y'a pas besoin de CPE pour virer sans raison...ça se fait déjà !!!
Exemple : licencier un salarié pour raisons économiques coûte cher, plan de licenciement, de reclassement, ... c'est pourquoi des patrons licencie pour fautes graves comme ça pas de frais à payer.
Des procès sont en cours, des employés s'étant rendus compte de la situation financière déliquate de le société, ils auraient du être virer pour raisons économiques.
Mais avant d'observer une minute de silence pour ces pauvres patrons (@Mauresca Fraca Dub) pourquoi ne pas baisser les charges patronales grâce à quoi les patrons auraient plus d'argent pour embaucher ou juste pour rendre les salaires attrayants.
2ans en test, même 1 an ça mérite un salaire plus élevé que prévu si on passe la période.
Les salariés sont comme des yahourts, il y a une date de péremption au bout de 2 ans !!! (@ Jules, mascotte FFF en 1998).
keyser a écrit :Question 1 :
Pour moi, ces '2' années pendant lesquelles, l'employeur et l'employé peuvent, rompre le contrat de façon unilatéral, ne sont pas "une période d'essai", mais un moyen, pour l'entrepreneur, de constater si l'emploi d'une personne supplémentaire lui permet de créer plus de richesse dans son entreprise. En 3 mois, ou 6 mois, il est impossible de connaitre l'impact d'une nouvelle embauche. En 2 ans oui.
De même, au cours de ces 2 ans, l'employé se forme, se confronte au monde de l'entreprise, et pourra le vendre, à un autre employeur, plus cher.
De plus, ces 2 années, sont négociables.
L'objectif des 2 ans, est de constater si levier il y a, à embaucher ou non, sans prendre le risque de mettre en danger la société, si le marché se retourne.
Pour le point 2, je trouve que c'est une erreur, on doit obliger l'employeur à justifier le licenciement. Mais dans la pratique, je n'imagine pas l'employeur, du jour au lendemain, se séparer de son employé, sans lui expliquer la raison.
J'ai écouté les antiCPE, j'ai d'ailleur dit, que la présidente des confédérations étudiantes tenait un discours cohérent, réfléchi et argumenté, et je suis persuadé que si tous les autres représentants tenaient le même discours, il y aurait moyen de dialoguer.
Force est de constater, que le compromis est IMPOSSIBLE, alors soit, on peut regretter que le projet n'ait pas été discuté au préalable, mais maintenant qu'il est voté, je ne comprends pas pourquoi, les syndicats refusent d'engager le dialogue.
Keyser, c'est exatement ce que je pensais... à te lire, le CPE est un instrument de précarisation du travail. TU me dis que 6 mois ne sont pas suffisants, pourquoi 2 ans alors et pas 3, 4, 5 ou 20 ? Autrement dit, le but du CPE serait bien détruire le CDI.
Par ailleurs, tes propos sont assez contradictoires. D'un côté du écris que le CPE est une sorte de garantie pour le patron de pouvoir licencier et ainsi éviter de mettre en péril sa société ; et d'un autre côté, tu écris que le CPE va permettre à l'employer d'acquérir une expérience et ainsi de mieux se vendre sur le marché du travail. Le parton embauche-t-il donc quelqu'un pour son profil et parce qu'il est sûr qu'il pourra le licencier sans problème. Enfin, tu m'excuseras mais l'expérience pour les types d'emploi ciblés par le CPE n'a que peu d'importance sachant qu'ils sont peu ou pas qualifiés...
Nil Sanyas a écrit :Et un chômage faible sans précarité, c'est possible ? :blondblush1: (actuellement j'entend, avec les conditions d'aujourd'hui).
Ma question que tu n'as pas trouvé pertinente, était en fait dirigé vers les pro ou anti-CPE (quasiment tout le monde donc, sans compter les sans avis), car selon la réponse, on peut dire que le CPE est inutile ou utile 
T'aurais-je froissés ?:Pixie
Je n'ai pas dit que ta question n'étais pas pertinente mais que l'autre était plus pertinente... Donc ta réflexion n'est pas pertinente

efulan a écrit :Keyser, c'est exatement ce que je pensais... à te lire, le CPE est un instrument de précarisation du travail. TU me dis que 6 mois ne sont pas suffisants, pourquoi 2 ans alors et pas 3, 4, 5 ou 20 ? Autrement dit, le but du CPE serait bien détruire le CDI.
Par ailleurs, tes propos sont assez contradictoires. D'un côté du écris que le CPE est une sorte de garantie pour le patron de pouvoir licencier et ainsi éviter de mettre en péril sa société ; et d'un autre côté, tu écris que le CPE va permettre à l'employer d'acquérir une expérience et ainsi de mieux se vendre sur le marché du travail. Le parton embauche-t-il donc quelqu'un pour son profil et parce qu'il est sûr qu'il pourra le licencier sans problème. Enfin, tu m'excuseras mais l'expérience pour les types d'emploi ciblés par le CPE n'a que peu d'importance sachant qu'ils sont peu ou pas qualifiés...
Si le CDI doit être remplacé par le CPE et permettre de créer de l'emploi, j'y suis favorable!
A partir du moment, où les entreprises jouent le jeu, que les structures de support mises en place te permettent de rapidement rebondir, je suis absolument pret à échanger mon CDI contre un CPE !
Mon environnement professionnel, le secteur dans lequel j'évolue (le conseil) fonctionne indirectement de cette façon.
On change souvent d'employeur, les périodes d'essai sont fréquement renouvellées, le risque existe, on le sait, mais il se fait payer, l'employeur et l'employé jouent le jeu.
Pendant les périodes de crise, et bien, on sert les fesses un peu plus fort mais l'environement entreprenarial est cyclique, on sait tous, que les mauvaises périodes succèdent aux bonnes et vis versa...
La pseudo "precarité" est pour moi, un concept politique, moi j'y vois plutot, une mobilité professionnelle.
Le problème c'est que ton cas n'est pas du tout représentatif de la cible du CPE... Il s'adresse surtout à des emplois peu ou pas qualifiés donc le rapport de force entre employeur et employé n'est pas du tout le même.
Quelqu'un de très qualifié sait très bien qu'il a un pouvoir de négociation et en cas de desaccord profond peut démissionner (c'est ce que j'ai fait). EN revanche, une personne peut ou pas qualifié (cible du CPE) n'a aucun pourvoir de négociation car au moindre écart elle se fera licenciée...
Keyser, essaie de sortir de ton cas personnel qui est loin d'être représentatif...
keyser a écrit :La pseudo "precarité" est pour moi, un concept politique, moi j'y vois plutot, une mobilité professionnelle.

Fallait bien qu'il y ait clash aprés notre vendredi soir torride!!
Pourquoi tu pars en coroñes comme ça??

T'étais constructif, tu disais autant de conneries que moi, et voilà, c'est l'accident! Une sorte de déclaration Jospinienne à 20000 pieds d'altitude...
La précarité dont tu parles induit nécessairement d'avoir déjà un pied dans le monde du travail, quel qu'il soit...C'est pas de la précarité ça Tilu, c'est des effets pervers, des ajustements macro-économiques ou un autre truc sémantique du style pour dire que le salarié est loin d'être la valeur primordiale et nécessaire de nos jours, non??
La précarité est un mot bien galvaudé par les temps qui courrent! Mais dans ce contre-sens là, je l'avais jamais entendu! C'est parce que j'vais moins à Clamart sans doutes...:blondblush1:
Aprés Clichy, le message avait été compris! Sur le terrain, les choses n'évoluent que trés peu en matiére d'accés à l'emploi de jeunes qi sont déscolarisés depuis perpétte, et dont le Cpe pourrait être une bonne chose!
L'instrumentalisation qu'en a fait la droite pour argumenter le fait que son contrat est bon et utile, est gerbante! En gros, pour les pouilleux des quartiers, le Cpe, cé d'la balle! Ma foi, faute de grives...
Bref, y aurait tant à dire au sujet de la précarité en France! Mais certainement pas que cela ne se résume qu'à une mobilité professionnelle...
Bisous!

Nil Sanyas a écrit :Donc, rebondissons sur une autre question :
Si le chômage est fort en France, est-ce pour une simple raison de flexibilité (peur de recruter car peur de ne pouvoir licencier ensuite)
Réponse : non
Nil Sanyas a écrit :, ou alors cela n'a RIEN à voir, et par conséquent, assouplir le code du travail ne changera rien ?
Telle est la question...
Disons que ça ne changera rien de fondamental, les problèmes resteront les mêmes.
Keyserslautern a écrit :Question 1 :
Pour moi, ces '2' années pendant lesquelles, l'employeur et l'employé peuvent, rompre le contrat de façon unilatérale, ne sont pas "une période d'essai", mais un moyen, pour l'entrepreneur, de constater si l'emploi d'une personne supplémentaire lui permet de créer plus de richesse dans son entreprise. En 3 mois, ou 6 mois, il est impossible de connaitre l'impact d'une nouvelle embauche. En 2 ans oui.
Pas d'accord, si tu embauches un employé, tu sais dans quel but c'est, et ce que ça te permettra de créer comme productivité. Pas besoin d'attendre deux ans pour savoir ça, c'est quelque chose sensé être établi a priori.
Ces deux ans ne servent qu'à faciliter le licenciement rapide de personnes qui ne conviendraient pas. Par exemple dans le commerce, ça te permettrait de te séparer d'une personne qui ne passerait pas auprès de la clientèle, et ça tu ne peux pas le savoir à l'avance.
Par contre dans le domaine des industries, si le mec est incompétent, tu n'as pas besoin de deux ans pour t'en rendre compte.
Une parade existe déja à ce problème, bien souvent utilisé par les employeurs : faire précéder un CDI de CDD, renouvelés sur une période de deux ans maxi. Les parades permettant de la flexibilité salariale existent déja, le CPE n'apporte donc aucune solution nouvelle.
Keyser Franz a écrit :Pour le point 2, je trouve que c'est une erreur, on doit obliger l'employeur à justifier le licenciement. Mais dans la pratique, je n'imagine pas l'employeur, du jour au lendemain, se séparer de son employé, sans lui expliquer la raison.
J'ai écouté les antiCPE, j'ai d'ailleur dit, que la présidente des confédérations étudiantes tenait un discours cohérent, réfléchi et argumenté, et je suis persuadé que si tous les autres représentants tenaient le même discours, il y aurait moyen de dialoguer.
Force est de constater, que le compromis est IMPOSSIBLE, alors soit, on peut regretter que le projet n'ait pas été discuté au préalable, mais maintenant qu'il est voté, je ne comprends pas pourquoi, les syndicats refusent d'engager le dialogue
Comment engager le dialogue sur quelque chose qu'ils trouvent inacceptables ? Ce serait incohérent de négocier a fortiori sur un sujet qui les concernait, qui a été mis au vote parlementaire sans la moindre consultation.
Hum ...je t'avoue que j'ai un peu hésité à l'écrire...et puis je me suis, allez, soyons fou, rêvons un peu, peut être surferas tu toujour sur cette vague d'amour qui a pris forme en cette nuit du Vendredi au Samedi ...et là, c'est le drame...
Je ne vis pas en dehors des réalités, loin s'en faut, mais il est probable que je sois un peu éloigné des profonds malaises, encrés dans notre société.
Alors, c'est vrai, je suis ces évènements bien au chaud, confortablement assis dans mon secteur aujourd'hui porteur (mais demain ?) et mon point de vue est certainement biaisé.
Il n'empeche, je n'arrive pas à comprendre en quoi ce CPE créera plus de 'précarité' (puisqu'il est de bon ton d'user de cette sémantique) qu'il en existe aujourd'hui.
Aujourd'hui, j'en veux aux étudiants qui stigmatisent toutes réformes, mais j'en veux aussi au gouvernement, à la rigidité d'un D.DeVP pour un projet qui n'est certainement pas assez ambitieux, pour valoir la peine d'emmener la France dans le mur.
La rigidité c'est bien, mais il faut qu'elle en vaille le coup, et là, le CPE n'en vaut pas le coup.
wiss17 a écrit :Une parade existe déja à ce problème, bien souvent utilisé par les employeurs : faire précéder un CDI de CDD, renouvelés sur une période de deux ans maxi. Les parades permettant de la flexibilité salariale existent déja, le CPE n'apporte donc aucune solution nouvelle.
Tout a fait :ball:
Petit encart/
J'ai toujours pas d'avis mais je le trouve beau ce topic...si le dialogue n'a pas lieu ailleurs, ici oui, et on y lit plein de trucs intéressants.

keyser a écrit :Il n'empeche, je n'arrive pas à comprendre en quoi ce CPE créera plus de 'précarité' (puisqu'il est de bon ton d'user de cette sémantique) qu'il en existe aujourd'hui.
Ben c'est tout simple en fait, voilà pourquoi on parle de "précarisation" : Comme j'ai déja écrit, les soultions de flexibilisation existent, et le contrat de travail a pour fonction d'apporter une sécurité à l'employé.
Or, avec un tel contrat, c'est directement l'élément "sécurite" qu'on attaque, et l'on fait rentrer dans la loi un aspect qui existe déja en réalité. Ce qui est difficilement acceptable, c'est en fait de penser qu'il sera toujours possible d'embaucher quelqu'un en CDI renouvelés sur deux ans, puis de leur refiler un contrat avec de nouveau une période dessai rallongée.
On va me répondre qu'un CPE/CNE est un contrat qui n'est pas précédé de CDD, mais si l'on fait entrer dans le code du travail la notion de possibilité d'essai sur un e durée de deux ans, cela risque de devenir la norme, en lieu et place des périodes d'essai légales en viguer à ce jour, et c'est là qu'une précarité se fera jour.
keyser a écrit :Aujourd'hui, j'en veux aux étudiants qui stigmatisent toutes réformes, mais j'en veux aussi au gouvernement, à la rigidité d'un D.DeVP pour un projet qui n'est certainement pas assez ambitieux, pour valoir la peine d'emmener la France dans le mur.
La rigidité c'est bien, mais il faut qu'elle en vaille le coup, et là, le CPE n'en vaut pas le coup.
Tu parles de réforme, moi pas. Le CPE n'est en rien une réforme, puisqu'on ne réforme pas quelque chose d'existant, mais on crée quelque chose.
De plus, une réforme est sensée aller vers un progrès social, alors que là on est en pleine régression.
le CPE offre de meilleurs avantages en cas de rupture mais la rupture n'est pas un avantage, elle n'est pas le but premier.
J'ai lu le comparatif des echos et je vois toujours pas l'utilité de ce CPE sinon LA tentative de Villepin contre le choamge et pour l'emploi? je trouve que ce n'est pas une solution réelle aux problèmes actuels mais c'est l'essai Villepin, comme d'autres avant lui avaient créés des types de contrats sans intérêts...qu'ils soient de gauche ou de droite d'ailleurs.
Mais en tout cas j'ai lu dans ce topic tout à l'heure que ça faisait l'affaire de Sarko pour les présidentielles et qu'il était déjà élu...c'est grave de dire ça, que les élections sont courues d'avance...
Perso, je trouve que ce CPE fait du mal à la droite toute entière, et que c'est la gauche qui en profite.
Après avec les fromages de Hollande, on sait jamais si la gauche saura en profiter réellement.
Mais en tout cas les présidentielles ne sont pas courues d'avance, et Sarko n'est pas président, rien n'est fait !!! surtout en période troublée comme actuellement.
wiss17 a écrit :De plus, une réforme est sensée aller vers un progrès social, alors que là on est en pleine régression.
Pas d'accord sur cette phrase :Pixie
Une réforme, c'est pour qu'il y ait de réels changements... Pas forcément un progrès social. Une "loi" qui fait fortement baisser le chomage en changeant les choses peut-être qualifiée de réformes je pense.
Après, le CPE n'est pas une réforme. Réformette au mieux

Cette notion de précarité n'est valable que si on considère, qu'en cas de rupture de contrat, on ne retrouve pas d'emploi...or justement, j'ai tendance à imaginer, qu'avec cette flexibilité accordée aux entreprises, il sera aisé à un salarié de retrouvé un contrat, et partant de là, la précarité n'est plus, et on se retrouve bien dans le schéma qui a hérissé les cheveux de mon KR1, de mobilité professionnelle.
Bien évidement, si on regarde les conditions d'emploi aujourd'hui, les difficultés d'obtention d'un CDI, ce CPE n'est pas viable, mais je pense, qu'au contraire du CDI, le CPE créera un appel d'air à l'embauche.
codaing a écrit :.
Mais en tout cas j'ai lu dans ce topic tout à l'heure que ça faisait l'affaire de Sarko pour les présidentielles et qu'il était déjà élu...c'est grave de dire ça, que les élections sont courues d'avance...
Perso, je trouve que ce CPE fait du mal à la droite toute entière, et que c'est la gauche qui en profite.
Après avec les fromages de Hollande, on sait jamais si la gauche saura en profiter réellement.
Mais en tout cas les présidentielles ne sont pas courues d'avance, et Sarko n'est pas président, rien n'est fait !!! surtout en période troublée comme actuellement.
Non, j'ai pas dit que Sarko était déja élu, mais que ça faisait son affaire dans la guéguerre qui l'oppose à Dominique Gattuso de Villepin. C'est tout.
Aujourd'hui je pense que le code du travail actuel est trop rigide.
Un patron d'une petite PME préférera aujourd'hui ne pas créer de poste même si le besoin sans fait sentir et optera pour payer des heures supplémentaires à ses employés.
Je pense que le CPE peut apporter une nouvelle alternative en offrant des contraintes moins rigide, plus flexible qui permettra au patron de prendre une nouvelle personne et pérénniser le poste si le marché suit. Ce modèle est très usité dans d'autre pays et fonctionne parfaitement.
La seule chose que je ne trouve pas logique, c'est le cumul d'avantages pour le patron qui engage un salarié avec un CPE qui pourrait donné lieu à des dérives.
Si on rapproche avec le CNE, depuis sa création , il ya quelques mois, 300.000 contrats ont été signé dont 1/3 correspond à des créations nettes.
Pourquoi ne pas imaginer, par exemple, adossé à ce contrat une prime "de précarité" ou une majoration du salaire, tant que le salarié n'a pas validé ses 2 ans.
Ainsi, l'employeur aura tout interet à garder son employé,dont le salaire se verra minoré à la validation de son CPE en CDI, le jeu de la négociation salariale, pouvant alors se dérouler de façon sereine, l'employé étant "titulaire" de son CDI. ?
De même une baisse de charge salariale pour l'entreprise qui titularise l'employé, une déduction d'impôt ou une prime plûtot que ces avantages à la signature du CPE pour l'employeur qui n'ont pas lieu d'être.