Manon, vaut mieux boire peu et bien que beaucoup et (avoir) mal Cool

Sinon, faut pas non plus déconner, en grandes surfaces tu trouves aussi des vins qui valent le coup, le snobisme qui consisterait à dire que seuls les cavistes font des bons produits est un peu facile, tout simplement pour écouler les stocks de l'énorme prod française, ben le réseau des hypers est devenu un passage obligé pour certains.

Après est ce que pour apprécier un vin il faut absolument avoir une culture appropriée, oupela, c'est un débat tentant mais qui risque de me saouler trop vite. Prop

Une bonne carafe à décanter, un Vacqueyras qui n'a rien à envier à un chateauneuf du pape, une bonne côte de boeuf grillée, pas besoin de plus pour passer un bon moment Mf_cupid
Clarky a écrit :Sinon, faut pas non plus déconner, en grandes surfaces tu trouves aussi des vins qui valent le coup, le snobisme qui consisterait à dire que seuls les cavistes font des bons produits est un peu facile, tout simplement pour écouler les stocks de l'énorme prod française, ben le réseau des hypers est devenu un passage obligé pour certains.

Evidemment, pour beaucoup c'est le seul moyen d'accéder facilement au vin. Et il y a de bons vins pas cher en hyper comme il y a de moins bons plus chers. Comme chez les cavistes quoi. Le seul souci avec les hypers c'est qu'ils relaient la volonté des consommateurs d'avoir un produit toujours meilleur et toujours moins cher ce qui pèse sur les producteurs...

Clarky a écrit :Après est ce que pour apprécier un vin il faut absolument avoir une culture appropriée, oupela, c'est un débat tentant mais qui risque de me saouler trop vite. Prop

Absolument pas. Tu peux apprécier un vin en étant novice. Ta culture tu te la forges ensuite...

Clarky a écrit :Une bonne carafe à décanter, un Vacqueyras qui n'a rien à envier à un chateauneuf du pape, une bonne côte de boeuf grillée, pas besoin de plus pour passer un bon moment Mf_cupid

Ah ça un Vacqueyras c'est ni plus ni moins qu'un Gigondas (d'où le passage d'A.O.C. côtes du Rhone "classique" à "cru" depuis quelques années) un vin parfaitement de niveau comparable à Chateauneuf. Il est moins reconnu car il est longtemps resté dans l'ombre de Gigondas mais il rattrape ce "retard" à pas de géant. Dommage, l'inflation va de pair avec la réputation. Attention danger !!!!
plus exactement passage en 90 de aoc côte du rhone village à appellation d'origine vacqueyras... :paysan:
Ermm tu joues avec les mots... l'appellation obtenue en 90 est officialsé sous le terme d'"appellation locale", il n'en reste pas moin que le terme "cru des côtes du Rhône" est plus qu'usuité dans le "milieu" :paysan:
En outre l'appellation village ne dispense pas le producteur de faire du CDR "tout simple". Enfin peu importe et pis ça me fait tomber dans la nostalgie des fêtes tournantes CDR villages.
Moi j'en connait un qui ferait du bien à la santé de l'OM: c'est un grand cru Amsteldamois, issu d'un cépage sud-africain: le Steven Pienaar...
bah le chateauneuf joue surtout sur son nom tout comme le Gigondas, je leur préfère, sans y sacrifier en qualité, des Vacqueyras ou des Cairannes .

Pis j'avoue que je me régale aussi avé un bon petit Beaume-de-venise, et que dire du Gourgonnier Clap
Clarky a écrit :bah le chateauneuf joue surtout sur son nom tout comme le Gigondas, je leur préfère, sans y sacrifier en qualité, des Vacqueyras ou des Cairannes .

Pis j'avoue que je me régale aussi avé un bon petit Beaume-de-venise, et que dire du Gourgonnier Clap

Sans oublier Rasteau, et Saint-Joseph Cool
LadyKillers a écrit :Sans oublier Rasteau, et Saint-Joseph Cool
oh pinaise tiéfou toi, ne me parle pas du Saint Joseph je deviens gaga avé ce vin, je fais comme un fou pour en avoir, vi je le confesse, j'adore ce breuvage :incline:

Je suis pas trop sain en général, plutôt seins, mais ce saint là vaut bien qu'on s'y convertisse :echarpe-o :y: